Malgré le Brexit et les turbulences économiques en Europe, les banques du Vieux Continent occupent les neuf premières positions de cette 25e édition du classement, avant que la Banque TD ne vienne briser la séquence en 10e position.

C’est la banque allemande KfW qui arrive au premier rang, devant la suissesse Zürcher Kantonalbank et une autre allemande, Landwirtschaftliche Rentenbank.

Au Canada, la Banque Royale arrive au 20e rang, suivie de la coopérative financière Desjardins (34e), de la Banque Scotia (38e), de BMO (40e) et de la CIBC (43e). Parmi les grandes banques canadiennes, seule la Nationale brille par son absence.

Des reculs par rapport à 2015

En 2015, la Banque TD était aussi au dixième rang, alors que les autres banques canadiennes étaient mieux classées. La Banque Royale était en 16e place, suivie de la Banque Scotia (27e), Desjardins (31e), BMO (35e) et CIBC (38e).

La situation des banques américaines semble un peu moins reluisante, puisque les États-Unis placent seulement trois institutions financières dans le classement, soit AgriBank (33e), US Bancorp (41e) et CoBank (48e).

«Le classement de 2016 illustre les changements économiques survenus depuis un an, notamment la baisse du prix du pétrole qui a eu un impact significatif sur les économies du Golfe Persique», soutient l’éditeur de Global Finance, Joseph D. Giarraputo, dans un communiqué.

Les entreprises ont été sélectionnées selon l’évaluation de leur cote de crédit à long terme provenant de Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch, et de leurs actifs totaux dans le monde.