Par rapport au 4e trimestre de 2016, le bénéfice net des trois derniers mois de l’exercice 2017 a augmenté de 12 %, à plus de 2,83 milliards de dollars (G$), ou 1,88 $ par action.

Lors de l’exercice qui a pris fin le 31 octobre dernier, la Banque Royale a réalisé un bénéfice net record de 11,469 G$, en hausse de 1,011 G$ ou de 10 % par rapport à un an plus tôt.

« Nous sommes en train de repenser le rôle que nous jouons dans la vie des clients, nous augmentons rapidement nos investissements dans le numérique et nous nous efforçons de trouver des façons novatrices d’offrir une valeur accrue à nos clients, nos employés et nos collectivités », a déclaré Dave McKay, président et chef de la direction de RBC.

Gestion de patrimoine

En 2017, la RBC a enregistré une hausse de 25 % des bénéfices du secteur Gestion de patrimoine. Elle explique cela par la croissance de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients qui reflète le rendement positif des marchés boursiers et la hausse du revenu net d’intérêt, surtout aux États-Unis, résultant de la croissance des volumes et de la hausse des taux d’intérêt à court terme. Ces facteurs ont été compensés en partie par un accroissement de la rémunération variable découlant de résultats supérieurs et par la hausse des coûts pour soutenir l’expansion des activités.

Pour le trimestre le bénéfice net du secteur Gestion de patrimoine s’est établi à 491 M$, en hausse de 95 M$, ou 24 %, par rapport à un an plus tôt. Cela s’explique surtout par la croissance de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients, dans les secteurs Gestion de patrimoine – Canada et Gestion de patrimoine – États-Unis (y compris City National).

L’augmentation du revenu net d’intérêt, surtout dans le secteur Gestion de patrimoine – États-Unis (y compris City National) rend compte de l’incidence à la fois de la hausse des taux d’intérêt à court terme aux États-Unis et de la croissance des volumes, profitant d’un accroissement du nombre de conseillers ayant un contact direct avec les clients et de nouveaux points de service. La baisse de la dotation à la provision pour pertes sur créances a aussi contribué à la hausse. Ces facteurs ont toutefois été annulés en partie par un accroissement de la rémunération variable découlant de résultats supérieurs ainsi que par l’augmentation des coûts pour soutenir l’expansion des activités.

Comparativement au trimestre précédent, le bénéfice net a augmenté de 5 M$, ou 1 %.

Assurances

La Banque a toutefois connu une baisse de 19 % des bénéfices du secteur Assurances. Exclusion faite du profit après impôt de 235 M$ tiré de la vente de ses activités d’assurance habitation et automobile à Aviva Canada Inc., le bénéfice net a augmenté de 9 %, en raison essentiellement de révisions à la hausse des hypothèses actuarielles annuelles favorables, et de la croissance des activités, principalement dans le secteur Assurances – Canada. Ces facteurs ont toutefois été annulés en partie par la diminution des profits générés sur les nouveaux contrats de rente au Royaume-Uni et la baisse du bénéfice attribuable à la vente des activités d’assurance habitation et automobile à l’exercice précédent.

À noter que le profit tiré de la vente des activités d’assurance habitation et automobile à Aviva Canada au troisième trimestre de 2016 s’est élevé à 235 M$.

Pour le trimestre, le bénéfice net du secteur Assurances s’est élevé à 265 M$, en hausse de 37 M$, ou 16 %, par rapport à un an plus tôt, en raison principalement de révisions à la hausse des hypothèses actuarielles annuelles favorables, qui reflètent en grande partie les variations des taux d’escompte et de crédit ainsi que les résultats favorables liés à la mortalité, surtout au Royaume Uni. Cette augmentation a été partiellement annulée par une diminution des bénéfices tirés des nouveaux contrats de rente au Royaume Uni, laquelle s’inscrit dans la tendance du ralentissement généralisé du marché des transactions d’assurance longévité au Royaume Uni.

Par rapport au trimestre précédent, le bénéfice net a cru de 104 M$, ou 65 %, en raison du calendrier des révisions des hypothèses actuarielles annuelles favorables.

Avec la Presse Canadienne