Placements non traditionnels – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 28 Jan 2021 13:13:09 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placements non traditionnels – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Bonne performance pour les fonds à date cible https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bonne-performance-pour-les-fonds-a-date-cible/ Thu, 28 Jan 2021 13:13:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77563 Ces derniers devront cependant évoluer s’ils veulent continuer à bien performer.

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Les fonds axés sur une date d’échéance, particulièrement utilisés dans les régimes de retraite à cotisation déterminée, ont offert de meilleurs rendements que les options de placement à la carte, selon un récent rapport de Placements mondiaux Sun Life, repris par Avantages.

Les investisseurs qui utilisent uniquement ce type de fonds ont obtenu un rendement net moyen supérieur d’environ 1 % sur cinq ans à celui des investisseurs qui n’ont pas eu recours à ce type de fonds, révèle le rapport.

Ainsi entre le début de 2014 et la fin de 2018, les participants de régimes de capitalisation investis uniquement dans des fonds à date cible ont obtenu un rendement annualisé moyen de 6,0 %, contre un rendement moyen de 5,1 % pour les participants qui ont investi uniquement dans des fonds à la carte.

Cet écart a plusieurs explications. Il faut savoir déjà que les participants qui établissent leur propre portefeuille ont un pourcentage relativement constant d’actions pendant leur carrière, faisant ainsi en sorte qu’ils sont sous-exposés aux actifs de croissance étant jeune et surexposés plus tard.

Une deuxième explication c’est la résilience des fonds axés sur une date d’échéance en période de recul des marchés. Ainsi entre mai 2019 et avril 2020, soit pendant le krach de mars, les participants investis uniquement dans des fonds à date cible ont obtenu un rendement négatif de 2,26 %, tandis que les participants ne possédant pas ce type de fonds ont enregistré des pertes de 4,08 %.

Ne pas négliger les actifs non traditionnels

Le rapport de Placements mondiaux Sun Life souligne que pour poursuivre sur leur bonne lancée, les fonds axés sur une date d’échéance vont devoir abandonner quelque peu les actifs traditionnels, dont les perspectives de rendement s’affaiblissent, pour aller davantage vers les actifs non traditionnels.

Quant aux catégories d’actifs de base, le rapport prédit des rendements plus faibles pour une prise de risque plus élevée.

La firme souligne toutefois que les gestionnaires de fonds axés sur une date d’échéance sont en bonne position pour accéder aux marchés illiquides de par leur envergure et leur horizon de placement à long terme.

Pour le moment, les actifs non traditionnels sont peu présents dans ce type de fonds. Cette lente adoption peut s’expliquer par les capacités internes limitées des gestionnaires de fonds ou par le coût de ces catégories d’actifs qui est souvent plus élevé que celui des catégories traditionnelles.

Mais le rapport estime que les gestionnaires de grande envergure ont certainement la capacité de trouver un moyen d’intégrer ces catégories d’actifs dans leurs portefeuilles en limitant les coûts et les risques.

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FCP non traditionnels : le potentiel de croissance semble solide d’entrée de jeu https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/fcp-non-traditionnels-le-potentiel-de-croissance-semble-solide-dentree-de-jeu/ Fri, 20 Sep 2019 13:27:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61051 ZONE EXPERTS - Le marché canadien des fonds communs de placement non traditionnels existe depuis moins d’un an et compte déjà 16 sociétés participantes offrant un total de 42 fonds. Le total de l’actif sous gestion s’établit à 3,6 G$ et, selon nous, les bons ingrédients sont réunis pour que les fonds non traditionnels se taillent une part significative du marché de 1,5 T$ des fonds communs de placement.

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L’introduction de fonds communs de placement non traditionnels représente une bonne nouvelle pour le secteur, et nous croyons que ce produit avantagera aussi les investisseurs avec le temps.

Nous pensons que les principaux ingrédients requis sont réunis pour appuyer une croissance rapide du marché dans les prochaines années : i) les fonds jouissent de nombreux commanditaires, dont bon nombre des plus grandes sociétés de fonds du Canada utilisant un modèle verticalement intégré; ii) la vaste majorité des fonds sont facilement accessibles et assortis de seuils de placement minimal peu élevés; iii) les investisseurs peuvent choisir dans un bel éventail de produits, y compris une large gamme de stratégies de placement et de barèmes tarifaires; iv) certains fonds non traditionnels sont déjà intégrés à des solutions gérées (environ 21 % de l’actif sous gestion est soutenu par d’autres fonds); et v) le rendement à ce jour, quoique sur une courte période, démontre que les fonds génèrent les rendements à faible volatilité qu’ils ont été conçus pour réaliser.

Cotes de risque : de bonnes et de mauvaises nouvelles

L’une des questions les plus souvent posées par les sociétés de placement avant le lancement des fonds communs de placement non traditionnels concernait le traitement de ces fonds du point de vue de la cote de risque. On craignait que la cote de risque nuise indûment aux stratégies qui reposent sur des stratégies de placement plus complexes, comme la vente à découvert et les produits dérivés, même si elles visent justement à réduire la volatilité du rendement. Les cotes de risque proviennent de deux sources : l’émetteur du fonds et le courtier (c’est-à-dire, les sociétés de consultation et de planification financière).

La cote de risque attribuée par le fonds est entièrement transparente et mentionnée dans les documents réglementaires. La bonne nouvelle, c’est que la grande majorité des actifs sous gestion et des fonds (24 sur 42) ont une cote de risque de faible à moyen (comparable à celle d’un fonds équilibré ou de titres à revenu fixe de sociétés), que nous considérons comme un résultat positif, car il dénote le potentiel d’atténuation du risque des fonds communs de placement non traditionnels. Treize fonds ont une cote de risque moyen (comparable à celle d’un portefeuille d’actions à forte capitalisation), trois, une cote de risque faible (comparable à celle d’un fonds du marché monétaire ou de titres à revenu fixe et faible risque) et deux seulement, une cote de risque moyen à élevé (équivalente à celle d’un fonds d’actions concentré dans un secteur ou une région en particulier).

Les cotes de risque de courtiers sont moins transparentes. Dans certains cas, les courtiers utilisent tout simplement la cote de la société de fonds, mais dans bien des cas, ils attribuent leur propre cote. Sauf erreur, bon nombre de courtiers ont attribué une cote de risque moyen aux stratégies pour lesquelles il existe des antécédents (selon les antécédents, bien entendu) et une cote de risque élevé aux stratégies sans antécédents. Le problème, c’est que l’historique de rendements de bon nombre des fonds communs de placement lancés à ce jour ne s’étend que sur trois ans et, par conséquent, une cote de risque élevé leur a été attribuée, sans égard au mandat de placement sous-jacent réel.

La structure de fonds plus en détail

Les participants du secteur avaient plusieurs questions à poser au sujet de la structure de fonds et des intentions de la concurrence avant que le règlement soit finalisé. Ces questions portaient entre autres sur les types de mandats, le recours à des sous-conseillers et les barèmes tarifaires. Nous avons épluché les prospectus de fonds et disposons maintenant de données précises sur lesquelles fonder les réponses à ces questions.

Nous avons divisé l’univers des fonds selon deux principaux objectifs de placement : i) les fonds à rendement absolu (rendements positifs quelles que soient les conditions du marché); et ii) les stratégies de type alpha, qui visent à surpasser un indice de référence sur une longue période, du point de vue du rendement absolu ou ajusté au risque. Nous constatons que les stratégies de type alpha sont plus courantes, ce qui dépend peut-être des restrictions réglementaires relatives à la vente à découvert (maximum de 50 % de la valeur brute).

En ce qui concerne les catégories d’actif, les plus répandues sont les fonds d’actions, suivis des fonds à catégorie d’actifs multiples. Dans une majorité de cas, les fonds d’actions ont pour objectif de placement la génération d’alpha. Les fonds à catégories d’actifs multiples tendent à avoir un objectif de rendement absolu. Nous sommes un peu étonnés du faible nombre de fonds axés sur les stratégies de titres à revenu fixe. Il semble y avoir une forte demande de produits visant à améliorer le rendement en raison de la faiblesse des taux et des besoins démographiques.

La majorité des fonds sont assortis d’une prime de performance (30 fonds sur 42). Cette prime se situe généralement autour de 15 % ou 20 %, bien que quelques mandats de titres à revenu fixe l’établissent à 10 %.

Le produit est généralement conçu pour être facilement accessible aux investisseurs. Plus de la moitié des fonds exigent un placement initial minimal de seulement 500 $. Concrètement, tous les fonds offrent des droits de rachat quotidiens associés aux mêmes périodes de détention minimales que les fonds communs de placement traditionnels. De plus, ils sont offerts dans plusieurs séries (A, F, I, etc.) et dans le contexte de plans d’achat préautorisé et de programmes de retraits systématiques qui répondent aux besoins des investisseurs. Dans les faits, la liquidité et l’accessibilité ressemblent de près à ce qu’offrent les fonds communs de placement traditionnels, comme prévu.

Analyse de la structure tarifaire

La tarification a constitué un point de discussion clé pour les sociétés de placement qui envisageaient d’offrir des fonds communs de placement non traditionnels. Les honoraires de gestion de base moyens sur un fonds de série F (sans commission de suivi) sont de 0,91 %. Ils tournent autour de 0,9 % à 1,0 % pour la majorité des fonds. C’est à peu près la tarification que nous attendrions de la plupart des nouveaux produits de fonds d’actions.

Nous avons recensé un total de 13 fonds utilisant un barème d’honoraires de rendement comme celui des fonds de couverture traditionnels, c’est-à-dire que le fonds gagne des commissions de performance s’il génère des rendements positifs par rapport à un seuil d’application perpétuel.

D’autre part, un nombre appréciable de fonds (10) utilisent des indices de référence relatifs. Les indices de référence courants comprennent l’indice composé de rendement global S&P/TSX et les indices FTSE des obligations du gouvernement du Canada. Ces fonds suivent également une méthodologie de seuil d’application des commissions de performance perpétuel, qui offre une prime seulement pour un rendement supérieur à celui des indices de référence à long terme constant d’une année à l’autre (tout manque à gagner au cours d’une année donnée doit être récupéré dans les années subséquentes pour que la prime de performance soit accordée).

L’autre barème d’honoraires de rendement que nous avons observé repose sur un taux de rendement minimal fixe, mais il se rencontre plus rarement, puisque seulement 5 fonds utilisent un tel taux. La fourchette de taux de rendement annuel minimal varie de 2 % à 6 %.

Comment se porte le rendement jusqu’à maintenant?

Selon nous, il vaut la peine d’examiner le rendement des fonds même si leurs antécédents sont très courts, afin de vérifier si les fonds communs de placement non traditionnels font ce qu’ils sont censés faire. Après tout, le rendement représentera l’un des principaux facteurs de la demande future. Nous avons utilisé les valeurs liquidatives quotidiennes des fonds créés avant le 1er janvier 2019 afin de calculer les rendements cumulatifs et l’écart-type des rendements quotidiens.

Les fonds à rendement absolu génèrent des types de rendements que nous estimons attrayants. Le rendement moyen est en voie d’atteindre un taux annualisé dans les environs de 6 % à 8 %, un résultat analogue au rendement boursier normalisé, et les fonds y parviennent en maintenant une volatilité qui se rapproche davantage de celle d’un indice obligataire que de celle d’un indice boursier. La fourchette de rendements et de volatilité permet de croire que les fonds ne prennent aucun risque excessif.

La performance des fonds que nous avons classés dans la catégorie des fonds alpha d’actions s’avère tout aussi encourageante. Les fonds sont généralement conçus de manière à privilégier le long terme (bêta positif), mais en maintenant une volatilité inférieure à celle du marché. Par conséquent, nous ne pensons pas que le rendement moyen égalera celui des indices boursiers en cette année où l’indice composé de rendement global S&P/TSX et l’indice S&P 500 ($ CA) sont en hausse de 19 % et 19 %, respectivement, depuis le début de l’année. Nous prévoyons toutefois que la volatilité du rendement, que nous mesurons en fonction de l’écart-type des rendements quotidiens, demeurera inférieure à celle des indices boursiers. C’est exactement ce que nous avons constaté dans les résultats cumulatifs. Nous croyons que les rendements relatifs des fonds alpha d’actions pourraient s’améliorer dans un marché stationnaire ou à la baisse.

Nos conclusions relatives aux fonds alpha de titres à revenu fixe s’apparentent à celles relatives aux fonds alpha d’actions. Bien qu’ils n’aient pas suivi le rythme du marché haussier depuis le début de 2019, les rendements ont été intéressants et ont présenté une volatilité moindre dans la plupart des cas. Bref, ces fonds font ce pour quoi ils ont été conçus : produire un rendement attrayant à moindre risque.

Et ensuite? Croissance du marché des placements non traditionnels

Un certain nombre de facteurs pourraient aider le marché des fonds communs de placement non traditionnels à devenir le marché de 50 G$ à 100 G$ que nous avons imaginé au départ. Citons notamment une participation accrue des solutions gérées (fonds de fonds), qui représentent des actifs sous gestion de 555 G$; des efforts pour renseigner et sensibiliser les conseillers; des antécédents sur une plus longue période se traduisant par des cotes de risque plus favorable de la part des courtiers; le lancement de plus nombreux mandats non traditionnels présentés comme des produits de FNB; des exigences moins strictes en matière de compétences pour les planificateurs inscrits auprès de l’ACCFM; et un changement de conjoncture du marché qui confirme les avantages d’investir dans des stratégies non corrélées. Les bons ingrédients sont réunis pour stimuler la croissance des actifs sous gestion et un certain nombre d’événements potentiels sont susceptibles d’accélérer la croissance. Restez à l’affût.

Paul Holden
CIBC Capital Markets

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Les investissements de la famille fondatrice de Walmart https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-investissements-de-la-famille-fondatrice-de-walmart/ Wed, 04 Sep 2019 13:27:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60712 PLANÈTE FINANCE - À la tête d’une fortune colossale, les investissements de la troisième génération de la famille pourraient surprendre Sam Walton.

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Ben Walton, le petit fils de Sam, est propriétaire de Zoma Capital, un portefeuille de placements dont les stratégies au Colorado et au Chili sont axées sur l’énergie, l’eau, le développement communautaire, le perfectionnement de la main-d’œuvre et la santé mentale. Ses cousins Steuart et Tom ont acheté en 2017 Rapha, une marque britannique de matériel de cyclisme haut de gamme. Tom Walton est également le directeur général de RopeSwing, une société d’accueil basée à Bentonville, dans l’Arkansas, qui se consacre à la création d’événements culinaires, de divertissements et culturels.

Ces investissements tranchent avec ceux de la génération précédente qui étaient plus discrets. Les signes de l’influence des jeunes Walton sont surtout visibles dans la ville natale de la famille, Bentonville. Deux restaurants à la mode de la ville, le Holler, un établissement offrant des hamburgers à base de plantes et Undercroift, font tous deux partis de Ropeswing. En plus de la restauration, les deux frères ont aidé aux développements de pistes cyclables autour de la ville dans l’idée de faire de Bentonville un lieu de prédilection pour les cyclistes.

L’influence de la jeune génération est également visible dans le conseil d’administration de la fondation familiale dont trois des cinq membres sont issus de cette cohorte.

Alors que d’autres dynasties de riches concentrent leurs efforts dans l’entreprise qui a fait leur fortune, la famille Walton a longtemps imparti la gestion de Walmart à des gestionnaires professionnels. Deux membres de la famille font partie du conseil d’administration du détaillant, Steuart et son oncle Rob, mais la plupart des Walton concentrent leur énergie à l’extérieur de l’entreprise.

Cette formule doit leur réussir, car les héritiers de Sam Walton amassent des richesses à une échelle presque sans précédent. En un an, précisément depuis le classement des familles les plus riches du monde en juin 2018 à août 2019, la fortune de la famille Walton a augmenté de 39 milliards de dollars (G$). Autrement dit, chaque minute la famille gagne 70 000 dollars, par heure cela représente 4 M$ et donc les Walton ont cumulé environ 100 M$ par jour.

Leurs avoirs en dehors de Walmart

Pour l’instant, les avoirs de la famille à l’extérieur de Walmart ne représentent qu’une fraction de son patrimoine global. Walton Entreprises, la société d’investissement de Bentonville, détient une participation de 50 % dans Walmart, évaluée à environ 160 G$. Aujourd’hui, environ 40 milliards de dollars de la richesse de la famille sont détenus à l’extérieur des actions de Walmart, selon les calculs de Bloomberg.

Les documents déposés par l’Internal Revenue Service montrent comment 9 G$ de la fortune de Walton ont été déployés à la fin de 2016. Ils détaillent les investissements de 21 fiducies mises en place par les successions de la veuve de Sam, Helen et son fils John.

Il est intéressant de voir que parmi ces 9 G$, près de la moitié sont dans des fonds passifs. Ceux-ci représentent 4,1 G$. Ils sont stockés dans des véhicules tels que le Vanguard Emerging Markets ou le Northern Trust Russell Index. 2 G$ supplémentaires sont en fonds actifs. Environ 2 G$ de dollars sont investis dans des fonds de capital-investissement, des fonds de capital de risque et des fonds de couverture. Finalement, 1 G$ sont placés dans Walton Entreprises.

Pour obtenir la liste complète des placements détenus par ces fiducies, cliquez ici.

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Investissements records dans les placements alternatifs au Japon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/investissements-records-dans-les-placements-alternatifs-au-japon/ Wed, 07 Aug 2019 14:33:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60224 PLANÈTE FINANCE - Les caisses de retraite privées du Japon ont investi des sommes records dans les actifs non liquides ces dernières années. Un virage majeur pour des investisseurs qui ne sont pas reconnus pour leur audace, bien au contraire.

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Les régimes de retraite japonais allouaient 21,3 % de leurs portefeuilles aux actifs alternatifs en mars dernier, alors que cette proportion atteignait seulement 12,8 % cinq ans plus tôt, selon un rapport de JPMorgan Asset Management.

Pour faire de la place à des catégories d’actif comme les placements privés, l’immobilier et l’infrastructure, les caisses de retraite ont largement réduit leur exposition au revenu fixe, si bien que leur répartition en obligations japonaises est aujourd’hui inférieure à leur répartition en actifs non traditionnels, rapporte le Financial Times. Parmi les 116 caisses de retraite sondées par JPMorgan, les obligations japonaises ne constituent plus que 18,3 % des portefeuilles en moyenne.

La fin justifie les moyens

Ces données ont de quoi surprendre, alors que les régimes de retraite japonais…

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La Caisse de dépôt et placement investit 260 M $ dans l’énergie solaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-caisse-de-depot-et-placement-investit-260-m-dans-lenergie-solaire/ Mon, 13 May 2019 17:19:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=58523 La Caisse de dépôt et placement du Québec a annoncé lundi avoir allongé un prêt de 150 millions de livres, soit environ 260 millions de dollars canadiens (M$), pour financer un portefeuille d'actifs solaires détenus et exploités par la société britannique Lightsource BP.

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La facilité sera d’abord utilisée pour financer un portefeuille diversifié composé de plus de 100 projets d’énergie solaire situés dans divers pays et totalisant plus de 700 mégawatts, a précisé la Caisse dans un communiqué.

La Caisse pourrait réaliser des investissements additionnels pour soutenir certains actifs développés par Lightsource, une entreprise spécialisée dans le financement, le développement et l’exploitation à long terme de projets d’énergie solaire.

Lightsource, dont la fondation remonte à 2010, est active en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie-Pacifique et dans les Amériques. Elle s’occupe d’actifs dont la capacité solaire atteint plus de deux gigawatts, et espère atteindre dans les cinq prochaines années une capacité solaire opérationnelle d’environ dix gigawatts.

Cet investissement permet à la Caisse de dépôt et placement du Québec de se rapprocher de son objectif visant une transition vers une économie sobre en carbone. Elle a rehaussé à la fin mars sa cible pour ses actifs sous gestion sobres en carbone, pour la faire passer de 26 G$ $ à 32 G$ d’ici 2020. La Caisse a en outre indiqué qu’elle voulait réduire son empreinte carbone de 25 pour cent par dollar investi d’ici 2025.

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Le secteur canadien des fonds de couverture poursuit son évolution https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/le-secteur-canadien-des-fonds-de-couverture-poursuit-son-evolution/ Fri, 05 Apr 2019 13:04:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=57580 ZONE EXPERTS - Lorsque l'Alternative Investment Management Association (AIMA) a ouvert une agence au Canada, il y a 16 ans, le secteur des fonds de couverture n'en était qu'à ses débuts et était encore bien modeste.

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En 2003, l’AIMA comptait « seulement » 38 sociétés membres au Canada et de nombreuses sociétés de gestion d’actifs alternatifs étaient des fournisseurs de produits de niche pour les clients fortunés de high-net-worth (HNW). Aujourd’hui, avec plus de 160 sociétés membres, la plupart de nos membres canadiens continuent à être dédiés à des clients institutionnels et une véritable clientèle de particuliers continue d’émerger.

Le prochain stade de transformation de l’industrie se révèle comme une phase principalement axée sur le client et sur la technologie.

Le Canada est bien placé pour prospérer au cours de cette prochaine phase d’innovation, car notre pays est depuis longtemps un pionnier dans le domaine des fonds de couverture et des fonds alternatifs. Qu’il s’agisse de contrats à terme gérés, de billets sous gestion, d’autres produits structurés ou de stratégies hybrides qui intègrent la dette privée, les fonds négociés en Bourse (FNB) et d’autres titres, l’industrie alternative canadienne s’est toujours distinguée comme étant innovatrice et ouverte à une diversité d’investisseurs et non seulement à une clientèle fortunée.

Cette même innovation sera la clé d’un succès durable de l’industrie alternative au fur et à mesure de sa croissance et de son évolution.

Tant au Canada qu’à l’étranger, les sociétés de gestion de placements alternatifs évoluent rapidement pour répondre aux demandes et aux attentes changeantes des clients. Le rythme des changements technologiques, par exemple la montée de l’intelligence artificielle et d’autres technologies révolutionnaires, poussent les sociétés de fonds de couverture à réévaluer les personnes qu’elles embauchent, la façon dont elles exercent leurs activités et leur façon d’investir.

De l’intelligence artificielle aux stratégies basées sur des algorithmes, en passant par les cryptomonnaies et la gestion automatisée de portefeuille, la prochaine itération d’offres alternatives doit innover pour conserver son avantage concurrentiel. Dans le même temps, les fonds de couvertures doivent faire face à une demande croissante des investisseurs pour des considérations ESG et des investissements plus responsables. Les fonds spéculatifs ne doivent plus seulement faire mieux, ils doivent aussi faire le bien.

Une large clientèle de particuliers est également en train d’émerger alors que les changements réglementaires en cours entraînent une augmentation du nombre de produits de type fond de couverture accessibles à tous les investisseurs. Les modifications apportées par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) à la réglementation actuelle sur les placements dans des fonds alternatifs changent déjà la donne. Les modifications au Règlement 81-102 permettent d’offrir des fonds alternatifs canadiens avec un prospectus simplifié, une notice annuelle et des fiches de renseignement sur les fonds, tout en respectant un cadre réglementaire complet, comme c’est le cas avec les fonds communs de placement.

Ces modifications réglementaires sont importantes pour l’industrie canadienne des produits alternatifs, car elles l’ouvrent à tous les investisseurs particuliers, ce qui permettra à la part des placements alternatifs de croître et donnera aux conseillers et à leurs investisseurs un meilleur accès à des produits susceptibles d’offrir la diversification, une réduction des risques et des rendements non corrélés. Cela exige naturellement plus de transparence à tous les niveaux, ce que les nouvelles règles de la CSA et l’évolution de la technologie au sein de l’industrie espèrent justement permettre.

Toutefois, la pédagogie sera primordiale, car les conseillers et les investisseurs navigueront dans une mer de nouveaux produits. L’AIMA, tant à l’échelle mondiale qu’au Canada, s’efforce constamment d’adopter de saines pratiques en matière de diligence raisonnable, de signalements, de gestion des risques, de cybersécurité et d’autres aspects de l’industrie qui ne sont peut-être pas aussi familiers à l’ensemble des investisseurs. Cela doit également comprendre de multiples ressources pour informer les conseillers sur la façon dont les solutions alternatives peuvent s’intégrer dans un portefeuille large et équilibré et les aider à comprendre la diligence raisonnable appropriée lorsqu’ils évaluent ces produits.

Dans l’ensemble, le secteur de la gestion alternative connaît une transformation importante, et le moteur qui l’a propulsé jusqu’ici n’est vraisemblablement plus celui qui le fera avancer pour la suite des choses. Les chefs de file de l’industrie le reconnaissent et comprennent qu’ils devront adopter l’innovation et le changement pour survivre, tout comme l’AIMA au Canada compte bien saisir l’occasion, aux côtés de ses membres, afin de contribuer à construire cette nouvelle voie.

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Un intérêt croissant pour les placements alternatifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-interet-croissant-pour-les-placements-alternatifs/ Thu, 31 Jan 2019 13:09:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=55948 Ces derniers mois, les marchés ont connu une assez grande volatilité. Les investisseurs sont maintenant moins disposés à prendre des risques et recherchent davantage de stabilité dans leurs rendements et donc, dans leur portefeuille.

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Dans le secteur institutionnel, considérant la difficulté que rencontrent les classes d’actifs traditionnelles pour générer un rendement adéquat et plus prévisibles, on observe une croissance de l’allocation vers des solutions alternatives, par exemple les énergies renouvelables et la dette privée, a indiqué Monei Pudumo-Roos, de Ngwedi Investment Managers lors d’une table ronde Opalesque tenue à Cape Town en Afrique du Sud en janvier 2019.

L’investissement est, toujours et partout, un compromis entre le risque et la récompense, rappelle Raphael Nkomo, de Ngwedi Investment Managers.

Selon lui, il est « maintenant établi que le véritable alpha est très difficile à générer et que ce que les gestionnaires les plus actifs appellent alpha est davantage du bêta intelligent ou simplement du bêta déguisé ». Après avoir pris en compte la plupart des facteurs de risque ou des primes sous-jacents, le véritable alpha est au pire inexistant et au mieux statistiquement non significatif, affirme-t-il.

Raphael Nkomo est d’avis qu’à mesure que les promoteurs de pensions prendront davantage conscience de ces subtilités, « la véritable conversation sur les investissements se concentrera sur la constitution de portefeuilles de clients exposés explicitement à des risques connus (comme la valeur, la qualité, la dynamique, etc.) et sur la manière d’obtenir une compensation équitable pour cette exposition tout au long du cycle économique ». Pour cette raison, il s’attend à ce que nous assistions à une croissance significative des solutions de remplacement. À cet égard, les fonds et les agrégateurs d’actifs ont tendance à surpondérer leurs allocations en faveur de solutions de titres à revenu fixe. Ils recherchent également davantage des types de crédit à court terme pour ne pas assumer le risque de duration.

Les fonds de pension (publics et privés) et les particuliers fortunés ont été les premiers à se tourner vers le marché privé, affirme Pawan Singh de Sanlam Investments. Jusqu’à récemment, la Bourse offrait un bon rendement aux investisseurs, donc ceux-ci n’avaient pas de raisons de s’orienter vers les marchés privés ou de rechercher d’autres solutions de remplacement, rappelle-t-il. Cependant, avec la baisse de la croissance des classes d’actifs traditionnels, les investisseurs ont commencé à regarder du côté des placements alternatifs et des marchés privés. Afin de générer un rendement à long terme, ils ont commencé à prendre en compte les classes d’actifs faiblement corrélées.

« Nous voyons de plus en plus d’investisseurs s’ouvrir à l’idée d’avoir des portefeuilles de marchés privés aux côtés de leurs fonds publics », affirme Pawan Singh.

De même, il estime que lorsque la tendance se renversera et que les marchés cotés redeviendront à la mode, les investisseurs ne voudront plus abandonner totalement les marchés privés. Ainsi, ces deux stratégies coexisteront tout comme les stratégies actives et passives coexistent déjà.

La montée en puissance de l’investissement d’impact, tout comme la manière dont la génération du millénaire aborde le secteur des investissements contribuent également à cette situation.

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Petit questionnaire pour mieux comprendre les placements alternatifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/petit-questionnaire-pour-mieux-comprendre-les-placements-alternatifs/ Fri, 16 Nov 2018 15:12:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=52980 ZONE EXPERTS - Les fonds spéculatifs ont été souvent été mal compris dans le canal de détail, en particulier après la crise financière. Parmi les problèmes fréquemment cités, mentionnons la perception d'un rendement médiocre, des frais plus élevés, des cotes de risque injustifiées, des formalités administratives supplémentaires et des contraintes internes en matière de répartition.

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Alors que les investisseurs institutionnels ont tendance à avoir une allocation de 25 à 50 % en placements alternatifs, les investisseurs canadiens de détail HNW n’y ont généralement alloué que 5 à 10 %, voire pas du tout.

Si l’on regarde ailleurs dans le monde, 36 % des conseillers aux particuliers aux États-Unis et en Europe utilisent aujourd’hui les investissements alternatifs (40 fonds ACT et UCITS alternatifs en grande partie) et 16 % disent qu’ils prévoient de le faire dans l’avenir. Alors que la fin du cycle économique approche à grands pas dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, il est essentiel que les conseillers et les investisseurs aient accès à la diversification, à la réduction des risques et aux rendements non corrélés que procurent les placements alternatifs.

L’innovation apportée par les fonds communs de placement alternatifs nouvellement approuvés facilitera l’accès des investisseurs de détail à ces avantages, tout en amplifiant le besoin de formation tant pour les conseillers que pour les investisseurs. Il sera primordial d’établir des attentes réalistes quant au rôle que ces stratégies jouent dans un portefeuille. Ces stratégies ne visent pas à capter le bêta du marché. Elles visent à atténuer la volatilité du portefeuille tout en produisant stratégiquement (et tactiquement) de l’alpha.

Comme pour tout investissement, la diligence raisonnable du gestionnaire de placements alternatifs et sa stratégie sont cruciales. L’AIMA a récemment publié ces questions de diligence raisonnable que les conseillers peuvent poser au grossiste en fonds ou au gestionnaire de portefeuille lorsqu’ils évaluent à la fois les produits d’investissement alternatifs offerts par prospectus et par notice d’offre.

Considérations relatives à la diligence raisonnable d’AIMA pour les conseillers en placement de détail

Gestion des investissements

  • Quels sont les antécédents et l’expérience du gestionnaire de placements et de l’équipe de placement ?
  • Quelle est la gouvernance qui encadre le gestionnaire de placements et l’équipe de placement ?
  • Quelles sont les caractéristiques de la culture du gestionnaire de placements en termes de conformité ?
  • Quels sont les cadres de gestion des risques en place (attachements hiérarchiques indépendants, gestion du risque opérationnel, conflits d’intérêts, etc.
  • Les membres de la haute direction de la gestion de placements, les gestionnaires de portefeuille ou des administrateurs du fonds investissent-ils personnellement dans le fonds ?

Stratégie

  • Quels sont l’objectif de placement et les principales stratégies de placement du fonds ?
  • Les objectifs de la stratégie de placement ont-ils changé au cours des cinq dernières années ?
  • D’où proviennent les données de position sous-jacentes, les données du marché et les modèles sous-jacents de cette stratégie ? Quelles sont les limites de position ?
  • Qui prend les décisions concernant la gestion de portefeuille et comment sont-elles prises ?
  • Quelles sont les antécédents de performance ? Dans quels types de marchés cette stratégie devrait-elle se surpasser ou être en sous-performance ?
  • Quelle(s) méthode(s) le gestionnaire de placements utilise-t-il pour mesurer le risque total d’un portefeuille qui utilise cette stratégie ?
  • Quel levier financier le fonds utilise-t-il en moyenne ? Quelles sont les limites ? Quelles sont les sources ?
  • Y a-t-il des contraintes de capacité ?
  • Quelles sont les documents d’offre, conventions de souscription et processus d’achat et de rachat ? Quelles sont les frais ? Quelles sont les commissions de performance et méthodologie de calcul ?
  • Quelle sont la politique et la fréquence d’évaluation ?
  • Combien de temps faudrait-il, dans des conditions de marché normales et des conditions de marché difficiles, pour liquider le fonds sans encourir de coûts inhabituels ?
  • Quelles données sur le portefeuille le gestionnaire de placements fournit-il aux investisseurs, à quelle fréquence et avec quel délai ?
  • Qui sont les prestataires de services externes du fonds (c.-à-d., courtier principal, vérificateur, dépositaire, administrateur, juriste) ?

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La SOGP nomme un nouveau directeur des placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-sogp-nomme-un-nouveau-directeur-des-placements/ Wed, 04 Jul 2018 12:58:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=49404 NOUVELLES DU MONDE - La Société ontarienne de gestion des placements (SOGP) nomme Jean Michel comme directeur des placements.

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Jean Michel occupera ce poste dès le 3 juillet 2018, il relèvera alors de Bert Clark, président et chef de la direction, et travaillera au bureau torontois de la SOGP.

« La portée et le mandat de la SOGP sont passionnants, et j’ai hâte de créer une organisation de renommée internationale qui fournit des fonds au secteur public en Ontario et les accompagne de services exceptionnels en gestion des placements. Les placements constitueront la priorité dans nos réflexions », a affirmé Jean Michel.

Avant d’occuper ce poste, Jean Michel était premier vice-président, Déposants et Portefeuille global pour la Caisse de dépôt de placement du Québec (CDPQ) pendant deux ans où il a géré l’offre de service de la Caisse et les relations clients et a supervisé la répartition d’actifs et les activités de constitution de portefeuille global.

Jean Michel a également été président de la division Placement des caisses de retraite d’Air Canada de 2009 à 2016. Dans le cadre de son travail, il a supervisé toutes les activités de placement des 14 régimes retraite d’Air Canada, renforçant ainsi la santé financière de ces régimes, et a mis au point une stratégie d’investissement.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Jean Michel dirigera l’équipe de placement de la SOGP. Il aura la charge de concevoir et supervise l’ensemble des activités de placements de la société. Il supervisera aussi la recherche de partenariats stratégiques pour la SOGP.

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Vos clients s’intéressent aux obligations vertes? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/vos-clients-sinteressent-aux-obligations-vertes/ Thu, 10 May 2018 12:50:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=48053 FI RELÈVE – Avec les changements climatiques, de plus en plus d’investisseurs s’intéressent aux obligations vertes. Mais pourquoi ces obligations sont-elles si prisées?

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Le marché des obligations vertes est en pleine expansion. L’année passée, les émissions d’obligations vertes à l’échelle mondiale ont totalisé 156,9 milliards de dollars américains (G$ US) et les experts prévoient qu’elles atteignent les 200 G$ US en 2018 selon un rapport de l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM).

Roger Beauchemin, président et chef de la direction chez Addenda Capital, souligne que les obligations vertes ont déjà franchi le cap des 2 G$ au Canada pendant les cinq premiers mois de 2018.

«Deux milliards de dollars, c’est plus que toute l’année dernière, souligne-t-il. Et le Canada, ça représente quoi? 2% de la capitalisation mondiale au niveau des actions?»

Pour le président d’Addenda Capital, ces obligations offrent de nombreux avantages. Le point le plus important étant qu’elles offrent des bénéfices sociaux en plus d’un rendement financier.

«Ça donne un pourquoi au placement. Ce n’est pas juste un rendement financier pour le client, mais ça lui donne en plus le sentiment d’avoir participé à changer les choses.»

Pour le conseiller, cela lui permet de montrer à son client la raison du placement. «Quand un conseiller dit au client, voici ce que je fais, c’est une chose; mais quand on explique au client pourquoi on fait les choses, ça devient bien plus accrocheur», estime Roger Beauchemin.

Davantage de travail?

Émettre une obligation représente plus de travail pour un émetteur, tient à préciser Roger Beauchemin. Les émetteurs ne doivent pas seulement payer les intérêts, mais également démontrer que le produit des obligations à bel et bien mené à certains projets.

Pour le conseiller, c’est aussi un travail d’analyse différent. Bien qu’un émetteur affirme que son obligation soit verte, souvent, il faut s’en assurer. Pour les standards de qualité, si ce qui semble primer sont les Green Bond Principles, beaucoup de conseillers ont leurs propres critères. Ainsi, Addenda Capital a sa propre analyse et classe chaque obligation avec un code de couleurs.

«Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu, explique Roger Beauchemin. On regarde le gain énergétique, si la baisse d’émission de gaz à effet de serre est notable et la reddition de compte est très importante.»

Pour le moment, la majorité des émetteurs sont du secteur public, mais il est possible que des sociétés décident, par exemple, de lancer un projet pour abaisser leur empreinte carbone. À ce moment-là, «il faudra non seulement faire attention à la teneur verte de l’émission, mais également à la qualité du crédit de l’entreprise, prévient Roger Beauchemin. Le travail de validation est double lorsqu’il s’agit d’obligations du gouvernement».

Des risques équivalents

Roger Beauchemin estime que les risques concernant les obligations vertes sont plus ou moins équivalents à ceux des autres obligations. La plupart des émetteurs sont déjà connus, donc les investisseurs connaissent leur cote de crédit.

S’il y a moins de liquidités sur le marché des obligations vertes, Roger Beauchemin souligne que pour le moment il est «plus facile de vendre ce genre d’obligations que d’en acheter». S’il avoue que le contexte du marché est favorable dans les dernières années, il estime que les risques ne seraient probablement pas plus élevés que pour les autres obligations dans un contexte de récession.

Au niveau de la volatilité, cela dépend où se trouve l’émission sur la courbe. Plus l’émission est longue, plus elle a de la chance d’être volatile. «Encore que ça dépend de ce qui se manifeste dans le marché au niveau des changements de taux d’intérêt», déclare le président d’Addenda Capital.

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