Marché boursier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Jan 2024 12:17:24 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Marché boursier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 3iQ acquise en partie par Monex Group   https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/3iq-acquise-en-partie-par-monex-group/ Tue, 09 Jan 2024 12:17:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98334 Ce qui lui vaudra une présence mondiale.

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La société de courtage japonaise Monex Group a annoncé qu’elle allait acquérir une participation majoritaire dans la société d’investissement en cryptoactifs 3iQ, basée à Toronto, ainsi que dans toutes ses filiales. L’achat d’actions en espèces, qu’un rapport de Reuters évalue à 39,8 millions de dollars américains (M$), devrait être finalisé en février.

Monex Group propose des services de courtage en ligne, d’échange de cryptomonnaies et de gestion d’actifs au Japon. Yuko Seimei, PDG de Monex Group, a déclaré dans un communiqué que l’acquisition de 3iQ aiderait Monex à développer ses activités de gestion d’actifs. « Nous visons à atteindre une forte croissance en capturant les besoins de gestion d’actifs cryptographiques des investisseurs institutionnels et des échanges d’actifs cryptographiques dans le monde entier », a déclaré Seimei.

Une fois l’achat d’actions terminé, 3iQ collaborera avec Coincheck, la bourse de cryptomonnaies de Monex Group basée à Tokyo qui compte 1,8 million de comptes, afin de créer des produits de cryptoactifs pour les investisseurs institutionnels, a déclaré Frederick T. Pye, président-directeur général de 3iQ, dans un communiqué.

Outre la distribution de 3iQ à l’extérieur du Canada, l’accord aidera également la société canadienne d’investissement en cryptoactifs à lancer de nouvelles unités commerciales pour soutenir les partenaires institutionnels et investir dans la formation et la recherche sur les actifs numériques, a déclaré un porte-parole de 3iQ à Investment Executive.

3iQ affirme avoir lancé les premiers fonds réglementés cotés en bourse pour Bitcoin et Ethereum en Amérique du Nord, et a été la première à introduire des FNB de Bitcoin et d’Ethereum à la Bourse de Toronto.

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Comment battre l’indice obligataire Univers canadien avec moins de risque? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/bertrand-larocque-et-marc-st-pierre/comment-battre-lindice-obligataire-univers-canadien-avec-moins-de-risque/ Mon, 27 Feb 2023 13:00:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92066 ZONE EXPERTS - La structure des faibles taux obligataires est le nouveau « Game changer ».

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Depuis le sommet des taux d’intérêt en 1981, il est plus que jamais évident que l’année 2022 représente un « Game changer » dans la tendance des taux d’intérêt.

Le graphique ci-bas illustre qu’au cours des 4 dernières décennies, il suffisait de garder les obligations jusqu’à échéance, pour obtenir des rendements intéressants. C’est qu’après avoir atteint un sommet de 17 % en septembre 1981, les taux sur les obligations d’échéance 10 ans du gouvernement canadien ont touché un creux de 0,50 % en juillet 2020, en pleine pandémie.

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La surperformance des obligations à long terme ne peut plus se poursuivre comme par le passé.

Depuis 40 ans, les vendeurs d’obligations ont profité de la tendance des taux à la baisse, pour les vendre à prime, en raison de leur appréciation de valeur. Les investisseurs ont pu exploiter à leur avantage la relation inverse entre les mouvements de taux d’intérêt et le prix des obligations. Ce sont les échéances les plus longues qui ont bénéficié le plus de la tendance à la baisse depuis 1981.

Mais la tendance des taux d’intérêt s’est maintenant inversée, comme ont pu l’observer les investisseurs obligataires durant la chute de -11,7 % de l’indice Univers en 2022.

La valeur des titres à revenu fixe est influencée par leur échéance, le taux d’intérêt lié à l’obligation, le crédit de l’emprunteur, et même le taux de change lorsque l’obligation est libellée en monnaies étrangères. C’est donc en décortiquant la composition de l’indice obligataire canadien de référence (« benchmark »), qu’on peut mesurer la performance des gestionnaires d’obligations.

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En examinant la répartition de l’indice obligataire canadien Univers au 31 décembre 2022, le tableau plus haut nous enseigne 3 caractéristiques importantes :

  1. Les obligations gouvernementales représentent 74 % de l’indice, comparativement à seulement 26 % pour les obligations corporatives.
  2. Les gouvernements accaparent la très grande partie des émissions d’obligations à moyen et à long terme, mais ce sont les provinces qui émettent le plus d’obligations avec des échéances de 10 ans et plus.
  3. Quant aux émetteurs corporatifs, leurs emprunts obligataires sont davantage à court terme (1-5 ans).

Que nous indique la nouvelle conjoncture, pour la construction d’un portefeuille d’obligations en 2023?

Les interventions des banques centrales, depuis la crise financière de 2007-08, et plus récemment durant la pandémie, ont poussé les taux obligataires à des niveaux artificiellement bas pendant trop longtemps. Un contexte qui a favorisé la recrudescence de l’inflation depuis le printemps 2021, avec pour résultat que les taux obligataires se retrouvent aujourd’hui en bas du taux d’inflation. Une situation qui ne peut pas durer.

Les taux obligataires devront s’ajuster, de sorte que les rendements en revenu fixe devraient demeurer bas au cours des prochaines années, rendant les obligations à long terme particulièrement vulnérables à des hausses de taux. Aussi, dans le contexte de lutte à l’inflation, les obligations à long terme émises par les gouvernements comportent plus de risques, compte tenu de l’énorme dette à financer.

Il faut donc revoir la stratégie en obligations. Une approche indicielle visant à calquer l’indice Univers ne convient plus. Il est essentiel de :

  1. Raccourcir la durée des portefeuilles d’obligations.
  2. Réduire la pondération en obligations gouvernementales.

En comparant la performance des obligations corporatives à court terme avec celle de l’indice Univers, pour la période de 2006 à 2022, on observe que leurs performances ont été identiques, mais que les obligations corporatives ont été plus stables (voir tableau plus bas).

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En augmentant le poids des obligations corporatives à court terme dans un portefeuille obligataire, on augmenterait donc à la fois ses possibilités de rendement et sa stabilité. C’est ce que nous montre un portefeuille réparti également (50 % – 50 %) dans les deux indices.

En résumé :

  • Avec une durée de 7,3 années, la variabilité de l’indice Univers est trop élevée.
  • L’importance relative des obligations gouvernementales dans l’indice obligataire contribue à allonger sa durée.
  • Les obligations corporatives à court terme (1 à 5 ans) offrent un rendement supérieur aux obligations gouvernementales, pour des durées identiques.
  • Quant au risque de crédit, il est relativement limité, puisque plus de la moitié du sous-indice corporatif est composé d’obligations émises par des institutions financières canadiennes.
  • Le risque de récession ne pouvant être ignoré, il est de bonne gestion de maintenir un certain niveau d’obligations gouvernementales dans le portefeuille.

En conclusion, la combinaison de 50 % de l’indice obligataire Univers avec 50 % d’un portefeuille d’obligations corporatives de qualité à court terme, permet de réduire le poids des obligations gouvernementales de 73 % à 37 %. Dans le nouveau portefeuille, les titres corporatifs augmentent à 63 %. Ses caractéristiques seraient une durée plus courte, une plus faible variabilité et une espérance de rendement comparable. Comme on peut le constater durant les 17 années d’observation sur le graphique plus bas, le portefeuille suggéré a mieux performé que l’indice Univers lors de périodes de hausse des taux obligataires; en 2013, 2021 et 2022. Les avantages du portefeuille suggéré offrent une solution au « Game changer » des faibles taux d’intérêt en période inflationniste, qui force le réajustement de la structure des taux obligataires.

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Marc St-Pierre, M. Sc. Économie, CFA
Bertrand Larocque M. Sc. Économie, Pl. Fin.

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Les fonds technologiques cherchent un rebond après une année 2022 difficile https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fonds-technologiques-cherchent-un-rebond-apres-une-annee-2022-difficile/ Wed, 22 Feb 2023 12:04:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91999 Même les stratégies conservatrices ont ressenti la douleur l’année dernière.

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Il existe plusieurs approches principales pour investir dans la technologie, qui reste le plus grand secteur au monde en termes de capitalisation boursière. Ce que les différentes stratégies avaient en commun en 2022, c’est que rien n’a fonctionné.

L’approche la plus diversifiée et généralement la moins coûteuse est une stratégie gérée passivement qui suit un indice de référence du marché. L’indice Nasdaq-100, à forte composante technologique, est souvent considéré comme un indicateur de ce secteur et constitue la référence pour de nombreux FNB indiciels et fonds communs de placement. Le FNB BMO Nasdaq 100 Equity Index, par exemple, a perdu 28 % l’an dernier tout en facturant des frais de gestion relativement modestes de 0,35 %.

Au sein du camp actif, deux approches s’opposent. L’un met l’accent sur les sociétés rentables à grande capitalisation, tandis que l’autre se concentre sur les sociétés innovantes à fort potentiel de croissance, mais souvent avec peu ou pas de bénéfices et des coûts de démarrage élevés.

Parmi les fonds technologiques gérés de façon plus conservatrice, il y a le Harvest Tech Achievers Growth & Income ETF, qui détient 20 actions à grande capitalisation à pondération égale qui ont un rendement des capitaux propres supérieur à la moyenne et des ratios cours/bénéfice et cours/croissance inférieurs à la moyenne. Pour réduire la volatilité et générer des revenus de primes, Harvest écrit des options d’achat couvertes sur jusqu’à 33% de chaque action.

Le FNB Harvest, qui facture des frais de gestion de 0,85 %, a été reconnu lors des Refinitiv Lipper Fund Awards 2022 comme le meilleur fonds d’actions sectorielles sur trois et cinq ans. Ce n’était pas une consolation pour les investisseurs qui détenaient le fonds, qui a terminé l’an dernier avec une perte de 32,2% en dollars canadiens, derrière le Nasdaq-100.

Pire encore, la performance épouvantable de certains des fonds les plus gérés de manière agressive. Parmi eux figurait le FNB Emerge ARK Global Disruption Innovation, dont les avoirs comprennent la génomique, l’intelligence artificielle, la technologie cloud et les applications technologiques autonomes.

Géré par ARK Investment Management LLC, basé à New York, le FNB a perdu 63,8% en 2022. Malgré un gain spectaculaire de 134,8 % en 2020, sa perte annualisée est de 12,2 % depuis sa création en juillet 2019.

Les gestionnaires actifs ont la souplesse nécessaire pour gérer le risque dans un environnement de marché en évolution rapide, a déclaré James Learmonth, gestionnaire de portefeuille principal chez Harvest Portfolios Group Inc. d’Oakville, en Ontario. Il gère Harvest Tech Achievers.

Compte tenu de la volatilité des marchés, Harvest continue d’adopter une approche « relativement conservatrice » en matière d’investissement technologique.

« Avec la détérioration de l’environnement macroéconomique que nous observons, nous ne voulons pas être trop agressifs face à cela », a déclaré Learmonth.

La hausse des taux d’intérêt a pesé lourdement sur les actions de croissance, les investisseurs évitant les entreprises non rentables qui brûlent leurs liquidités et actualisant la valeur de leurs bénéfices futurs potentiels.

« Plus vous avez besoin de capital, plus vous allez payer à mesure que les taux d’intérêt augmenteront », a déclaré Lisa Langley, chef de la direction et présidente d’Emerge Canada Inc., établie à Toronto, qui parraine les fonds communs de placement et les FNB Emerge ARK.

Du côté positif, a déclaré Langley, « le pic d’inflation est derrière nous » et les thèmes de croissance qui sous-tendent les stratégies Emerge ARK restent intacts. L’innovation devient encore plus importante pendant les périodes de faiblesse économique, a-t-elle ajouté, car les entreprises recherchent des solutions technologiques pour faire plus avec moins.

En novembre, BMO Investissements Inc. a également accordé son vote de confiance à la société d’investissement ARK dirigée par Cathie Wood, qui offre des services de génomique, d’Internet de prochaine génération et un vaste mandat d’innovation sous forme de fonds communs de placement ou de FNB BMO.

Les fortes baisses de l’année dernière ont créé des opportunités, a déclaré Jonathan Curtis, vice-président principal et gestionnaire de portefeuille du Franklin Equity Group à San Mateo, en Californie.

Pour les investisseurs à long terme, « le profil risque/rendement dans le secteur de la technologie est probablement le meilleur depuis plusieurs années », a déclaré Curtis. Parmi les thèmes prometteurs identifiés par les dirigeants de Franklin figurent les entreprises qui servent des clients commerciaux dans des domaines tels que les logiciels d’entreprise, le nuage, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, ainsi que la cybersécurité.

À l’inverse, l’équipe technique de Franklin anticipe une plus grande incertitude dans les segments axés sur les consommateurs tels que les jeux, l’informatique personnelle, le commerce électronique et la publicité numérique. « Nous nous attendons également à ce que les dépenses de consommation discrétionnaires s’affaiblissent à mesure que le chômage augmente et que l’épargne excédentaire des ménages qui s’était accumulée pendant la pandémie diminue dans un contexte d’inflation élevée persistante », a déclaré Curtis.

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Les options sur FNB https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/linstitut-canadien-des-derives-icd/les-options-sur-fnb/ Mon, 17 May 2021 12:03:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79648 ZONE EXPERTS - Selon le Conseil de l’industrie des options (OCC), la négociation d’options sur les fonds négociés en Bourse (FNB) est en plein essor.

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Alors qu’en l’an 2000, les FNB occupaient seulement 3% du marché total des options, on constate aujourd’hui que l’option la plus liquide sur le marché est celle sur le SPDR S&P 500 Trust, un FNB reprenant l’indice boursier S&P 500. Cette tendance ascendante se manifeste principalement chez les investisseurs institutionnels qui, davantage outillés et formés comprennent à un plus haut degré les mécaniques de ces dérivés.

Grâce à diverses stratégies, les investisseurs utilisent les options sur FNB pour profiter des mouvements de prix sans avoir à débourser pour le titre en question. L’achat et la vente d’options sur les FNB comportent donc d’innombrables avantages qui expliquent cet attrait, mais des risques imposants sont aussi liés à l’approche. Selon Érika Toth, Directrice, Ventes aux institutions et conseillers Est-canadien chez BMO Gestion mondiale d’actifs, le marché des options requiert un haut niveau de compréhension, sans quoi les risques inhérents pourraient porter préjudice.

Nonobstant la potentialité de complications bien présente, un grand profit peut être tiré de cette méthode de négociation. C’est donc dans l’intention d’obtenir une meilleure compréhension de cet univers qu’Érika Toth a accepté de s’entretenir avec l’Institut Canadien de Dérivés. Cette dernière, qui évolue dans le monde des produits dérivés et des options, nous parle non seulement des avantages et des écueils des transactions d’options sur FNB, mais aussi des stratégies idéales à mettre en pratique sur ledit produit financier.

Dans un premier temps, nous explique Érika Toth, il existe deux types d’options, soit les options d’achats et les options de ventes, plus communément dénommées Call et Put. Une option d’achat sur FNB donne à son détenteur le droit d’acheter le fonds avant une certaine date à un prix de levée spécifié, tandis qu’une option de vente offre au tenant le droit de se départir de ses parts. Les options sur les FNB fonctionnent comme les options sur actions traditionnelles. Le profit des négociants est établi en fonction du mouvement dans le prix du fonds sous-jacent.

Toujours selon notre spécialiste des produits dérivés, la négociation d’options sur ce véhicule d’investissement serait liée à des objectifs précis. Beaucoup d’investisseurs optent pour ce produit dans l’intention de protéger des FNB détenus contre une variation des cours boursiers.

Ainsi, si je possède des parts du ZSP (FNB BMO S&P500) ou du XIU (FNB ISHARES S&P/TSX 60), qui comptent parmi les FNB les plus importants et les plus liquides au Canada, et que j’anticipe une baisse du cours de 3% dans les prochaines semaines, il m’est possible d’acheter une option de vente. À la baisse du prix du FNB, ma perte en capital sera couverte par le profit fait sur l’achat de l’option. Or, lorsqu’un investisseur anticipe décemment les fluctuations boursières, l’effet de levier lié à la transaction d’options devient réellement intéressant.

« Les options procurent à l’investisseur un vaste choix de solutions dans la gestion de son portefeuille » souligne l’experte. Il peut augmenter le revenu de ses positions actuelles, permettre l’achat d’un FNB à un prix inférieur et même permettre à l’investisseur de se positionner dans la perspective d’un mouvement important du marché, même s’il ne sait pas quelle direction la Bourse empruntera. « Les options sur FNB sont sur un panier de titres, donc plus diversifiées et potentiellement moins volatiles et risquées relativement aux options sur les titres individuels » conclu-t-elle.

Qui plus est, à l’instar des options d’achat d’actions, les options de FNB exposent l’investisseur à des secteurs ou à des marchés entiers, mais minimisent le risque associé à une seule entreprise.

Certes, ce type de dérivé confère des opportunités de bénéfices importants. Pourtant, Érika Toth déconseille cette pratique aux investisseurs inexpérimentés. En général, rapporte-t-elle, ce sont plutôt les investisseurs institutionnels et les plus érudits qui transigent des options.

Pour celui qui investit individuellement, il faut d’abord être admissible pour procéder à l’achat ou à la vente de ce produit. Il faut avoir une autorisation précise lors de la demande d’ouverture d’un compte transactionnel. Sur le site de courtage direct de BMO par exemple, on retrouve une politique en 5 niveaux d’autorisations, basée entre autres sur les années d’expérience et la quantité d’actifs liquides à son compte. Cette mesure préventive vise à réduire les risques substantiels de la transaction d’options. Érika Toth souligne d’ailleurs qu’un des dangers des plus perfides est la perte totale de sa mise de départ.

Lors de l’acquisition d’une option d’achat notamment, si le prix du FNB en question n’atteint pas le cours initialement déterminé, 100% de l’investissement sera perdu. Cette dernière conseille donc aux investisseurs néophytes de prioriser l’achat de FNB individuel pour leur début en Bourse.

Si toutefois, quiconque estime avoir les acquis nécessaires pour transiger ce type d’instruments financier complexe, Érika Toth mentionne quelques critères de sélections quant aux choix d’une option. Au-delà de la sélection de l’actif, il est aussi inévitable de pleinement analyser les attributs de l’option, dont le mois d’expiration, le prix de levé et la prime de l’option. Ces caractéristiques sont non négligeables étant donné qu’elles sont liées directement au profit potentiel. Par exemple, le prix de levé détermine le prix auquel le titulaire de l’option peut acheter les parts du FNB. Si l’un détient une option d’achat sur le FNB ZSP à un prix de levée de 55 $, il pourra exercer l’option et ne payer que 55$ par part, quand bien même le titre s’échangerait à un cours plus élevé.

L’experte FNB nous indique également quelques paniers de titres les plus utilisés pour la négociation d’options en bourse canadienne. Listé premier en termes de volume, on retrouve le XIU ISHARES S&P/TSX-60, suivi du ZEB BMO équipondéré banques et du ZSP BMO S&P500. C’est d’ailleurs BMO qui est l’un des plus importants fournisseurs de FNB d’options au pays, avec plus de 7 milliards de dollars (G$) en actif sous gestion dans ce genre de stratégie. Qui plus est, selon un récent rapport de recherche de TD Securities publié par Andres Rincon et ses associés, les options sur les FNB indiciels et sectoriels sont les plus populaires, alors que les options sur revenus fixes (fonds d’obligations) se transigent en plus faible quantité.

Pour conclure, Érika Toth mentionne quelques enjeux et tendances futurs liés à cet instrument financier. Dans l’avenir, celle-ci estime qu’une croissance dans le volume d’options sur FNB est inévitable, principalement sur les FNB indiciels d’actions. Les options sur FNB ont connu une énorme croissance dans les 5 à 10 dernières années, autant dans la Bourse canadienne qu’américaine, et ce dynamisme devrait se poursuivre.

« Il s’agit d’un outil sous-estimé et, de plus en plus, les investisseurs vont comprendre que réside une meilleure diversification ainsi qu’une plus faible volatilité que dans les options sur les titres individuels » soutient Érika Toth. Cette dernière confirme d’ailleurs notre réflexion : l’avenir de la négociation boursière demeure dans les options et les FNB plutôt que dans la transaction d’actions individuelles.

En termes d’enjeux, c’est le manque d’éducation flagrant des investisseurs qui inquiète notre gestionnaire. Malgré la croissance du volume des options, beaucoup d’acteurs en bourse ne comprennent toujours pas comment les transiger ni comment appliquer les stratégies à des moments propices.

D’excellentes ressources éducatives sont régulièrement publiées par l’Institut Canadien des dérivés, La Bourse de Montréal, et l’Institut canadien des valeurs mobilières (ICVM) nous rappelle Érika Toth. Avec cet arsenal de documentation, l’investisseur friand des tendances boursières pourra transiger à bon escient.

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Doit-on craindre une bulle boursière ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/doit-on-craindre-une-bulle-boursiere/ Wed, 17 Feb 2021 14:54:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77971 La surchauffe observée sur les marchés boursiers pourrait en occasionner une, selon des experts.

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On répète souvent que nous sommes « tous dans le même bateau » depuis l’arrivée de la pandémie de COVID-19 en mars dernier, mais l’immense fossé qui sépare les données économiques sombres et la flambée des valorisations boursières suggère que certains Canadiens s’en tirent beaucoup mieux que d’autres.

Sur le plan financier, une grande partie de la population est épargnée par la crise ou se trouve même en meilleure forme. Le marché du logement est solide et ceux qui sont en mesure de travailler à distance ont amassé des montagnes d’argent. Ils consacrent notamment ces économies à des investissements qui dynamisent le marché.

Entre-temps, les mesures de confinement ont provoqué des perturbations majeures pour les travailleurs du secteur des services et d’autres secteurs qui ont été contraints de s’en remettre à l’aide gouvernementale.

« Tous les emplois qui ont été perdus dans le pays depuis le début de la crise, pas certains, tous, étaient dans des secteurs mal rémunérés et touchaient des emplois mal rémunérés », souligne Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de la Banque CIBC.

Les marchés boursiers nord-américains connaissent une période faste depuis mars, établissant de nouveaux records sur une base quasi quotidienne, même si la COVID-19 a frappé l’économie et terni les données sur l’emploi.

Certaines valorisations boursières ont grimpé en flèche alors que les marchés se remettaient de la correction provoquée par la pandémie en mars.

Les actions de Tesla ont bondi d’environ 1160 % au cours de la dernière année, tandis que celles de Shopify ont augmenté de 425 % et fait de la société d’Ottawa la plus grande valorisation boursière du Canada.

L’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto est en hausse de 65 % par rapport aux creux du mois de mars dernier et il affiche une croissance de 6,5 % depuis le début du mois de février. Le rebond a été encore plus marqué aux États-Unis, avec un gain de 73 % pour la moyenne Dow Jones, un de 79,5 % pour l’indice élargi S&P 500 et un d’environ 113 % pour l’indice composé du Nasdaq, à forte composante technologique.

Pourtant, le chômage demeure obstinément élevé. Le taux de chômage du Canada a atteint 9,6 % en janvier, alors que 212 800 emplois disparaissaient.

Une récession asymétrique

La déconnexion entre les districts financiers de Bay Street et Wall Street et Monsieur et Madame Tout-le-Monde n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée au cours de la « récession la plus asymétrique » de l’histoire du Canada, observe Benjamin Tal.

Les investisseurs de détail avec des soldes de trésorerie sains ont augmenté les volumes du marché et ont contribué à des achats frénétiques qui ont propulsé des actions comme celles de GameStop et BlackBerry.

Le Groupe TMX, qui exploite la Bourse de Toronto, a noté que, dans un contexte d’augmentation des volumes, la proportion des transactions au détail a culminé à 45 % du volume total des transactions en janvier, comparativement à une moyenne de seulement 35 % un an plus tôt.

« Les facteurs qui sous-tendent la vigueur du courtage de détail sont des moteurs qui vont perdurer pendant un certain temps », a récemment fait valoir le chef de la direction de TMX, John McKenzie, auprès d’analystes lors d’une conférence téléphonique pour discuter des résultats financiers du groupe.

Il a insisté sur l’environnement de faibles taux d’intérêt qui soutient les évaluations du marché, la culture du télétravail qui prévaut en ce moment et la croissance continue des applications de courtage de détail.

Une bulle historique?

Le célèbre investisseur Jeremy Grantham, qui a prédit certaines des bulles du passé, dit maintenant que le marché haussier qui a commencé en 2009 a « mûri pour devenir une bulle épique à part entière » avec « une surévaluation extrême, des augmentations de prix explosives, des émissions frénétiques et un comportement spéculatif des investisseurs à un niveau hystérique. »

« Je pense qu’on se souviendra de cet événement comme de l’une des grandes bulles de l’histoire financière, avec la bulle des mers du Sud, celle de 1929 et celle de 2000 », a-t-il écrit dans un commentaire publié sur le site web de son entreprise.

« Ces grandes bulles sont là où les fortunes se font et se perdent, et où les investisseurs démontrent vraiment la mesure de leur courage. »

Alors que certaines actions sont surchauffées et menacent d’éclater, Benjamin Tal ne croit pas que cela se produira sur l’ensemble du marché,

« Je pense que nous devons clairement faire la distinction entre les poches spéculatives dont tout le monde parle et le marché en général », a-t-il estimé.

« Bien sûr, il y a toujours des risques que (le marché) y soit entraîné, mais à ce stade, cela ne semble pas être un scénario raisonnable. »

Selon les observateurs, les relances budgétaire et monétaire massives soutiennent les marchés, à moins que les bénéfices des entreprises ne s’effondrent et que les banques centrales ne resserrent leurs politiques.

Malgré tout, le président de la Réserve fédérale des États-Unis, Jerome Powell, a indiqué cette semaine que la banque centrale resterait accommodante jusqu’à ce que l’emploi se rétablisse complètement.

Soulagement après GameStop

Erik Bregar, responsable de la stratégie de change à la Banque de change du Canada, croyait que la frénésie de l’histoire avec GameStop et les forums de Reddit pourrait éliminer un certain excès spéculatif du marché.

« Mais dès que ces actions se sont effondrées, tout le monde a poussé un soupir de soulagement et a de nouveau fait grimper le marché », a-t-il souligné lors d’une entrevue.

« Ce truc est difficile à éliminer. Je pense qu’il est possible de faire valoir fondamentalement que (le marché) ne devrait pas être aussi haut, mais il n’a pas encore été payant de miser contre ça. »

Il a ajouté qu’il y avait tout simplement trop de nouvelles positives et que des attentes largement répandues voulaient que l’économie mondiale soit forte au second semestre, à mesure que la vaccination contre la COVID-19 progressera.

« Je continue de croire que les actions représenteront une bonne valeur à mesure que nous avancerons ici tout au long de 2021 », a affirmé Mike Archibald, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF.

Selon lui, des liquidités illimitées et des personnes qui investissent à la Bourse leur argent supplémentaire économisé sont les principaux moteurs de croissance du marché.

En fait, le taux d’épargne et les dépôts en espèces ont augmenté de plus de 10 % au cours des deux derniers trimestres, le niveau le plus élevé jamais enregistré, a souligné Brian Belski, stratège en chef des placements chez BMO Marchés des capitaux.

« Oui, les valorisations semblent étirées à première vue, mais elles doivent également être considérées dans le contexte de taux d’intérêt historiquement bas et d’une faible inflation, des ingrédients qui devraient persister tout au long de 2021 et au-delà, à notre avis », a-t-il écrit dans un rapport.

« Vu sous cet angle, nous pensons qu’il n’est pas déraisonnable que la valorisation boursière se maintienne (voire augmente légèrement) par rapport à son niveau actuel. »

Perspectives positives à long terme

Certains domaines du marché, y compris les actions de cannabis, la cryptomonnaie et certaines parties du secteur de la technologie sont « frivoles », mais d’autres investissements restent attrayants, a estimé Mike Archibald.

« Dans l’ensemble, si vous regardez ce que j’appellerais des sociétés solides, des piliers (…), ces actions me semblent toujours à un prix raisonnable et je pense toujours qu’il y a un bon potentiel de hausse pour un certain nombre de ces entreprises. »

Il est naturel et sain pour les marchés de faire une pause après de fortes courses. Les marchés boursiers sont tournés vers l’avenir et anticipent la façon dont les choses se dérouleront dans le futur, et non où elles en sont actuellement.

« Si vous pouvez regarder au-delà des prochains mois, les perspectives s’annoncent extrêmement prometteuses », a fait valoir Candice Bangsund, gestionnaire de portefeuille pour Fiera Capital.

Une correction à court terme de 5 % à 10 % est possible et devrait être considérée comme une occasion d’achat, mais des dépenses massives placent un plancher sous les pieds de tout mouvement à la baisse, a-t-elle estimé.

En outre, nous ne saurons pas si nous sommes dans une reprise soutenue ou une bulle spéculative « avant que ce soit dans le rétroviseur », a souligné Kristina Hooper, stratège en chef du marché mondial chez Invesco, dans une note.

« Et cela n’a pas vraiment d’importance pour les investisseurs à long terme. La réalité est que les rebonds et les corrections du marché se produisent, mais la ligne de tendance des actions à long terme est à la hausse. »

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À l’orée d’une reprise économique, vaut-il mieux opter pour un taux fixe ou variable? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/a-loree-dune-reprise-economique-vaut-il-mieux-opter-pour-un-taux-fixe-ou-variable/ Tue, 16 Feb 2021 13:05:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77924 ZONE EXPERTS – Nos lecteurs connaissent toutefois notre préférence envers le taux hypothécaire variable.

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C’est d’ailleurs ce que nous avions recommandé en juin 2019, bien qu’à cette époque le taux variable était légèrement plus élevé que le taux fixe!

Est-il toujours de mise d’opter pour un taux variable?

Tout d’abord, quelques notions d’économie. La récession de 2020 a été cinq fois plus importante que les récessions moyennes survenues depuis la Deuxième Guerre mondiale. Nous avons évoqué longuement dans nos précédentes chroniques l’intervention massive effectuée par les banques centrales et les gouvernements depuis un an à travers le monde et qui a fait en sorte de limité la durée la récente récession, qui s’est au final révélée très courte. La reprise économique paraît solide et avec la vaccination qui est en cours, on peut prévoir que la croissance économique demeurera robuste.

Tous les yeux sont donc maintenant tournés vers les banques centrales afin de voir dans quelle mesure leur politique monétaire accommodante sera modifiée dans un proche avenir. Pour le moment, le message lancé par les gouverneurs des banques centrales est qu’une augmentation des taux n’est pas prévue, du moins pas avant 2023.

C’est d’ailleurs le discours tenu par le gouverneur de la Banque du Canada (BdC), Tiff Macklem. Autre élément à considérer, c’est qu’il n’a pas davantage senti le besoin d’effectuer une dernière baisse de 0.25% du taux directeur pour le mettre à 0.  Dans le même ordre d’idée, le chef de la Réserve fédérale des États-Unis (Fed), Jerome Powell, va dans le même sens que Tiff Macklem, à l’effet qu’ils seraient tous deux prêts à tolérer une inflation allant au-delà de 2% avant d’apporter des modifications à leur politique monétaire accommodante respective. Bien que ceci n’ait pas été aussi clairement exprimé. Nous sommes d’ailleurs d’avis que les taux directeurs ne devraient pas croître avant 2025.

Tout le monde est témoin de l’inflation qui affecte le secteur de l’alimentation. Par contre, la baisse du coût de l’énergie compense amplement. Il nous apparaît évident que nous serons sans doute confrontés à une inflation technique en avril, jusqu’en juin. Cela s’explique par le fait que les prix seront alors comparés à ceux qui avaient cours pendant la période de confinement de l’année dernière.

Déjà, le marché obligataire a commencé à réagir. Le taux obligataire 5 ans a augmenté du creux de 0,323 % où il s’était enfoncé le 3 août, pour atteindre maintenant 0,498 %. Cette augmentation de 17.5 points de base représente équivaut quand même à une croissance de plus de 50 % depuis le creux signalé. Il ne serait pas surprenant de voir le marché obligataire continuer d’anticiper des taux plus haut.

Notons toutefois qu’une reprise économique trop forte peut entraîner de l’inflation, dans la mesure où les banques centrales pourraient réagir fortement et augmenter le taux directeur, ce qui nous apparaîtrait comme « une erreur de politique monétaire ». Il s’agit d’un risque réel qu’il ne faut pas négliger. D’ailleurs, il est bon de rappeler que le contexte actuel, en raison du filet de sécurité précédemment évoqué depuis la crise financière, est interprété par le marché des actions comme un contexte avec « 0 risque ». Une situation qui nous amène d’ailleurs à constater  depuis la reprise des marchés boursiers que des investisseurs inexpérimentés prennent des risques inédits. Une telle situation pourrait amener la Fed évaluer la pertinence de modifier sa politique monétaire pour éviter une bulle dans le marché boursier. Un tel scénario fait en sorte que les taux obligataires continuent leur ascension.

Ce contexte nous amène donc à croire que les taux hypothécaires fixes ont atteint leur plancher. Ils sont présentement, pour les taux fixes 5 ans, entre 1,59 % et 1,89 %. En comparaison, les taux hypothécaires variables se situent environ 10 points de base de moins.

Considérant que le maximum de baisse possible du taux variable est 25 points de base et qu’une telle situation n’est envisageable que dans le cas où des variants de la COVID-19 amenuisent l’efficacité de la campagne de vaccination actuelle – un scénario dont la probabilité nous semble faible –, pourquoi prendre la chance de voir le taux variable surpasser le taux fixe actuellement négociable pour un terme de 5 ans? Même dans le cas où le taux directeur augmenterait en 2025, une personne qui choisit maintenant le taux variable a de fortes chances de devoir payer plus dans les 2 dernières années de son terme.

On constate aisément que la différence de 0.10% entre le taux variable et le taux fixe ne justifie aucunement ce risque. Nous recommandons ainsi de profiter du contexte et de fixer le taux hypothécaire au plus bas taux historique.

Ceci étant dit, il ne faudrait toutefois pas oublier l’un des avantages importants associés au taux variable : la pénalité liée au remboursement est habituellement limitée à seulement 3 mois d’intérêts. Ceci correspond à 37.5 points de base pour une hypothèque de 1,50 % et s’avère considérablement moins cher que pour une hypothèque à taux fixe. Ainsi, advenant un changement important de la situation personnelle d’un client, celui-ci pourra facilement l’absorber pour mettre fin à ses paiements. Une telle stratégie pourrait être envisagée dans le cas d’un client qui n’est pas certain de devoir conserver son hypothèque pour toute la durée du terme de 5 ans.

Faites donc appel à un courtier hypothécaire afin de vous assurer que votre client bénéficie du meilleur programme disponible sur le marché.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part … Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Les régimes de retraite prennent de la vigueur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-regimes-de-retraite-prennent-de-la-vigueur/ Mon, 04 Jan 2021 18:45:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77180 Leur santé s’est améliorée au 4e trimestre, selon un rapport de Mercer Canada.

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Le rebond enregistré par le marché boursier au quatrième trimestre a contribué à renforcer la vigueur des régimes de retraite à prestations déterminées canadiens à la fin de 2020, indique un rapport de Mercer Canada.

La firme de conseil affirme que son indice de santé des régimes de retraite, qui représente le ratio de solvabilité d’un hypothétique régime de retraite à prestations déterminées, est passé à 114 % à la fin de décembre, comparativement à 107 % à la fin de septembre.

Mercer a expliqué qu’au quatrième trimestre, les positions capitalisées des régimes à prestations définies avaient continué de récupérer les pertes subies au premier trimestre, aidées par le rebond des marchés boursiers et favorisées par des rendements obligataires plus élevés et des changements aux normes de valeur actualisée de l’Institut canadien des actuaires.

Le directeur du groupe de stratégie financière de Mercer, Ben Ukonga, a souligné que les positions financées des régimes à prestations définies avaient subi une baisse dévastatrice au premier trimestre, mais que la plupart d’entre elles étaient maintenant de retour à leur niveau prépandémique, ou s’en étaient rapprochées.

Le ratio de solvabilité médian des régimes de retraite des clients de Mercer était de 96 % au 31 décembre, contre 93 % au 30 septembre. Il a cependant reculé par rapport à son niveau de 98 % du début de l’année.

Un ratio de solvabilité de 100 % ou plus indique qu’un régime est entièrement capitalisé, tandis qu’une valeur inférieure indique qu’il y aurait un manque à gagner s’il devait être liquidé.

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Les marchés boursiers déconnectés de l’économie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-marches-boursiers-deconnectes-de-leconomie/ Wed, 12 Aug 2020 12:11:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68145 Barry Ritholtz revient sur le fossé qui les sépare.

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Alors que l’économie peine sous le poids des effets de la pandémie, les marchés boursiers se montrent étonnamment vigoureux, note Barry Ritholtz dans un récent article d’Advisor Perspectives.

Pour bien des observateurs, comme l’auteur du balado Masters in Business, auteur et chroniqueur, cela semble rimer avec incongruité et signe que les marchés sont à des lieux de la réalité. Ils ne reflètent en effet pas la détresse des milliers de personnes qui ont perdu leur emploi à cause de la pandémie, qui ont dû fermer leur commerce, ou déclarer faillite.

Alors pourquoi cet écart? Car les industries à la fois les plus visibles et les plus vulnérables, des magasins à rayons aux compagnies aériennes en passant par les chaînes hôtelières et, oui, les pétrolières, s’avèrent aussi les plus petites, en termes de capitalisation boursière, dans des indices comme le S&P 500. Mais les marchés ne dépendent pas vraiment de ces industries. Selon M. Ritholtz, les 30 secteurs les plus touchés par la pandémie pourraient entièrement sortir de la Bourse avant la prochaine session que cela ne retrancherait que quelques points de pourcentage au S&P 500.

Pas toutes le même poids

Il est donc clair pour lui que l’on aurait tort de confondre l’économie américaine « réelle » et les marchés boursiers. Les géants technologiques tirent au moins la moitié de leurs revenus de marchés situés hors des États-Unis. De plus, leurs ventes et leurs profits ont bénéficié du confinement aux États-Unis. L’Indice Nasdaq Composite 100, dominé par ces firmes, a affiché une progression de 26 % cette année.

Certes, sur les 500 entreprises qui forment le S&P 500, environ 450 vont mal. Les secteurs de la vente au détail, du voyage, de l’énergie, des loisirs et de la restauration ont vu leurs ventes s’évaporer. Les faillites s’additionnent. Pourquoi donc l’indice a-t-il progressé de 2 % cette année?

À cause de la capitalisation boursière, réitère Barry Ritholtz. Les magasins à rayons, dont la valeur des actions a baissé de 62,6 % en juillet 2020 par rapport à juillet 2019, représentent à peine 0,01 % de la capitalisation boursière du S&P 500. Les compagnies aériennes? Seulement 0,18 %.

La bourse carbure aux technos

Ce que la bonne santé des marchés financiers révèle, en somme, c’est que leur performance ne repose pas sur ces industries que l’on croyait vitales. Les secteurs qui comptent sont…

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La chasse aux performances, un pari dangereux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-chasse-aux-performances-un-pari-dangereux/ Thu, 06 Aug 2020 12:07:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68043 De plus en plus de petits investisseurs se lancent dans la course aux profits et achètent des actions individuelles.

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Le volume des ventes au détail a plus que doublé en 2020 par rapport à l’année passée, selon les données de Citadel. Ce volume représenterait environ 25 % du marché cette année, contre 10 % en 2019.

Cet engouement des petits investisseurs pour les actions individuelles a permis d’augmenter le volume des transactions en 2020 et pas seulement pendant les mois de février et mars qui ont connu une plus grande volatilité des marchés, souligne un rapport de Richardson GMP.

Le volume des échanges sur le marché évolue au fil du temps en fonction de la structure du marché, des coûts et des participants. La dernière explosion du volume des investissements, comparable à celle que l’on constate actuellement, remonte aux années 2000, alors que les opérateurs à haute fréquence étaient des acteurs importants du marché. Cette hausse s’est poursuivie jusqu’en 2008, où les nouvelles règles applicables aux banques et aux opérations pour compte propre ont calmé le jeu.

La baisse commencée en 2008 est devenue encore plus marquée à partir de 2010, où la popularité des fonds négociés en Bourse, qui permettent d’acheter le S&P 500 en une seule transaction au lieu d’acheter une poignée d’entreprises, a précipité cette baisse.

En 2020, on constate une augmentation du volume des investissements, comparable à celle observée au début des années 2000. Richardson GMP attribue cette hausse au retour des investisseurs particuliers dans les actions individuelles.

L’attrait pour de telles opérations est l’appât du gain. Ce changement de comportement contribue d’ailleurs à alimenter ces gains, qui encouragent ensuite ce comportement. Un cercle vicieux, qui rappelle les années 90.

Vers une autre bulle?

Alors que l’on peut voir certaines similitudes entre aujourd’hui et la fin des années 90, la question d’une bulle peut se poser. Les évaluations de certaines entreprises, destinées à changer le monde, ne sont plus pertinentes. On peut ainsi citer l’exemple de Tesla qui était en hausse de 318 % sur l’année il y a quelques jours. Cela prouve que les investisseurs recherchent la performance.

Toutefois, cette chasse aux performances est dangereuse. Richardson GMP ne conseille pourtant pas aux investisseurs de se lancer dans cette course ni au contraire d’éviter ces titres. La firme souligne que la tendance pourrait se poursuivre encore quelque temps, mais prévient qu’il est impossible de déterminer la chute de ces actions surévaluées. Elle conseille donc d’être attentif au montant du capital exposé par rapport au portefeuille de l’investisseur pour éviter une catastrophe.

Difficile également de se baser sur les performances passées pour déterminer des performances futures. Richardson GMP a examiné les meilleurs gestionnaires de la dernière décennie en matière d’actions canadiennes. Au cours de ces dix ans, ils ont presque tous eu une période de trois ans où ils étaient inférieurs à la moyenne. Les investisseurs enclins à poursuivre la performance auraient probablement laissé tomber ces gestionnaires dans cette période de sous-performance se privant de profits futurs intéressants.

Richardson GMP ne dit pas de ne pas se fier du tout aux performances passées, mais de bien les examiner et de ne pas en faire une considération dominante. La firme conclut que la recette pour le succès en investissement à long terme n’est pas de poursuivre aveuglément ce qui a fonctionné ces dernières années.

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Comment investir à nouveau dans les marchés? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/comment-investir-a-nouveau-dans-les-marches/ Wed, 29 Jul 2020 12:17:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67896 Les investisseurs qui ont fui les marchés en pleine pandémie devraient-ils revenir vers la Bourse maintenant?

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La réponse ne fait aucun doute pour Kevin Headland, stratège d’investissement principal, Stratégie des marchés des capitaux à Manuvie. Conseiller a recueilli ses propos.

Ne pas attendre

« Ce n’est pas rare que des investisseurs capitulent quand le marché est bas, observe Kevin Headland. Mais les investisseurs ne devraient pas attendre un nouveau recul pour rentrer dans les marchés. »

Après avoir retiré leurs actifs quand les prix étaient au plus bas, ces investisseurs ne devraient pas commettre une nouvelle erreur en attendant « le moment parfait » pour revenir, assure-t-il, « même si le TSX et d’autres marchés ont récupéré la plupart de leurs pertes ».

Cette erreur serait la même que celle commise par des investisseurs en 2009, qui avaient abandonné les marchés après la débâcle de la crise financière. « Ils ont manqué le début d’un des plus grands marchés haussiers de l’histoire », rappelle Kevin Headland.

Le rôle des conseillers

Mais quand on a fui au plus vite, le mieux est peut-être de…

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