Attaquée par l'épidémie de coronavirus, l'économie mondiale connaîtra en 2020 sa pire année depuis la Grande Dépression des années 1930, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans ses plus récentes perspectives.
L'indice phare de la Bourse de Toronto a mis fin jeudi à sa meilleure semaine en plus d'une décennie, une intervention massive de la Réserve fédérale des États-Unis ayant eu le dessus sur la publication de faibles données sur le marché de l'emploi des deux côtés de la frontière.
L'économie canadienne a perdu un million d'emplois en mars, la pire variation jamais enregistrée sur un mois, pendant que la crise de la COVID-19 commençait à s'installer, portant le taux de chômage à 7,8 %, a indiqué jeudi Statistique Canada.
Selon le constat de la Banque du Canada.
Alors que le spectre d’une récession se clarifie, les marchés boursiers s’intéressent à la sortie de la crise.
Statistique Canada signale que dès janvier dernier, en début d'éclosion du nouveau coronavirus, des effets sur le produit intérieur brut (PIB) du Canada ont déjà pu être mesurés.
Voici ce qui attend l’économie et les marchés.
Le Conference Board du Canada s'attend à ce que le pays évite une récession technique et prédit que l'économie rebondira après avoir enregistré une contraction de 2,7 % au deuxième trimestre.
Les obligations pourraient atténuer les dégâts sur les portefeuilles des investisseurs causés par les corrections actuelles.
Depuis le 20 février dernier, les grands marchés boursiers du monde sont en pleine débandade. Pas ceux de Chine. Tandis que le S&P 500 depuis cette date a enregistré une chute de 15,8% (au 10 mars), l’indice chinois SSE de Shanghai a marqué une perte de seulement 1,7%. Jusqu’au 5 mars, il réussissait même à faire un gain net de près de 1%.