Donald Trump – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 10 Jan 2024 16:17:53 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Donald Trump – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Procès pour fraude fiscale : une sanction sévère pour Donald Trump https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/proces-pour-fraude-fiscale-une-sanction-severe-pour-donald-trump/ Thu, 11 Jan 2024 11:16:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98411 PLANÈTE FINANCE – La pénalité est bien supérieure à celle demandée par la procureure Letitia James.

L’article Procès pour fraude fiscale : une sanction sévère pour Donald Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
370 millions de dollars américains (M$ US). C’est la somme imposée par l’État de New York dans le procès civil pour fraude financière intenté contre Donald Trump, ses fils et la Trump Organization. Un montant largement supérieur aux 250 M$ US initialement réclamés par la procureure générale, Letitia James, à l’automne 2022, lorsqu’elle a poursuivi les Trump, les accusant d’avoir gonflé artificiellement la valeur de leurs actifs immobiliers pour obtenir des conditions de prêts bancaires plus favorables.

Le procès, qui s’est déroulé devant le juge de première instance, Arthur F. Engoron, a aussi couvert d’autres délits tels que des fraudes aux assurances et à l’impôt. Le parquet général de l’État de New York a donc revu à la hausse sa demande de dédommagement, rapporte The New York Times.

Outre la sanction financière, la procureure générale, une élue démocrate, a aussi demandé que Donald Trump et ses fils soient interdits d’œuvrer dans le secteur immobilier de New York et de diriger une entreprise dans cet État.

Il reste au juge Engoron à clore les débats et déterminer le montant exact du préjudice et des réparations. Les avocats de Donald Trump doivent présenter leurs conclusions devant lui aujourd’hui. L’ancien président devrait être présent au tribunal même s’il n’est pas tenu d’assister à cette audience.

Un procès mouvementé

À l’annonce de la sanction qui lui était imposée, Donald Trump, actuellement en campagne pour l’investiture du parti républicain en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain, n’a pas tardé à réagir sur son réseau social Truth Social. Il a une fois de plus attaqué la procureure, qu’il accuse de corruption et de mener une « chasse aux sorcières », et a maintenu que ses déclarations financières étaient correctes.

Durant le procès, la défense de l’ancien président, dirigée par l’avocat Christopher M. Kise, a vigoureusement contesté les accusations, les qualifiant de « déraisonnables », « non soutenues par les preuves » et même « inconstitutionnellement excessives ».

Le procès, qui a débuté en octobre dernier, a été marqué par les témoignages de Donald Trump et de ses fils, Donald Jr et Eric. Sa fille Yvanka, qui ne faisait pas l’objet d’accusation, a aussi été appelée à la barre. Durant les procédures, l’ancien président a répété ses attaques contre la procureure et même le personnel judiciaire, ce qui lui a valu des amendes totalisant 15 000 $ imposées par le juge Engoron pour violation d’un ordre de silence.

Rappelons que la Trump Organization a été condamnée l’année dernière à une amende maximale de 1,6 M$ US pour fraudes financière et fiscale. Cette condamnation, une première pour l’entreprise, a été prononcée après la reconnaissance de culpabilité d’Allen Weisselberg, l’ancien directeur financier de la société, sur 15 chefs d’accusation. Les infractions comprenaient notamment la dissimulation d’avantages financiers et en nature, afin d’échapper aux impôts entre 2005 et 2018.

Contrairement à d’autres procès pénaux auxquels fait face Donald Trump, ce procès civil ne risque pas d’entraîner une peine de prison. Cependant, l’enjeu est de taille puisque, avant l’ouverture des débats, le juge Engoron a déjà estimé que les preuves étaient suffisamment concluantes pour montrer une surévaluation des actifs du groupe, ordonnant la liquidation de ses sociétés, une mesure qui est actuellement suspendue.

L’ancien président est au centre de plusieurs enquêtes dont une pour l’assaut du Capitole et une sur les archives de la Maison-Blanche qu’il conservait à son domicile. Il a également été a inculpé avec 18 autres personnes pour des tentatives présumées illicites d’obtenir l’inversion du résultat de l’élection de 2020 dans l’État de Georgie.

 

L’article Procès pour fraude fiscale : une sanction sévère pour Donald Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un rendement de 1 500 % grâce à Fox News et à Trump https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-rendement-de-1-500-grace-a-fox-news-et-a-trump/ Thu, 27 Apr 2023 10:31:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93345 PLANÈTE FINANCE - Pour Staple Street Capital.

L’article Un rendement de 1 500 % grâce à Fox News et à Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Que diriez-vous de multiplier par 20 votre investissement initial en cinq ans ? C’est ce qui est arrivé au fonds Staple Street Capital dont la participation dans Dominion Voting Systems, une compagnie de machines de vote électronique faussement accusée de fraude par des médias favorables à Donald Trump lors des élections américaines de 2020, va lui permettre de toucher le jackpot.

La chaîne américaine Fox News s’est engagée à verser 787,5 millions de dollars américains (M$) à Dominion, au terme d’un accord conclu le 18 avril, afin d’éviter un procès en diffamation qui aurait pu s’avérer très coûteux. Fox News avait répandu la fausse nouvelle selon laquelle l’entreprise avait participé au truquage des élections de 2020 pour favoriser le démocrate Joe Biden aux dépens du président républicain de l’époque Donald Trump.

Les avocats qui défendent la cause de Dominion réclamaient des dommages et intérêts de 1,6 G$ à Fox News et à sa société mère Fox Corp pour avoir répandu ces allégations mensongères.

Contestation de Fox News

Comment Stapple Street Capital a-t-elle tiré les marrons du feu de cette aventure ? En 2018, la société de capital-investissement basée à New York avait acquis une participation d’environ 76 % dans Dominion, pour une valeur de 52 M$. Sur cette base, la part du fonds dans l’accord conclu avec Fox News représente plus de 1 500 % de plus que l’investissement initial, rapporte Bloomberg.

Fox News conteste le montant du préjudice avancé par Dominion. Elle prétend que, même avant l’accord conclu le 18 avril, l’investissement de Staple Street dans Dominion s’était avéré très rentable. Selon le média, l’entreprise était évaluée à environ 300 M$ à l’approche des élections de 2020, alors que l’évaluation obtenue lors de l’acquisition de Dominion en 2018 s’élevait à près de 100 M$.

Dominion réclame au total 11 G$ de dommages et intérêts dans six autres procès en diffamation intentés pour la même raison, notamment aux médias One America News Network et Newsmax, ainsi qu’au fondateur d’Overstock.com Patrick Byrne. Les plaintes contre les anciens avocats de Donald Trump, Rudy Giuliani et Sidney Powell, et contre l’homme d’affaires conservateur Mike Lindell, portent chacune sur une réclamation de 1,3 G$.

Selon un rapport commandé par Dominion à un expert-comptable, la valeur globale de la société en décembre 2020 aurait été d’environ 741 M$ s’il n’y avait pas eu les dommages causés par les actions diffamatoires de Fox, soit environ 10 fois sa valeur en 2018. Dominion se plaint également d’avoir dû abandonner des occasions d’affaires d’une valeur d’environ 875 M$ en raison des allégations mensongères de la chaîne.

Fox News doute qu’une telle croissance soit possible, en raison de la concurrence importante dans le secteur des technologies de vote, qui est de plus très réglementé. Un rapport publié en 2017 par la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie estime que ce secteur génère des revenus annuels d’environ 400 M$ aux États-Unis.

Si elle gagne les procès à venir sans règlement, Dominion pourrait réclamer des dommages-intérêts punitifs pour le montant qu’un jury jugera approprié.

Fondé en 2009 par Stephen Owens, un ancien de Groupe Carlyle, et Hootan Yaghoobzadeh, un vétéran de Cerberus Capital Management, Staples Street Capital investit entre autres dans les services financiers, la santé et les produits chimiques. Selon son site web, la firme a déjà possédé des parts dans l’exploitant de parcs à thème Six Flags Entertainment, propriétaire de La Ronde à Montréal, et dans le fournisseur de services de technologie de l’information Cyberlink ASP Technology.

L’article Un rendement de 1 500 % grâce à Fox News et à Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Mesures drastiques des banques centrales : les marchés demeurent en déroute https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mesures-drastiques-des-banques-centrales-les-marches-demeurent-en-deroute/ Tue, 17 Mar 2020 12:10:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65135 Alors que la Réserve Fédérale (Fed) a abaissé son taux directeur de 1 point dimanche, les marchés ont connu leur troisième suspension en six jours à Wall Street.

L’article Mesures drastiques des banques centrales : les marchés demeurent en déroute est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Afin de rassurer les marchés face au coronavirus, la Banque centrale américaine a pris des mesures drastiques les 15 mars dernier. La Fed a ainsi décidé de ne pas attendre sa réunion monétaire prévue en milieu de semaine a abaissé ses taux à zéro et annoncé le rachat de 700 milliards de dollars (G$ US) de titres (500 G$ US de bons du Trésor et de 200 G$ US de titres hypothécaires).

Si le président américain Donald Trump, qui exigeait une telle baisse depuis des mois, a immédiatement approuvé cette mesure, celle-ci n’a pas eu l’effet escompté sur les marchés.

Visiblement insensibles aux efforts des banques centrales, les marchés américains ont ouvert en forte baisse lundi. Le S&P 500 a perdu 8,14 % déclenchant le mécanisme d’interruption des échanges de 15 minutes pour la troisième fois en quelques jours. L’indice américain a continué sa descente à plus de 10 % après la reprise des transactions.

« Même si les réponses politiques ou monétaires sont certainement adaptées, le problème est que personne n’a de visibilité sur la crise sanitaire, sa durée et surtout sur la durée de la récession », a commenté Christopher Dembik.

 Une baisse généralisée

Le S&P 500 n’est évidemment pas le seul à avoir connu cette débandade. Le Dow Jones a reculé de 10,57 %, alors que le NASDAQ a cédé 6,12 %. L’indice TSX de la Bourse de Toronto a chuté en avant-midi de 10,24 %

Sur le marché des devises, le dollar canadien a accusé une baisse. Il se négociait à 71,62 ¢ US, en baisse par rapport à son cours moyen de 71,94 ¢ US de vendredi.

À mi-séance les Bourses européennes continuent de chuter. Les cours du brut perdent de l’ordre de 10 % et le dollar cède près de 2,5 % contre le yen. En France, le CAC 40 a chuté de 10,79 % passant sous la barre des 3700 points, un point que l’indice de référence n’avait pas franchi depuis juillet 2013.

Sans surprise, parmi les valeurs les plus touchées par cette panique, on retrouve nombre de compagnies aériennes comme American Airlines (-14,53 %), Delta Air Lines (-16,66 %), United Airlines (-21,61 %) et Boeing (-15,54 %)

« Le marché a complètement ajusté ses attentes, considérant que dans tous les cas, nous ne sommes pas en mesure de gérer la crise du point de vue épidémique », a souligné auprès de l’AFP Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

 Des mesures efficaces?

Malgré ce manque de réaction des marchés, la Fed a précisé qu’elle maintiendrait ses taux jusqu’à la fin de la crise. À noter que c’est la deuxième fois depuis le début du mois de mars qu’elle procède à une baisse surprise, ce qu’elle n’avait pas fait depuis la crise des subprimes en 2008.

L’abaissement des taux est une mesure plutôt efficace, comme nous le montre l’histoire, pour soutenir l’économie lorsque celle-ci fait face à une crise « classique ». Toutefois, cela ne semble pas être le cas pour lutter contre cette crise inédite.

« Les marchés comprennent que la récession est presque garantie. Les autorités aident en injectant de l’argent, mais ne peuvent la stopper », estime Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group.

Malgré cela, on peut certainement s’attendre à d’autres mesures du genre dans les semaines et mois à venir.

L’article Mesures drastiques des banques centrales : les marchés demeurent en déroute est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un autre jour de déroute sur le marché en réaction à une annonce de Trump https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-autre-jour-de-deroute-sur-le-marche-en-reaction-a-une-annonce-de-trump/ Thu, 12 Mar 2020 15:18:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65063 L’interdiction de voyager imposée par Trump a aggravé la situation boursière jeudi. Les échanges ont été interrompus après une chute de 7% des stocks à l'ouverture.

L’article Un autre jour de déroute sur le marché en réaction à une annonce de Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Pour la deuxième fois cette semaine, les trois principaux indices de Wall Street ont été interrompus pendant 15 minutes. À 9 h 35, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 1 696,31 points, soit 7,20 %, à 21 856,91, le S&P 500 a perdu 192,33 points, soit 7,02 %, à 2 549,05 et le Nasdaq Composite a perdu 558,80 points, soit 7,03 %, à 7 393,25.

Et cette fois-ci, le président américain Donald Trump n’est pas étranger à la situation. Ce dernier, pour limiter la propagation du coronavirus sur le sol américain, a annoncé mercredi soir que les États-Unis s’isolaient de l’Europe pendant un mois. Une nouvelle qui a eu l’effet d’une véritable bombe sur les marchés.

Un autre pas vers le bear market

Les indices européens ont été évidemment lourdement touchés par cette annonce. À Londres, le FTSE, s’est effondré à -9 %. Et le STOXX 600, l’indice européen de référence, a abandonné 8 % tombant à son plus bas depuis le vote du Brexit, en 2016, relate le journal français Les Echos.

Cette chute a eu lieu alors que la Banque centrale européenne tentait d’endiguer la déroute des indices européens. Elle venait ainsi d’annoncer qu’elle maintiendrait son taux directeur à -0,5 %, mais qu’elle augmenterait son programme d’assouplissement quantitatif et qu’elle prendrait des mesures pour stimuler la liquidité (120 milliards d’euros d’achats d’actifs supplémentaires injectés dans les marchés).

Cette baisse est mondiale et ne touche pas que l’Europe et les États-Unis. L’indice MSCI All-Country World Index a enregistré des pertes de plus de 20 % par rapport à son pic du mois dernier, note le Financial Post.

Les actions japonaises et australiennes ont également été touchées. Les premières ont clôturé en baisse de plus de 4 %, même après une nouvelle promesse de liquidité de la part de la banque centrale du pays, alors que les secondes sont parmi les moins performantes au monde, s’enfonçant encore plus dans un marché baissier malgré un plan de relance.

Du côté de l’Inde, l’indice de référence a chuté de plus de 8 %.

Le S&P 500 accuse des pertes de plus de 24 % par rapport à son record de clôture de février. Le Dow Jones Industrial Average s’est enfoncé encore plus dans la zone baissière après la fin de sa hausse record mercredi.

Les rendements des obligations du Trésor ont recommencé à baisser, de près de 20 points de base. Le pétrole a prolongé les pertes de plus de 5 % et le bitcoin s’est effondré. Bref, les baisses touchent nombre de secteurs et de pays.

Des mesures pour reprendre la situation en main

Afin de contenir les baisses dans son pays, le président Trump a dévoilé les mesures qu’il comptait prendre. Parmi celles-ci, on retrouve notamment une aide aux prêts pour les petites entreprises. Le président a également demandé au Congrès d’adopter des allégements non définis de l’impôt sur les salaires.

Toutefois, cela ne semble pas convaincre le marché que la situation est proche d’être réglée.

« Les mouvements du marché suggèrent que la stimulation monétaire a atteint ses limites, affirme Lucas Bouwhuis, gestionnaire de portefeuille chez Achmea Investment au Financial Post. La plupart des mesures de relance doivent venir du côté fiscal et nous n’en voyons pas encore assez. »

« Le marché aura besoin de beaucoup plus pour retrouver sa confiance, ajoute Mohit Kumar, directeur général de Jefferies International Ltd. Le ralentissement économique est dû au fait que les consommateurs ne dépensent pas parce qu’ils ne sortent pas ou ne voyagent pas – on ne peut pas les faire dépenser en leur donnant de l’argent moins cher. Ce dont vous avez besoin, c’est d’une relance budgétaire. »

L’article Un autre jour de déroute sur le marché en réaction à une annonce de Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Trump offre son pardon présidentiel à Michael Milken https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/trump-offre-son-pardon-presidentiel-a-michael-milken/ Tue, 25 Feb 2020 13:19:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64547 Michael Milken a récemment eu droit au pardon présidentiel de Donald Trump. Ce ténor de l’industrie financière avait été condamné à 10 ans de prison pour fraude et évasion fiscale en 1990.

L’article Trump offre son pardon présidentiel à Michael Milken est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>

Surnommé le roi des obligations pourries (« junk bonds »), il avait plaidé coupable en 1990 de fraude et d’évasion fiscale, comme le rappelle le quotidien français Les Echos. Il avait toutefois nié les accusations de délit d’initié découlant d’un témoignage d’Ivan Boesky, dont le doux sobriquet était Ivan le Terrible. Ce dernier a inspiré le sulfureux personnage de Gordon Gekko, joué par Michael Douglas dans le célèbre film Wall Street d’Oliver Stone en 1987. 

Malgré une condamnation à 10 ans de prison, M. Milken n’avait toutefois passé que deux ans derrière les barreaux. Il avait au passage payé une amende de 600 millions de dollars américains (792,8 M$ CA). Rien pour le mettre à la rue : sa fortune personnelle est aujourd’hui évaluée à 3,7 milliards de dollars par Forbes. M. Milken reste cependant banni à vie du secteur financier.

Des appuis de taille 

Ce n’est pas d’hier que Michael Milken tente d’obtenir la grâce présidentielle. Ses demandes auprès de Bill Clinton et George W. Bush avaient toutefois été rejetées. Il aurait cette fois bénéficié de l’appui actif du secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, de l’ex-maire de New York et influent républicain Rudolph Giuliani et de Jared Kushner, le gendre de Donald Trump. Ironiquement, c’est Rudolph Giuliani qui avait fait tomber Michael Milken alors qu’il était procureur. 

La Maison-Blanche a notamment souligné qu’il avait contribué à la « démocratisation de la finance » en permettant aux « femmes et minorités d’avoir accès à des capitaux qui leur étaient indisponibles ». Avec sa banque Drexel Burhnam Lambert, il est à l’origine du marché des obligations pourries. Ces titres hasardeux…

Lire la suite via Conseiller.ca

L’article Trump offre son pardon présidentiel à Michael Milken est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les réductions de Trump ont été un fiasco économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-reductions-de-trump-ont-ete-un-fiasco-economique/ Thu, 06 Feb 2020 12:53:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64004 PLANÈTE FINANCE – La croissance du PIB américain devrait rester bien en dessous des 3 % promis par l’administration à la suite des réductions d’impôts de Trump.

L’article Les réductions de Trump ont été un fiasco économique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le PIB américain a augmenté de 2,3 % en 2019. Si ce taux est décent et marque la 11ème année d’une expansion historiquement longue, cela reste en dessous du taux de croissance constant de 3 % prévu par l’administration Trump, révèle un article récent du Business Insider.

Ces prévisions, pour le moins optimistes, étaient basées sur la conviction que la réduction d’impôts élaborée et adoptée par le président Donald Trump à la fin de 2017 augmenterait le taux de croissance tendanciel de l’économie. Sauf qu’en réalité le 3 % promis n’a été atteint que peu de temps avant de retomber. Difficile dans ce cas-là, de parler de tendance.

Pourtant le président américain et son équipe économique affirmaient que leurs réductions d’impôts, particulièrement la baisse du taux d’imposition des sociétés de 35 % à 21 %, lanceraient un cycle vertueux permettant une croissance durable supérieure aux 2 % des dernières décennies. L’idée était que la baisse d’impôt inciterait les industries à investir davantage en gros équipements ce qui stimulerait la capacité de production de l’économie.

Cette idée n’est pas née dans la tête du président américain et de son équipe, mais a été popularisée par les économistes Art Laffer et Rober Mundell. Ceux-ci affirment que des réductions d’impôts ciblées sur les investisseurs « se répercutent » sur l’ensemble de l’économie, en augmentant la croissance, les salaires et en générant davantage de recettes fiscales ce qui permet de compenser le coût initial de la réduction d’impôts.

Sauf que, pour le moment, les effets désirés se font attendre. Contrairement à ce qui était prévu, les investissements réels des entreprises ont diminué pendant trois trimestres consécutifs, le pire résultat depuis la dernière récession, relève Business Insider.

Pas totalement inutile

Bien que la baisse des impôts n’ait pas eu les effets escomptés, celle-ci n’a pas été totalement inutile et est davantage à considérer d’après les théories économiques de Maynard Keynes.

Ce dernier affirme que dans les périodes où la demande du secteur privé est insuffisante pour atteindre le plein emploi, le gouvernement devrait intervenir et compenser temporairement la demande perdue par des dépenses déficitaires. Ces soubresauts budgétaires donnent un coup de fouet temporaire aux économies en utilisant, pour un temps limité, la demande du secteur public pour compenser la demande du secteur privé qui est à la traîne.

C’est ce qu’a fait la réduction d’impôt en 2018. Les dépenses publiques ont ajouté un peu moins d’un point à la croissance du PIB en 2018, mais à la fin de l’année, cette impulsion s’était estompée et le taux de croissance est passé d’environ 3 % à environ 2 %.

Ces réductions d’impôts n’ont donc pas joué le rôle attendu par l’administration du président Trump, mais elles ont probablement joué un rôle clé pour ramener le taux de chômage à son niveau le plus bas depuis 50 ans, soit 3,5 %.

Pour obtenir les effets désirés par le président Trump et faire en sorte de stimuler la croissance économique structurelle, il faudrait davantage envisager un vaste programme d’investissement public, affirme Jared Bernstein, Fellow Senior au Center on Budget and Policy Priorities, dans le Business Insider.

Rien ne peut garantir que cela stimulera la tendance, mais cela aurait beaucoup plus de chances de le faire que des réductions d’impôts régressives, selon l’expert.

L’article Les réductions de Trump ont été un fiasco économique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La destitution de Trump affecterait-elle les marchés ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-destitution-de-trump-affecterait-elle-les-marches/ Wed, 30 Oct 2019 12:56:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62030 PLANÈTE FINANCE - Alors que les partisans d’une destitution de Donald Trump sont de plus en plus nombreux de l’autre côté de la frontière, cette éventualité ne semble pas de nature à perturber les cours de la Bourse.

L’article La destitution de Trump affecterait-elle les marchés ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Advisor’s Edge indique que depuis que le président est entré en fonction en janvier 2017, il est menacé de destitution et il ne s’agit donc pas là d’une grande nouveauté, estime par exemple Angelo Katsoras. S’interrogeant récemment sur la manière dont la procédure de destitution pourrait affecter les marchés, cet analyste géopolitique à la Banque Nationale souligne qu’il est difficile de prévoir ce qui se passera dans cette éventualité et comment le secteur financier réagira.

Le milliardaire a déjà été mêlé à plusieurs scandales depuis ces dernières années, rappelle-t-il.

Outre diverses accusations de harcèlement sexuel, il y a eu soupçon de collusion avec des personnalités russes proches du président Vladimir Poutine, puis les supposées tentatives russes d’interférer en sa faveur dans la campagne électorale américaine, et enfin l’idée avancée par plusieurs responsables politiques démocrates que le magnat de l’immobilier était mentalement instable. Sans oublier, bien sûr, l’affaire ukrainienne, le scandale le plus récent, qui pourrait faire tomber l’actuel locataire de la Maison-Blanche.

Autrement dit, résume l’analyste, « nous avons affaire à une menace de destitution permanente ».

« Aux États-Unis, il y a deux mondes parallèles »

S’il admet que le soutien à la destitution de Donald Trump a « explosé » au cours des derniers mois, Angelo Katsoras souligne néanmoins…

Lire la suite via Conseiller.ca

L’article La destitution de Trump affecterait-elle les marchés ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Banques US, championnes des marges https://www.finance-investissement.com/edition-papier/developpement-des-affaires-edition-papier/banques-us-championnes-des-marges/ Tue, 01 Oct 2019 04:42:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61038 Selon les données de la Federal Deposit Insurance Corporation, les baisses d'impôts de Donald Trump ont eu des effets sur la profitabilité des banques américaines, générant plus de la moitié de leurs profits trimestriels records.

L’article Banques US, championnes des marges est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En plus de bénéficier d’un environnement fiscal favorable, les banques de l’Oncle Sam évoluent également dans un environnement réglementaire à faire rêver leurs concurrents des autres pays.

D’après une recherche du Boston Consulting Group (BCG), cet avantage structurel augmente la latitude des banques américaines par rapport aux frais, ce qui leur procure «des marges bénéficiaires qui ne seraient pas possibles ailleurs».

Le BCG estime que les marges moyennes des banques américaines dites «médianes» seraient en gros 50 % plus élevées que dans le reste du monde. Inversement, ajoutent ces consultants, les banques concurrentes d’Europe de l’Ouest doivent composer avec un environnement réglementaire plus contraignant, ce qui limite la croissance de leurs revenus.

L’article Banques US, championnes des marges est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un indice boursier pour mesurer l’impact des tweets de Donald Trump https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-indice-boursier-pour-mesurer-limpact-des-tweets-de-donald-trump/ Wed, 11 Sep 2019 19:26:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60919 Les marchés financiers sont tellement fascinés par les tweets du président américain que J. P. Morgan a créé un indice pour évaluer les répercussions qu’ils engendrent, rapporte l’Associated Press.

L’article Un indice boursier pour mesurer l’impact des tweets de Donald Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>

Pour ce faire, les analystes de l’institution financière ont élaboré un nouvel outil destiné à mesurer les fluctuations qu’entraînent les messages de l’actuel locataire de la Maison-Blanche sur les marchés, à commencer par celui des rendements du Trésor, l’un des plus scrutés partout dans le monde puisqu’il influe sur les prix des actions et de la quasi-totalité des autres investissements.

Baptisé « Volfefe Index », l’indice est une allusion au mot inexistant covfefe employé en 2017 par le président américain dans un tweet devenu célèbre, combiné au terme « volatilité ». Selon J. P. Morgan, il démontre que les messages du président, suivi par plus de 64 millions d’abonnés sur Twitter, expliquent une « fraction mesurable » de la volatilité, notamment sur le marché des taux à court terme.

Plus de 20 tweets ou retweets par jour

« Le président a produit plus de 10 000 tweets depuis son arrivée au pouvoir, à un rythme qui s’est accéléré ces derniers mois », expliquent notamment les analystes dans un rapport publié en début de semaine. On y apprend par exemple que Donald Trump est de plus en plus actif sur Twitter, avec une moyenne supérieure à 20 tweets ou retweets par jour, comparativement à cinq au début de 2017. « Cela signifie que la possibilité de voir un tweet faire réagir les marchés est plus grande, bien que seuls certains des messages…

Lire la suite via Conseillers.ca

L’article Un indice boursier pour mesurer l’impact des tweets de Donald Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les marchés asiatiques peuvent encore récompenser les investisseurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-marches-asiatiques-peuvent-encore-recompenser-les-investisseurs/ Tue, 27 Aug 2019 13:12:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60606 Entre les guerres commerciales, le ralentissement économique mondial et la volatilité des marchés, bien des investisseurs sont tentés de cristalliser leurs gains et de se retirer tranquillement de la Bourse. C’est hors de question pour la gestionnaire de portefeuille Joanna Kwok.

L’article Les marchés asiatiques peuvent encore récompenser les investisseurs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Celle qui cogère le JP Morgan Asia Growth Fund persiste et signe : les courageux qui demeureront investis seront récompensés, particulièrement sur les marchés asiatiques.

Elle concède que la volatilité persistera en raison de l’incertitude liée à la guerre commerciale, mais elle est d’avis que les investisseurs devraient s’accrocher, car les niveaux de valorisation des actions suggèrent des rendement « décents » pour les 12 prochains mois. Sur le marché asiatique, le ratio cours/valeur comptable des actions reste inférieur à la moyenne sur cinq ans, souligne-t-elle en entrevue à Bloomberg. « Avec une telle évaluation, nous devrions acheter et non vendre. »

Le fonds de Joanna Kwok, qui suit l’indice MSCI Asie, excluant le Japon, a réalisé un rendement de 11 % depuis le début de l’année, battant 98 % de ses pairs depuis le début de l’année et au cours des cinq dernières années.

Les actions asiatiques ont perdu près de 1 700 G $US lors de la dernière correction, et elles ont à peine récupéré depuis en raison des menaces de Donald Trump d’imposer un tarif douanier de 10 % sur un grand nombre de produits chinois importés aux États-Unis.

Misant sur une remontée des actions asiatiques, qui sont actuellement dépréciées, Joanna Kwok…

Lire la suite via Conseiller.ca

L’article Les marchés asiatiques peuvent encore récompenser les investisseurs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>