L'indice phare de la Bourse de Toronto a mis fin jeudi à sa meilleure semaine en plus d'une décennie, une intervention massive de la Réserve fédérale des États-Unis ayant eu le dessus sur la publication de faibles données sur le marché de l'emploi des deux côtés de la frontière.
Certaines ont connu de difficiles débuts en Bourse récemment.
La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a annoncé lundi qu'elle pourrait prêter jusqu'à 300 milliards de dollars américains (G$ US) aux entreprises, petites et grandes, ainsi qu'aux gouvernements locaux pour les aider à affronter la crise de la COVID-19.
Le parquet de la Bourse de New York est fermé à partir d’aujourd’hui en raison de la pandémie qui frappe durement les États-Unis et notamment l’État de New York, où l’on retrouvait jeudi dernier plus de 4 100 cas.
Les places boursières pourraient être contraintes d’arrêter leurs activités durant plusieurs jours.
L’interdiction de voyager imposée par Trump a aggravé la situation boursière jeudi. Les échanges ont été interrompus après une chute de 7% des stocks à l'ouverture.
Il est peu probable que les indices boursiers américains reviennent à leur niveau du début d’année en 2020.
La panique a envahi les marchés financiers du monde entier lundi alors que les cours des actions et les rendements obligataires plongeaient, victimes des craintes entourant l'impact de l'éclosion du nouveau coronavirus.
Le principal indice boursier du Canada a connu sa meilleure séance en 14 mois, lundi, alors que les marchés nord-américains ont fortement rebondi dans l'espoir de voir les banques centrales abaisser les taux d'intérêt afin de stimuler une économie affectée par la propagation du nouveau coronavirus.
Cette région pourrait mieux performer que les États-Unis au cours des prochaines années.