Le S&P 500 américain s’offre le meilleur trimestre depuis 2013, avec un gain de 7,2%, à la dixième année du plus long marché de l’histoire.
La Réserve fédérale des États-Unis a haussé mercredi son taux d'intérêt directeur pour une troisième fois depuis le début de l'année, s'ajustant ainsi à la vigueur de l'économie américaine et signalant qu'elle maintiendrait la cadence graduelle de ses hausses de taux.
La Réserve fédérale des États-Unis ne surprendra personne mercredi si elle fait ce qu'elle semble prête à faire pour la troisième fois cette année: relever son principal taux d'intérêt à court terme d'un quart de point pour aider à maîtriser l'inflation, tout en suggérant qu'une autre hausse est probable en décembre.
PLANÈTE FINANCE - Les changements à la fiscalité des entreprises américaines favorisent le rapatriement dans ce pays des profits autrefois conservés à l’étranger. Ces profits servent surtout à financer des programmes de rachat d’actions. Avec quelles conséquences?
Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a signalé vendredi qu'il s'attend à ce que la Fed continue à relever progressivement les taux d'intérêt si la croissance de l'économie américaine se poursuit.
Les responsables de la Réserve fédérale ont affirmé plus tôt ce mois-ci qu'une économie vigoureuse signifiait qu'il serait « probablement bientôt approprié » de relever le taux directeur de l'institution pour une troisième fois cette année.
La Réserve fédérale américaine a maintenu mercredi les taux d'intérêt au même niveau, tout en signalant d'autres hausses graduelles à venir au cours des prochains mois pourvu que l'économie demeure en bonne santé.
Pendant que les discussions sont rompues entre la Chine et les États-Unis dans leur bras de fer commercial et que la menace de nouveaux tarifs plane, la Bourse enfile d’autres gains.
La Réserve fédérale des États-Unis a dit s'attendre, vendredi, à ce que la faiblesse du taux de chômage et la hausse de l'inflation lui permettent de continuer à hausser les taux d'intérêt de façon graduelle pendant les deux prochaines années.
Si les États-Unis font aujourd’hui figure de « boussole des marchés mondiaux », cette situation pourrait ne plus durer très longtemps, estime l’économiste français Jean-Paul Betbèze.