Mouvement Desjardins – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 29 Apr 2024 11:35:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Mouvement Desjardins – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Changement important à l’équipe de direction de Fondaction https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/changement-important-a-lequipe-de-direction-de-fondaction/ Mon, 29 Apr 2024 11:35:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100513 NOUVELLES DU MONDE – Le fonds d’investissement annonce deux nominations.

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L’équipe de direction de Fondaction annonce deux changements importants. Stéphan Morency accède ainsi au poste de vice-président exécutif, Initiatives stratégiques après cinq ans au poste de vice-président et chef de l’Investissement. Claire Bisson a été choisie pour prendre sa relève à son ancien poste.

Les deux, qui relèvent directement de Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction, ont pris leurs nouvelles fonctions et leur poste au sein du comité de direction de Fondaction le lundi 22 avril dernier.

« C’est emballant de voir Fondaction continuer d’évoluer, de croître et ses leaders grandir avec l’organisation, s’enthousiasme Geneviève Morin. La création d’un nouveau rôle au sein de sa direction donnera à Fondaction l’impulsion nécessaire pour aller toujours plus loin dans sa volonté d’être un acteur de la transformation positive de l’économie. »

Stéphan Morency travaille pour Fondaction depuis 2009. Il y était alors entré à titre de directeur de portefeuille. Il a été nommé directeur de portefeuille principal en 2012, puis chef adjoint de l’Investissement en 2017 et chef de l’Investissement en 2019.

Diplômé de l’Université Concordia, il a apporté avec lui une transformation profonde des pratiques d’investissement avec une stratégie de finance durable entièrement axée sur la recherche continue de solutions financières durables et une classification des investissements qui distingue Fondaction. Plusieurs innovations structurantes en finance durable lui sont attribuables. Dans les dernières années, il a notamment mis sur pied la filiale Fondaction Gestion d’actifs (FGA), un gestionnaire d’impact qui crée et déploie des solutions financières innovantes et performantes pour résoudre de grands enjeux environnementaux et sociétaux tout en générant des rendements compétitifs. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il continuera d’assumer son rôle de président exécutif du conseil d’administration de FGA.

Avant de se joindre à Fondaction, il était analyste financier chez Deloitte (1995-1998), puis directeur de portefeuille chez Desjardins Capital (1998-2001) et enfin entrepreneur et fondateur de deux entreprises (2001-2009).

« Stéphan et moi travaillons ensemble et de très près depuis de nombreuses années. J’ai toujours été impressionnée par sa vision, son intelligence, sa capacité à mobiliser et sa détermination. Je suis ravie de le voir prendre ce nouveau défi à bras le corps, de tracer de nouveaux chemins d’avenir pour Fondaction. Stéphan est la personne tout indiquée pour amener Fondaction à se dépasser et à accroître son impact positif sur l’économie, la société et la planète au cours des prochaines années », assure Geneviève Morin.

Claire Bisson, de son côté, travaille pour Fondactoin depuis 2010. À titre de cheffe adjointe de l’Investissement, elle a développé des stratégies d’investissements basées sur les thématiques de la lutte contre les changements climatiques, l’agroalimentaire durable, le développement de villes et de communautés durables ainsi que la santé et le bien-être. Au fur et à mesure, elle a élargi son champ d’action pour couvrir tous les investissements directs en entreprise en plus de contribuer à la création d’une équipe entièrement dédiée à l’investissement d’impact en 2020, une première pour un investisseur institutionnel au Québec.

Avant de se joindre à Fondaction, Claire Bisson travaillait dans des PME du secteur technologique. Titulaire d’un MBA de l’Université Laval, elle a également œuvré au sein du Mouvement Desjardins pendant une douzaine d’années où elle a développé une approche de financement pour les entreprises de la nouvelle économie, assumé le démarrage et la direction générale d’un Fonds d’investissement régional, assuré la direction du bureau régional de Desjardins Capital et participé au développement d’une nouvelle direction en acquisition d’entreprises.

« Véritable maître d’œuvre de notre stratégie d’investissement, le poste de cheffe de l’Investissement joue un rôle clé dans nos activités, notre réussite et notre impact. C’est un rôle à la mesure du talent de Claire, qui est reconnue au sein de Fondaction comme dans tout l’écosystème pour son leadership en finance durable et sa capacité à déployer une vision stratégique en actions, en projets et en résultats », commente Geneviève Morin.

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Desjardins annonce la vente de ses parts dans Fiera Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-annonce-la-vente-de-ses-parts-dans-fiera-capital/ Wed, 24 Apr 2024 18:05:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100564 Fiera perd un actionnaire de la première heure.

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Le gestionnaire montréalais d’actifs Fiera Capital serait sur le point de perdre un actionnaire de longue date tandis que le Mouvement Desjardins souhaite vendre sa participation.

Desjardins holding financier inc., une filiale en propriété exclusive indirecte de la Fédération des caisses Desjardins du Québec, a effectivement informé Fiera Capital de son intention de vendre la totalité des parts de Fiera S.E.C. et des actions de Gestion Fiera qu’elle détient.

L’avis d’intention a été communiqué le 23 avril. À cette date, les « titres offerts représentent 7 257 960 actions avec droit de vote subordonné de catégorie A de la Société, soit 6,8 % du nombre total d’actions en circulation de la Société », selon le communiqué diffusé par Fiera Capital.

L’analyste de Valeurs mobilières TD, Graham Ryding, croit qu’il s’agit d’une mauvaise nouvelle. « Notre première impression est que c’est une mauvaise nouvelle. Un important actionnaire à long terme et un partenaire du fondateur Jean-Guy Desjardins souhaite vendre. »

Desjardins a été un partenaire de la première heure de Fiera. En 2003, Desjardins a vendu sa participation majoritaire dans Elantis à Jean-Guy Desjardins. Cette transaction sera le premier chapitre de la création de Fiera. Elle a permis à Jean-Guy Desjardins de se relancer en affaires après avoir vendu TAL Gestion globale d’actifs à la Banque CIBC.

Graham Ryding évalue la participation de Desjardins dans Fiera a une valeur de 55 millions de dollars.

« Nous sommes au capital de Fiera dans une forme ou une autre depuis sa création en 2003. En tant qu’investisseur, nous avons seulement appliqué notre stratégie d’investissement », a signalé Chantal Corbeil, porte-parole principal, Relations publiques, au Mouvement Desjardins, à Finance et Investissement, dans un courriel.

Fiera traverse une période difficile tandis que son action a perdu près de la moitié de sa valeur depuis 2017. Au cours de cette période, Fiera a vu les dirigeants se succéder à la tête de l’entreprise.

En 2017, Vincent Duhamel prenait les rênes à titre de président et chef de l’exploitation globale jusqu’en 2020. Le 1er janvier 2022, Jean-Philippe Lemay a été nommé président mondial et chef de la direction. Il est demeuré en poste une seule année, amenant Jean-Guy Desjardins, qui agissait alors comme président exécutif du conseil de Fiera Capital, à reprendre ses fonctions de chef de la direction, comme il l’avait fait dans l’intervalle Duhamel – Lemay. En janvier 2024, Maxime Ménard a été nommé président et chef de la direction, Fiera Canada et Gestion privée mondiale.

Le départ du gestionnaire de portefeuille vedette, Nadim Riz, en 2021 a soulevé des inquiétudes chez les investisseurs qui craignent l’exode de clients.

L’analyste Geoffrey Kwan, de RBC Marchés des capitaux, voit aussi d’un mauvais œil le départ d’un partenaire de longue date. Il se questionne également à savoir si le désinvestissement de Desjardins aura un impact sur les fonds que Fiera gère pour le compte de la coopérative québécoise.

« Fiera Capital demeure un partenaire d’affaires important pour Desjardins », a précisé Chantal Corbeil, évoquant à titre d’illustration les fonds que le gestionnaire indépendant gère pour Desjardins.

« La vente de ces parts ne remet pas en question notre relation d’affaires avec Fiera », a ajouté la porte-parole de Desjardins.

La transaction pourrait toutefois entraîner des conséquences sur le contrôle qu’exerce la haute direction de Fiera sur l’entreprise, souligne Geoffrey Kwan. La structure en capital où sont les actions de Desjardins détient des actions de catégorie B avec le fondateur Jean-Guy Desjardins et des membres de la haute direction de Fiera.

Les actions de catégorie A et B ont le même poids pour les droits de vote, sauf pour l’élection des administrateurs. Les actionnaires de la catégorie A élisent le tiers des 9 administrateurs tandis que les actionnaires de catégorie B élisent les deux tiers.

La haute direction de Fiera Capital a mentionné « son intention de présenter une offre, avec un partenaire financier, en vue d’acheter les titres offerts auprès de Desjardins ».

Les actions détenues par Desjardins se trouvent dans une structure en capitale différente du reste de l’actionnariat. Ainsi, conformément aux modalités de la convention de la société en commandite régissant Fiera S.E.C., les porteurs de parts détiennent donc un droit de premier refus qui leur permet d’acheter les titres offerts avant que les actions de catégorie A que les titres offerts représentent soient vendues.

« L’équipe de gestion de Fiera est en train de structurer une offre pour pouvoir acquérir les parts que Desjardins est en train de vendre », a confirmé Yasmine Sardouk, vice-présidente, Communications corporatives, à Fiera Capital, dans un entretien téléphonique avec Finance et investissement.

La porte-parole a réitéré le fait que « la transaction de Desjardins fait vraiment partie de la réalisation de leur stratégie d’investissement ».

« Nos relations d’affaires et commerciale avec Desjardins restent évidemment intactes », a ajouté Yasmine Sardouk.

Fiera Capital, dont le siège social est situé à Montréal, est une société de gestion de placement indépendante avec une présence à l’échelle mondiale. Ses actifs sous gestion se chiffraient approximativement à 164,2 milliards de dollars canadiens au 30 juin 2023.

(Avec La Presse Canadienne)

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Les dépenses pèsent sur les bénéfices des grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-depenses-pesent-sur-les-benefices-des-grandes-banques/ Mon, 11 Mar 2024 11:37:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99453 Malgré la croissance des revenus.

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Les revenus des grandes banques ont augmenté, mais leurs bénéfices ont baissé au premier trimestre, selon Fitch Ratings, les charges liées aux suppressions d’emplois et aux dépenses technologiques s’étant accumulées.

Alors que les revenus globaux des six grandes banques ont augmenté de 5 % d’une année sur l’autre au cours de leur premier trimestre fiscal, les bénéfices ajustés ont baissé de 6 %, rapporte Fitch Ratings.

« Les grandes banques canadiennes ont connu un départ difficile, car la plupart d’entre elles ont chargé d’avance leurs budgets de dépenses d’exploitation pour 2024 en effectuant de nombreux investissements visant à améliorer l’efficacité au cours du trimestre. »

Ces dépenses initiales ont entraîné une baisse de 3 % du levier d’exploitation d’une année sur l’autre, selon Fitch Ratings, bien que cela devrait devenir positif plus tard cette année, car les banques « profitent des avantages d’une main-d’œuvre plus rationalisée et des améliorations technologiques ».

Dans l’ensemble, la croissance des prêts a baissé de 2 % au premier trimestre par rapport au même trimestre de l’année précédente, « les consommateurs donnant la priorité à leurs dépenses dans un contexte de taux d’intérêt toujours élevés ».

Fitch Ratings explique que, pour la plupart des grandes banques, la croissance des prêts hypothécaires était également faible « car les banques se sont positionnées stratégiquement dans un environnement hautement concurrentiel dans un contexte de ralentissement du marché de l’immobilier ».

La croissance des prêts commerciaux a été relativement forte, bien que l’on s’attende à ce qu’elle s’affaiblisse à mesure que les dépenses de consommation ralentissent, ainsi que les dépenses d’investissement correspondantes.

« La qualité du crédit a continué à se normaliser, avec une pression plus forte sur les prêts à la consommation non garantis, les cartes de crédit et les prêts automobiles, le ratio des prêts douteux ayant atteint des niveaux prépandémiques, mais restant gérable à une moyenne de 0,6 % », indique Fitch Ratings.

Dans ce contexte, les banques ont continué à augmenter leurs provisions pour pertes sur prêts « en prévision de certaines pressions économiques ».

Dans l’ensemble, les divisions bancaires canadiennes des grandes banques ont enregistré une croissance à un chiffre de leur chiffre d’affaires, « avec des résultats mitigés de la gestion de patrimoine qui ont été plus que compensés par les services bancaires non canadiens et les marchés de capitaux », affirme Fitch Ratings.

Le rendement ajusté des actifs des six grandes banques et du Mouvement Desjardins s’est établi en moyenne à 0,7 % au premier trimestre, inchangé par rapport au même trimestre de l’année précédente.

En outre, Fitch Ratings note que les banques « ont relâché leurs efforts de constitution de capital réglementaire » au premier trimestre, le Bureau du surintendant des institutions financières ayant laissé inchangé le coussin de stabilité national en décembre, maintenant le ratio de capital minimum à 11,5 %.

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Deux institutions financières déclarent leurs résultats pour 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-institutions-financieres-declarent-leurs-resultats-pour-2023/ Mon, 26 Feb 2024 12:09:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99340 iA Groupe financier se prête également à l’exercice pour le quatrième trimestre de 2023.

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Un excédent de 2,3 milliards de dollars (G$)

Le Mouvement Desjardins a dévoilé un excédent en hausse pour l’exercice financier 2023, mais le changement des normes comptables fait en sorte qu’il est difficile de comparer les deux années.

La coopérative financière rapporte un excédent de 2,3 G$ pour l’exercice 2023. La transition des normes comptables IFRS 4 à IFRS 17 rend toutefois difficile d’interpréter la progression rapportée dans les résultats financiers.

Desjardins rapporte que l’excédent serait en hausse de près de 1 G$, mais elle précise que des décisions quant au moment de capitaliser certaines incidences du changement de normes rendent « la comparaison difficile ».

La nouvelle norme IFRS 17 vise à accroître la transparence et la comparabilité entre les compagnies d’assurance et pourrait amener une volatilité des résultats, explique la coopérative dans un communiqué.

La coopérative a augmenté sa ristourne de 9 millions de dollars (M$), pour s’établir à 412 M$ en 2023. En incluant la ristourne, l’aide à la collectivité atteint 538 M$.

La détérioration de la qualité du portefeuille de prêts aux entreprises a toutefois provoqué une hausse des provisions pour pertes. Ces réserves ont augmenté de 252 M$, pour atteindre 529 M$ en 2023.

Un bénéfice record de 1 121 M$

HSBC Canada a déclaré, par voie de communiqué, sa performance financière de 2023, la comparant à celle de 2022.

Selon la banque, le bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat a atteint un record, s’étant chiffré à 1 121 M$, en hausse de 41 M$, ou 3,8 %.

Cette augmentation s’explique en grande partie par le total du résultat d’exploitation le plus élevé jamais enregistré de 2 654 M$, en hausse de 106 M$, ou 4,2 %, et par la diminution des charges liées aux pertes de crédit attendues.

L’institution financière signale que les charges d’exploitation ont augmenté de 112 M$, ou 8,2 %, principalement en raison de l’entente visant la vente de la Banque HSBC Canada. Elle précise toutefois que ce facteur a été partiellement atténué par une diminution des dépenses d’investissement en 2023.

HSBC Canada a déclaré dans son communiqué que « tous ses secteurs d’activité ont été rentables, des augmentations du bénéfice avant la charge d’impôt sur le résultat ayant été enregistrées dans trois de nos quatre secteurs d’activité ».

Par ailleurs, à 119,7 G$, le total de l’actif de la banque a subi une baisse de 8,6 G$, ou 6,7 %, surtout en raison de la diminution des activités de négociation et des fluctuations du marché dans ses marchés et son portefeuille de négociation.

Finalement, la banque a révélé que le ratio des capitaux propres ordinaires de catégorie 15 s’est situé à 14,2 %, en baisse de 260 points de base par rapport à 2022. Elle indique également que le rendement des capitaux propres moyens attribuables à l’actionnaire ordinaire s’est établi à 14,1 %, en baisse de 90 points de base par rapport à 2022.

Une augmentation de 7 % du dividende pour les actionnaires

iA Groupe financier a dévoilé pour sa part, dans un communiqué récent, ses résultats pour le quatrième trimestre de 2023, les comparant à ceux du quatrième trimestre de 2022.

Selon l’annonce, iA Société financière a ainsi enregistré un résultat par action ordinaire (BPA) dilué tiré des activités de base de 2,34 $, comparativement à 2,40 $ au quatrième trimestre de 2022.

Le ROE (Return on Equity), ou la rentabilité des capitaux propres, tiré des activités de base pour les douze derniers mois s’est établi à 14,4 %, conformément à son objectif à moyen terme, fixé à 15 % et plus, indique le communiqué.

La société financière annonce aussi une augmentation de 7 % du dividende sur les actions ordinaires payable au premier trimestre 2024, porté à 0,8200 $ par action.

Elle rapporte également « une forte croissance des affaires, résultant en une augmentation de 11 % des actifs (sous gestion et sous administration) d’une année à l’autre, et de 8 % des primes et dépôts d’une année à l’autre également ».

Par ailleurs, le ratio de solvabilité de 145 % au 31 décembre 2023 s’inscrit, d’après la société financière, bien au-dessus de la cible d’opération de 120 %.

Finalement, la valeur comptable par action ordinaire est de 66,90 $ au 31 décembre 2023, en hausse de 8 % au cours des douze premiers mois (si l’on exclut l’incidence des rachats d’actions), signale iA Groupe financier dans son communiqué.

Avec la participation de La Presse Canadienne

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Guy Cormier parle de son mandat au Mouvement Desjardins https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/developpement-des-affaires-fi-tv/guy-cormier-parle-de-son-mandat-au-mouvement-desjardins/ Mon, 26 Feb 2024 12:09:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99254 Découvrez ce sur quoi il aimerait encore travailler.

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Finance et investissement : Êtes-vous satisfait des réalisations faites durant votre mandat. Y’a-t-il des choses que vous auriez aimé faire autrement?

Guy Cormier : Je suis satisfait de mon mandat depuis que je suis arrivé à la présidence en 2016. Parce que j’avais clairement exprimé une grande ambition qui était d’aligner Desjardins sur sa raison d’être, c’est-à-dire travailler toujours dans l’intérêt des membres et des clients, se rebrancher, se connecter dans la satisfaction de nos membres et de nos clients.

Et aujourd’hui, huit ans plus tard, quand je regarde les taux de satisfaction qui sont en progression dans tous nos secteurs d’activité, quand je regarde :

  • la croissance du membership de plus d’un demi-million de nouveaux membres ;
  • la croissance de l’actif qui est passé de 257 milliards de dollars (G$) à plus de 420 G$ ;
  • que nous sommes passés de 40 000 employés environ à plus de 55 000 employés ;
  • et surtout, que notre croissance, en termes de revenu, s’est diversifiée avec des revenus en assurance et en activités bancaires, dont plus de 40 % à l’extérieur du Québec ;

oui, aujourd’hui, je suis très content de la progression du Mouvement Desjardins.

L’élément sur lequel j’aimerais aller encore plus loin, c’est que lorsqu’on pose la question à nos membres sur comment ils aimeraient faire affaire avec nous, à plus de 50-60 %, ils souhaitent utiliser nos plateformes numériques. Et aujourd’hui, nos résultats sont autour de 40 %.

Donc, comment on peut encore mieux accompagner nos membres et clients dans l’utilisation de nos outils numériques, c’est un élément sur lequel je vais continuer de travailler fort.

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Finalistes catégorie Leaders/Cadres de l’industrie financière https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/finalistes-categorie-leaders-cadres-de-lindustrie-financiere-2/ Wed, 14 Feb 2024 02:56:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98820 Découvrez-les.

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FRANÇOIS BRUNEAU, Vice-président administration, Groupe Cloutier

« ­Il dirige les activités de courtage en épargne collective au ­Groupe ­Cloutier, qui connaissent une belle croissance. Son implication au sein de l’industrie pour défendre le conseil indépendant est digne de mention », a déclaré le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière.

Au cours des deux dernières années, ­François ­Bruneau a piloté la mise en place d’un logiciel destiné à gérer le traitement des opérations d’investissement. Ce logiciel vise à optimiser la priorisation des transactions, à augmenter l’efficacité des équipes et à réduire le risque d’erreurs de 75 %. Cette solution logicielle permet aussi d’avoir un contrôle qualité important sur les opérations, ce qui offre un niveau de sécurité élevé pour toutes les parties impliquées.

François ­Bruneau est également aux commandes de la nouvelle direction consacrée à l’innovation technologique et à la transformation numérique. Avec son équipe, il a contribué à la mise à jour de son intranet pour conseillers (Boîte à ­Outils), contenant un outil de recherche efficace et facile d’utilisation. Cet environnement sera bonifié au fil des ans.

Également, le dirigeant a contribué à créer les comptes autogérés ­Flexibili.T, qui permettent de regrouper les placements d’un client dans un seul compte, en simplifiant ainsi la gestion. Ils représentent un vecteur de croissance pour ­Groupe ­Cloutier Investissements.

François ­Bruneau a également participé à l’implantation d’un cadre de gestion des risques visant à couvrir notamment les risques réglementaires ainsi que ceux liés à la conduite des affaires des conseillers, à la cybersécurité et aux conflits d’intérêts. François ­Bruneau est membre du comité consultatif sur les produits d’investissement de l’Autorité des marchés financiers depuis 2017. Il siège aussi au conseil des gouverneurs du ­Conseil des fonds d’investissement du ­Québec depuis sept ans.

MARJORIE MINET, Vice-présidente exécutive, Services-conseils en gestion de patrimoine, Desjardins Gestion de patrimoine

« ­Elle coordonne avec succès le secteur de la gestion de patrimoine chez ­Desjardins afin de rehausser l’offre spécialisée en gestion de patrimoine. Sa croissance du nombre de clients, ses réalisations sur le plan de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) ainsi que ses engagements sociaux sont notables », a déclaré le jury.

Depuis octobre 2019, ­Marjorie ­Minet coordonne les services de ­Valeurs mobilières ­Desjardins, ­Gestion privée ­Desjardins, ­Service ­Signature ­Desjardins et ­Desjardins ­Courtage en ligne, en continuum avec le Réseau des caisses, notamment. Sa ­vice-présidence a permis le décloisonnement des services spécialisés destinés aux équipes de ­Valeurs mobilières, de ­Service ­Signature et de ­Gestion privée.

La dirigeante a contribué à ce que ­Service ­Signature et ­Gestion privée soient regroupés sous une seule plateforme réglementaire, celle de l’Organisme canadien de réglementation des investissements. La transition, qui permet aux clients d’avoir accès à une plus vaste gamme de véhicules d’investissement, est achevée pour ­Gestion privée et se terminera au cours du premier trimestre 2024 pour ­Service Signature.

Au 30 septembre 2023, ces services servaient 300 000 clients, en hausse de 7 % par rapport à la même date en 2022. Le nombre de clients a crû à un rythme annuel composé de 11 % de 2019 à 2022. Marjorie ­Minet a appuyé la mise sur pied d’un comité ­EDI au sein de sa ­vice-présidence.

La dirigeante est aussi membre du ­Comité d’orientation ­ESG du ­Mouvement ­Desjardins. Elle a notamment rendu obligatoire au personnel de sa ­vice-présidence une formation sur l’investissement responsable (IR) et fait la promotion d’une formation de l’Association pour l’IR auprès des conseillers. Elle est membre du conseil d’administration de l’organisme ÉducÉpargne et de la ­Fondation des Canadiens pour l’enfance, laquelle encourage l’activité physique chez les jeunes défavorisés de 4 à 17 ans

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Finalistes catégorie Assureurs de personnes https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/finalistes-categorie-assureurs-de-personnes-2/ Wed, 14 Feb 2024 02:23:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98792 Découvrez-les.

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DENIS DUBOIS, Premier vice-préisdent, Gestion de patrimoine et Assurance de personnes, Mouvement Desjardins; Président et chef de l’exploitation, Desjardins sécurité financière (DSF)

« ­Avec son équipe, il affiche une belle croissance sur le plan de la rentabilité et des ventes dans un contexte d’acquisition ainsi qu’un rendement des capitaux propres notable. Sont dignes de mention ses réalisations au chapitre de l’innovation (hausse du nombre de polices émises au point de vente) et de l’ESG, ainsi que l’ajout en 2022 d’une offre en assurance collective liée à l’affirmation de genre », a dit le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière. Pour l’exercice 2022, le résultat net de DSF était de 330 M$, ses primes brutes totales en assurance étaient de 4,8 G$, et ses ventes d’assurance individuelle, de 102 M$. Pour les deux premiers trimestres de 2023, le résultat net de ­DSF s’établissait à 208 M$, en hausse de 11 % par rapport à la période correspondante de 2022, ses primes brutes totales en assurance étaient de 2,5 G$ (+7 %), et ses ventes d’assurance individuelle, de 60 M$ (+28 %). À la fin de juin dernier, le ratio des exigences de suffisance du capital en assurance de personnes était de 132,2 %. DSF connaît une hausse du taux de décision au point de vente en assurance individuelle. « ­Celui-ci était à 20 % en 2020 et nous prévoyons terminer l’année 2023 à 41 % », indique DSF. Par ailleurs, les délais de souscription à l’assurance individuelle sont passés de 16 à 12 jours. Les délais de traitement pour une réclamation en assurance ont été réduits de 50 %. DSF a doublé ses investissements dans les deux dernières années pour améliorer ses fondations. Ils étaient de 225 M$ en 2023, dont 110 M$ en infrastructure technologiques, et seront encore plus importants en 2024.

Desjardins a annoncé à la fin de l’année 2022 avoir acquis les activités en distribution de produits individuels d’assurance et d’épargne de Guardian Capital Group. La transaction s’est clôturée le 1er mars et a permis à Desjardins d’élargir de façon importante sa force de vente alors que le bassin de conseillers indépendants est maintenant estimé à 7 000 au Canada. DSF lancera sous peu une offre bonifiée en fertilité, étant donné les nouveautés législatives concernant l’adoption, les mères porteuses et un accès élargi aux services en clinique. Denis Dubois siège aux conseils d’administration de l’Association canadienne des compagnies d’assurance de personnes, de la ­Fédération internationale des coopératives et mutuelles d’assurance et de Patrimoine Aviso. Il a été élu dans les derniers mois à titre de président du Centre de développement en assurances et en services financiers, et de président de son conseil d’administration.

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Leaders inspirants https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/leaders-inspirants/ Wed, 14 Feb 2024 02:06:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98747 Ils s’illustrent entre autres sur le plan des facteurs ­ESG.

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Malgré les nombreux défis qu’ont affrontés les organisations de l’industrie financière en 2023, leurs dirigeants ont continué à les transformer.

Nombre d’entre eux l’ont fait entre autres en innovant et en tenant compte des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions et processus d’affaires. Ils ont ainsi contribué à la pérennité de leur entreprise.

Le cahier du ­Top des leaders le montre par les multiples réalisations que les dirigeants et leurs équipes ont menées à bien en 2023.

Le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière célèbre d’ailleurs celles de ­Guy Cormier, président et chef de la direction du ­Mouvement ­Desjardins, en le nommant Personnalité financière de l’année 2023. Il est aussi le gagnant de la catégorie ­Institutions financières à portée nationale pour une deuxième année consécutive.

« ­Il dirige une institution financière de premier plan affichant une performance remarquable et se démarquant par ses actions en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. » ­Le jury a également souligné « l’engagement exceptionnel » de ­Guy Cormier envers la jeunesse. Il lui a en outre attribué une mention spéciale pour son engagement communautaire. Pour la période de neuf mois se terminant le 30 septembre 2023, le ­Mouvement ­Desjardins a enregistré des excédents avant ristournes de 1,5 milliards de dollars (G$), par rapport à 784 M$ pour la période correspondante de 2022. Lisez son portrait.

Tout en soulignant que chacun des leaders retenus est méritant, le jury et l’équipe dee Finance et ­Investissement célèbrent aussi le travail de six personnes qui se sont distinguées.

Dans la catégorie ­Sociétés de courtage en valeurs mobilières et en assurance, le gagnant est ­Gino-Sébastian ­Savard, président de ­MICA ­Cabinets de services financiers. Il avait reçu le même honneur en 2022, 2021 et 2019. En 2021, la firme comptait 220 conseillers. En 2022, le courtier en dénombrait 250 et en 2023, 290. Ces ajouts ont permis de faire grimper l’actif sous gestion de ­MICA. Constatez ses progrès.

Denis ­Ricard, président et chef de la direction d’iA ­Groupe financier, est le gagnant de la catégorie ­Assureurs de personnes, et ce, pour une troisième année consécutive. « ­Il dirige une entreprise qui s’illustre sur le plan de sa croissance, de sa rentabilité et de sa solidité financière. Denis ­Ricard et son équipe se démarquent par la diversité de leurs initiatives sur le plan des facteurs ­ESG, notamment en réduisant l’empreinte environnementale d’iA », indique le jury à propos de ­Denis ­Ricard. Le jury lui décerne également une mention spéciale ­ESG. Voyez ses réalisations.

Stéphan ­Bourbonnais, ­vice-président exécutif, ­Gestion de patrimoine chez iA ­Groupe financier, est le gagnant de la catégorie ­Courtiers de plein exercice. Il a contribué à rétablir la confiance des conseillers d’iA ­Gestion privée de patrimoine. Pour les six premiers mois de 2023, les revenus et les profits étaient respectivement en hausse de 2 % et 105 % par rapport à la période correspondante de 2022. Lisez le texte.

Stéphane ­Corriveau, président et directeur principal d’AlphaFixe ­Capital, est nommé gagnant de la catégorie ­Sociétés de gestion indépendante. Au 30 juin 2023, la société de gestion de placements spécialisée en revenu fixe gérait un actif de 13 G$ répartis en 84 mandats, par rapport à 7,1 G$ répartis en 83 mandats un an plus tôt. De plus, la prédilection de ses portefeuilles pour l’investissement responsable (IR) est digne de mention. ­Apprenez-en davantage sur son entreprise.

Éric ­Trudel, ­vice-président exécutif et leader, ­Assurance collective à ­Beneva, est nommé gagnant de la catégorie ­Cadres/leaders de l’industrie financière. Sous sa direction, le secteur de l’assurance collective de ­Beneva a crû de manière importante. Ses primes ont progressé au rythme annuel composé de 8,3 % de 2019 à 2022, surpassant la moyenne du marché. Lisez son portrait.

En plus des gagnants, le jury a décerné une mention spéciale à Sylvie Demers pour sa carrière. Celle-ci a pris sa retraite de son poste de première ­vice-présidente, ­Réseau de succursales et présidente, direction du ­Québec du ­Groupe ­Banque ­TD en décembre. Lisez un texte sur elle.

Nous vous invitons aussi à parcourir les réalisations des finalistes de chacune des catégories. L’équipe de ­Finance et ­Investissement remercie chaleureusement les membres du jury pour leur engagement et leur apport précieux. Un grand merci aussi à tous ceux et celles qui ont contribué à la réalisation du ­Top des leaders et de l’événement qui y est lié.

Méthodologie

La sélection des leaders s’est faite en deux étapes. L’équipe de la rédaction a sélectionné un certain nombre de dirigeants comme des lauréats potentiels et leur a demandé de répondre aux questions du dossier de candidature. Nous avons également invité plusieurs autres cadres et dirigeants à soumettre leur candidature. Puis nous avons sollicité diverses organisations de l’industrie et avons effectué un appel de candidatures public. Les dirigeants devaient répondre à diverses questions et dévoiler au jury les résultats financiers pertinents pour l’étude de leur candidature.

Ces dossiers, qui incluent des grilles d’analyse qualitative et quantitative, ont été transmis au jury avant une réunion virtuelle tenue en novembre 2023. Cinq membres du jury sur six sont indépendants de notre groupe de presse et ont une connaissance des divers secteurs de l’industrie québécoise des services financiers. Lors de cette réunion, nous avons procédé aux nominations du ­Top des leaders. Le choix de la ­Personnalité financière de l’année parmi les gagnants des catégories a fait l’objet d’une adhésion unanime des jurés.

Pour être admissibles, les candidats doivent avoir un impact significatif sur les décisions stratégiques de l’organisation ou sur ses activités québécoises ainsi que sur ses résultats financiers. Les personnes qui exercent leurs activités dans les secteurs public ou parapublic, de l’assurance de dommages et de la réglementation ne sont pas admissibles.

Le ­Top des leaders n’est pas un exercice de classement basé sur l’activité commerciale, sur le chiffre d’affaires ni sur les actifs des courtiers ou des conseillers. Les critères de sélection tiennent compte des aspects suivants : le caractère exceptionnel des réalisations du candidat en 2023 et dans les années précédentes, la croissance de son entreprise dans le temps, sa gestion des risques, ses réalisations en matière d’innovation, sa gestion en tenant compte des facteurs ­ESG ainsi que sa contribution et son influence dans l’industrie financière et sa communauté.

Enfin, nous félicitons les lauréats du concours ­Les conseillers à l’honneur !
lequel célèbre trois représentants. Nous vous invitons à les découvrir en cliquant ici. Bonne lecture !

L’équipe de ­Finance et ­Investissement

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Façons de créer de la valeur https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/facons-de-creer-de-la-valeur/ Wed, 14 Feb 2024 02:01:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98822 Découvrez ce que répondent les lauréats du Top des leaders de l'industrie financière.

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Bien écouter permet de bien conseiller. Voilà notamment ce que les représentants doivent faire afin de créer de la valeur pour leurs clients, selon des dirigeants de l’industrie financière primés à l’occasion du ­Top des leaders de l’industrie financière 2023.

À première vue, renforcer l’importance de l’écoute est une solution qui semble simple, peut-être même un peu trop simple. Par contre, le degré d’écoute des conseillers ainsi que les actions qui en découlent sont susceptibles de générer la résultante souhaitée : créer de la valeur pour les clients.

Ainsi, dans une profession aussi relationnelle que celle de conseiller, l’écoute active est importante, selon ce que ­Guy ­Cormier, président et chef de la direction du ­Mouvement Desjardins, a indiqué à notre collègue ­Carole Le Hirez. Il est d’avis que les conseillers peuvent apporter davantage de valeur en restant à l’écoute des aspirations de leurs clients, de leurs rêves et de leurs contraintes, et en intégrant une offre de service plus personnalisée. Dans ce contexte, les conseillers doivent s’efforcer de rendre les choses simples et faciles pour les clients, ­a-t-il noté.

L’écoute permet non seulement d’instaurer une offre personnalisée, mais également de respecter les devoirs déontologiques et obligations réglementaires des conseillers, notamment celle de la connaissance du client et de la convenance. Il y a aussi fort à parier qu’un client qui se sent écouté se sentira mieux compris et sera plus satisfait de son conseiller.

­Gino-Sébastian ­Savard, président de MICA ­Cabinets de services financiers, abondait dans ce sens lors d’un échange avec ­Guillaume ­Poulin-Goyer. « ­La plus grande qualité d’un conseiller est l’empathie. [Cela signifie] d’être à l’écoute de ses clients, de les aider à maîtriser leurs émotions et à prendre les bonnes décisions au bon moment sans se laisser influencer par tout ce qui se dit ou s’écrit », ­précise-t-il.

Pour engendrer de la valeur, le représentant devra également mettre en place un plan, s’y tenir et agir de manière méthodique et constante afin de bien l’exécuter, selon le dirigeant.

En raison de l’incertitude découlant des risques de récession liés à la hausse des taux d’intérêt, les clients ont plus que jamais besoin d’être rassurés et les conseillers peuvent ajouter de la valeur en le faisant, selon ­Stéphan Bourbonnais, ­vice-président exécutif, Gestion de patrimoine à iA ­Groupe financier. Ils peuvent ainsi bâtir un portefeuille de retraite adéquat pour leur client ou, par exemple, discuter de protection et de transfert de patrimoine à la prochaine génération.

De plus, les conseillers qui utilisent diverses technologies pour être plus près de leurs clients créeront davantage de valeur, ajoute ­Stéphan ­Bourbonnais. Il donne l’exemple d’un conseiller qui reçoit une notification d’une technologie qui filtre les publications de ses clients dans les médias sociaux et en découvre une où une mère décrit les défis de prendre soin d’un enfant handicapé.

« ­Je peux dire à ma cliente : J’ai vu l’article que tu as publié hier et ça m’a touché. Je n’étais pas au courant de ça. ­Est-ce qu’il y a quelque chose que je peux faire pour t’aider ? ­En passant, j’ai regardé dans tes comptes et j’ai ciblé une occasion de les structurer de façon différente afin de pouvoir prévoir », indiquait ­Stéphan Bourbonnais en entretien avec Guillaume ­Poulin-Goyer.

Selon lui, la technologie n’est pas là pour remplacer le conseiller, mais pour l’aider à être plus efficace et ainsi apporter davantage de valeur.

Sylvie ­Demers, qui a quitté son poste de première ­vice-présidente, ­Réseau de succursales et présidente, direction du Québec du ­Groupe ­Banque ­TD en décembre, a également soutenu, dans un échange avec ­Alizée ­Calza, que de poser les bonnes questions permet de bien comprendre les besoins du client. Cela mène à dresser le bon diagnostic et à formuler les bonnes recommandations.

Pour ce faire, les organisations peuvent créer des outils afin de guider les conversations avec le client et ainsi éviter d’émettre des recommandations biaisées par l’expérience personnelle du conseiller.

« ­Offrir des options au client est important, même dans le cas où on doit refuser sa demande. On peut dire : On ne peut pas accéder à votre demande, par contre, voici ce que vous pouvez faire pour améliorer votre cote de crédit ou établir vos bases financières. ­Si c’est un entrepreneur : Voici les autres programmes gouvernementaux et les organismes qui peuvent vous aider. » ­Ce faisant, on ajoute de la valeur en devenant partenaire du client, selon la dirigeante.

En entrevue avec ­Richard ­Cloutier, Stéphane ­Corriveau, président et directeur principal d’AlphaFixe Capital, a également souligné qu’il est important d’écouter son client pour comprendre ses besoins et pour lui expliquer si on peut l’aider ou non, en fonction de ses attentes : « ­La principale valeur, c’est être à l’écoute et comprendre les besoins du client, et dire je peux t’aider ­là-dedans ou je ne peux pas t’aider ­là-dedans. »

Une société de gestion de portefeuille créera de la valeur en restant concentrée sur son domaine de compétence et non en étant tout pour tout le monde : « ­Un gestionnaire de portefeuille qui veut se lancer, s’il est capable de rester à l’intérieur de son champ d’expertise, c’est un plus », estime-t-il.

Apporter la paix d’esprit

Pour créer de la valeur pour ses clients en assurance collective, un conseiller doit devenir un « partenaire stratégique » qui comprend en profondeur « les besoins spécifiques du client, ses valeurs fondamentales et sa culture d’entreprise », a affirmé Éric ­Trudel, vice-président exécutif et leader, Assurance collective à Beneva, en entrevue ave Sylvie Lemieux.

« ­Le conseiller doit également tenir compte de la politique de diversité et d’inclusion de l’entreprise, si elle existe, pour s’assurer que les régimes proposés reflètent ces engagements », a-t-il ajouté.

« ­Il faut qu’il y ait un fit de valeur entre le preneur et l’assurant. C’est plus qu’une relation ­fournisseur-client. De plus en plus, on travaille en équipe, dans une relation tripartite qui se veut plus efficace et productive entre le conseiller, le preneur et l’assureur. C’est une façon de créer de la valeur et de travailler mieux ensemble. »

Par ailleurs, la principale valeur ajoutée d’un conseiller est d’apporter une paix d’esprit à ses clients, a indiqué ­Denis Ricard, président et chef de la direction d’iA ­Groupe financier, en entretien avec ­Richard ­Cloutier : « ­Notre raison d’être chez iA est que nos clients soient confiants et se sentent en sécurité face à leur avenir. Il y a le volet psychologique dans tout ça, parce que les gens n’ont pas toujours la littératie financière. Ils ne connaissent pas trop les produits. C’est complexe. »

Or, un conseiller peut avoir un effet décisif en expliquant les nouveaux produits et en aidant les clients à profiter des avantages de régimes enregistrés, comme le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) ou le régime enregistré d’­épargne-études (REEE). « ­Au ­Canada, il y a juste un enfant sur deux qui a un REEE. Ce n’est pas normal. »

Selon ­Denis ­Ricard, il manque de conseillers, alors qu’ils jouent un rôle important dans la société : aider les Canadiens à planifier les événements de leur vie qui sont connus (prise de la retraite, financement des études des enfants) ou inconnus (moment du décès ou de la maladie).

L’équipe de Finance et Investissement

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Axé sur l’innovation et la jeunesse https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/axe-sur-linnovation-et-la-jeunesse/ Tue, 13 Feb 2024 23:54:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98754 ­Il soutient la diversification de la coopérative.

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En 2023, les marchés financiers ont été secoués par l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les conséquences des bouleversements climatiques. Face à ces défis, le Mouvement ­Desjardins a choisi la voie de la diversification pour maintenir sa croissance, explique ­Guy ­Cormier, président et chef de la direction de la coopérative financière.

Le dirigeant souligne la force de ­Desjardins, souvent perçue soit comme une banque, soit comme une compagnie d’assurance. « C’est cette diversification des sources de revenus qui nous a permis d’afficher une meilleure performance cette année. »

Pour la période de neuf mois se terminant le 30 septembre 2023, le Mouvement Desjardins a enregistré des excédents avant ristournes de 1,5 G$, par rapport à 784 M$ pour la période correspondante de 2022. Les résultats de cette année ont été retraités à la suite de l’adoption en 2023 de la norme comptable IFRS 17. Le revenu net total s’est élevé à 9 G$ pour les neuf premiers mois de 2023, comparativement à 7,5 G$ en 2022. La dotation à la provision pour pertes sur créances est quant à elle passée de 197 M$ en 2022 à 298 M$ en 2023.

Cette progression s’explique notamment par la hausse des revenus nets d’intérêt et l’amélioration des résultats en assurance.

Compte tenu des nombreuses réalisations du mouvement coopératif, en 2023 et dans les années précédentes, ainsi que de son engagement lié aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), le jury du ­Top des ­leaders de l’industrie financière a nommé ­Guy ­Cormier Personnalité financière de l’année et lauréat de la catégorie ­Institutions financières à portée nationale. « ­Il dirige une institution financière de premier plan affichant une performance remarquable, se démarquant par ses actions en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. »

Le jury a également souligné « l’engagement exceptionnel » de ­Guy Cormier envers la jeunesse. « Dynamique, charismatique, proche des gens de toutes les régions du Québec, il prend des décisions en accord avec les valeurs du ­Mouvement ­Desjardins », précise le jury, qui lui a attribué une mention spéciale pour son engagement communautaire.

Dans de nombreux secteurs où Desjardins est présent, la hausse des taux d’intérêt a contribué à accroître les revenus en 2023, selon ­Guy ­Cormier. De plus, ­Desjardins a réalisé des avancées dans plusieurs secteurs, notamment grâce à une gestion rigoureuse des coûts. Parmi les initiatives mises en place, la réduction jusqu’à 20 % de la superficie de son parc immobilier au ­Canada s’inscrit dans une adaptation au télétravail.

L’accent mis sur la numérisation et l’automatisation a également porté ses fruits, avec une augmentation notable des transactions opérationnelles (paiement de compte, dépôt mobile, renouvellement hypothécaire, réclamation pour assurance de dommages) effectuées de manière numérique, passant de 25 à 30 % il y a deux ans à 35 à 40 % aujourd’hui.

Autre exemple de transformation numérique : dans les centres d’appels, la reconnaissance vocale a permis de réduire considérablement les délais d’attente des clients. « C’est notre manière de rendre notre offre de services encore plus efficace, tout en réduisant nos coûts opérationnels par la numérisation de nos processus et de notre offre de services », mentionne Guy ­Cormier.

La diversification de ­Desjardins lui a permis de générer des revenus supplémentaires et de consolider sa position de l’une des institutions financières les mieux capitalisées enn Amérique du ­Nord, avec un ratio de fonds propres de la catégorie 1A de 20,8 % au 30 septembre 2023. Selon son président, cette position lui permet de réaliser des économies d’échelle importantes.

Depuis que ­Guy ­Cormier est devenu président, en 2016, l’actif de Desjardins est passé de 257 à 414 G$ en 2023. Malgré des investissements importants en technologie, l’objectif du mouvement reste de maintenir une croissance des coûts à l’intérieur de l’inflation.

Le secteur du financement commercial a été particulièrement performant, affichant une croissance de plus de 10 % du volume d’activité pour 2023, alors que les entreprises ont fait face à des défis accrus, marqués par la hausse des coûts d’intérêt et des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement.

Desjardins a accordé une attention particulière à l’accompagnement des clients, notamment ceux du secteur commercial et des services aux particuliers. Des appels ont été effectués en 2023 auprès de plus de 70 000 membres possédant des hypothèques à taux variables afin de les aider à ajuster les modalités de remboursement en fonction des hausses de taux.

Plus de 75 % des clients ont pris des mesures à la suite de ces appels, ajustant la période d’amortissement ou le remboursement mensuel de leur prêt, voire effectuant un remboursement unique du capital.

Le secteur de l’assurance a également connu une année fructueuse, tant sur le plan du nombre de polices émises que de la performance financière. L’entreprise a réduit les délais de traitement des réclamations et d’autorisation des polices d’assurance, notamment dans le domaine de l’assurance collective, offrant des services plus personnalisés en fonction des besoins des clients. Guy Cormier soulève l’importance de l’offre combinée d’assurance collective et d’épargne collective, très appréciée des clients et des conseillers, qui a contribué à une hausse de l’appréciation dans divers sondages internes. Le secteur de la ­Gestion de patrimoine et Assurance de personnes affiche des excédents nets de 410 M$ pour les trois premiers trimestres de 2023 par rapport à 247 M$ pour la période correspondante de 2022.

La division ­Gestion de patrimoine a pour sa part enregistré une croissance de près de 10 G$ du volume en épargne et affiche une ambition claire d’augmenter ses parts de marché au Québec au cours des prochaines années.

Guy ­Cormier estime avoir réussi à créer un esprit d’équipe entre Valeurs mobilières ­Desjardins et la gestion privée Desjardins. L’acquisition d’IDC ­WorldSource en ­Ontario au premier trimestre a ouvert l’accès à plus de 5 000 conseillers indépendants offrant désormais les produits de gestion de patrimoine et d’assurance vie de Desjardins à travers le ­Canada. D’autres acquisitions suivront pour accélérer la croissance de la gestion de patrimoine dans le reste du pays.

Desjardins entend utiliser ses capacités en tant que manufacturier et distributeur pour promouvoir ses services de gestion de patrimoine auprès de ses 7,5 millions de membres, en particulier les quelque 410 000 entreprises ayant des besoins à cet égard. « ­Travailler avec nos clients existants et s’assurer du rapatriement adéquat de leurs portefeuilles chez les concurrents grâce à une offre de service très compétitive, voilà ce qui va nous permettre de gagner des parts de marché », avance ­Guy ­Cormier.

Selon la ­Banque de données des statistiques officielles sur le ­Québec, la part de marché du ­Mouvement Desjardins dans le total des prêts au Québec est passée de 34 % en 2016 à 34,6 % en 2021, oscillant entre 34 % et 35 %. Guy ­Cormier n’a pas de chiffres plus récents à communiquer.

En matière de parts de marché, Desjardins, bien que dominante au Québec, réalise près de 40 % de ses revenus à l’extérieur de la province, principalement en ­Ontario, en ­Alberta et en ­Colombie-Britannique. Guy Cormier évoque la volonté d’accroître ces parts de marché à l’extérieur du Québec, avec un accent particulier sur l’assurance de dommages, l’assurance vie et le financement d’entreprise.

Un autre défi consiste à augmenter les parts de marché au ­Québec, où Desjardins est déjà solidement implantée. Gagner un ou deux points de pourcentage dans le marché des prêts hypothécaires de la province, dont ­Desjardins détient 38 %, pourrait ne pas être justifié. « ­Nous sommes très satisfaits des parts de marché que nous avons déjà. Il serait ­peut-être plus sage de se diversifier à travers le Canada pour réduire notre exposition au marché québécois et répartir nos risques », indique ­Guy ­Cormier.

Notables engagements sociaux

Dans cette expansion, le statut de coopérative financière est un atout majeur, car Desjardins dispose d’un réseau de distribution local bien intégré dans la communauté via les caisses. « Beaucoup de membres veulent faire affaire avec des entreprises engagées socialement, et c’est ce que représente Desjardins. »

Guy ­Cormier fait remarquer que l’engagement de Desjardins dans le bien-être social et environnemental s’illustre par un accroissement du financement dans les entreprises actives dans les énergies renouvelables, notamment éolienne et solaire. Le lancement d’un produit financier swap ­ESG, en avril dernier, est un exemple d’initiative qui encourage les entreprises à adopter des pratiques plus responsables en matière d’environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance. Le montant de la remise verte octroyée par Desjardins à ces sociétés dépend de la portée ­ESG des engagements et des efforts déployés par les entreprises pour atteindre ces résultats.

L’engagement social se manifeste également par des initiatives en faveur de l’éducation financière, avec la création du jeu ­Aléa, intégrant le gaming à cet enjeu crucial.

« ­La place des femmes chez ­Desjardins est d’une importance capitale, et encore une fois cette année, nous avons consolidé cette dimension dans le S de ESG », ajoute ­Guy ­Cormier. Le conseil d’administration du Mouvement Desjardins compte 46 % de femmes, et l’équipe de direction est paritaire. En outre, 39 % des gestionnaires leaders sont des femmes, ­rappelle-t-il.

Desjardins travaille par ailleurs à améliorer l’accessibilité de ses services pour permettre aux personnes en situation de handicap d’utiliser plus facilement les guichets automatiques ou de communiquer avec les centres d’appels. Sur le plan des différences culturelles, des ateliers sur les biais inconscients sont organisés à l’interne, afin de favoriser l’équité dans tous les secteurs et d’offrir les mêmes chances à tous les employés de progresser dans leur carrière.

La place des jeunes chez ­Desjardins passionne ­Guy Cormier. Les 19 et 20 juin derniers, à son initiative, près de 400 jeunes se sont réunis lors de l’événement ­Rêver l’impossible à Montréal. En amont, il avait achevé une tournée auprès de six jeunes chambres de commerce au Québec, d’où il est revenu avec un tas d’idées. « À la sortie de la pandémie, de nombreux jeunes avaient besoin de communiquer, de se donner de l’espoir. »

Le premier but de ­Rêver l’impossible était de permettre aux jeunes de se mobiliser, d’échanger, de construire un réseau et de retourner dans leurs milieux respectifs avec la volonté d’être des acteurs de changement. À l’issue de deux journées d’ateliers et d’échanges, trois projets ont été récompensés par des bourses de 5 000 $ pour leur concrétisation. Une cinquantaine d’autres idées émanant de jeunes ont été retenues et transmises à diverses instances.

« ­Ces jeunes nous poussent à innover et à oser. Ils nous aident à être modernes et proactifs », signale Guy ­Cormier. Cet intérêt affiché de ­Desjardins pour les jeunes incite chaque année plus de 300 000 d’entre eux à envoyer leur curriculum vitæ à l’institution financière, un apport non négligeable en période de pénurie de ­main-d’œuvre.

Pour l’avenir, Desjardins devra conjuguer innovation et prudence. « Il faut oser, mais en se rappelant qu’on ne peut pas trop faire d’erreurs. On gère le patrimoine des gens », conclut Guy Cormier.

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