JP Morgan Chase – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png JP Morgan Chase – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les entreprises les plus profitables https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-entreprises-les-plus-profitables/ Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98672 PLANÈTE FINANCE – La finance est l’un des trois secteurs les plus rentables.  

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En 2023, le secteur financier a généré près 23 % des bénéfices mondiaux. C’est en Chine qu’il a été le plus profitable, rapportant plus de 282 milliards de dollars américains (G$) de profits, selon une compilation de l’agence Grow and Convert.

La firme a examiné la rentabilité sectorielle, les comparaisons par pays, ainsi que les hauts et les bas du classement des 500 premières entreprises mondiales publié par le magazine Fortune.

L’an dernier, les entreprises de Fortune Global 500 ont généré des revenus totalisant 41 000 G$ et des bénéfices de 2 900 G$.

Les États-Unis et de la Chine accaparaient conjointement plus de la moitié du bénéfice total, dépassant tous les autres pays combinés. L’Arabie saoudite occupait la troisième place avec une seule entreprise – la pétrolière Saudi Aramco – générant plus de 5 % du total des bénéfices mondiaux.

Les pays les mieux classés

Les entreprises nord-américaines ont dégagé la part du lion des revenus, avec des bénéfices de 1180 G$, ce qui représente plus de 40 % de l’ensemble des bénéfices mondiaux. De ce nombre, 136 entreprises américaines ont généré des revenus de 1 100 G$, soit 38 % des bénéfices mondiaux. Les 14 entreprises canadiennes classées ont généré des profits de 82,6 G$.

La Chine, avec un nombre d’entreprises et un chiffre d’affaires comparables aux États-Unis, a réalisé 18 % du bénéfice total. Les 31 autres pays du monde ont gagné 44 % du revenu planétaire.

Les secteurs les plus profitables

Les 10 entreprises les plus rentables du monde se retrouvent dans les secteurs de l’énergie, de la technologie, des transports et de la finance. Ces géants de l’industrie ont collectivement accumulé près du quart des bénéfices totaux des entreprises analysées.

Le secteur de l’énergie représente 24,56 % des bénéfices. Il est talonné par le secteur de la finance, qui représente 23% des bénéfices mondiaux.

En Chine, l’Industrial & Commercial Bank of China et la China Construction Bank ont réalisé un bénéfice combiné de 107,7 G$. Aux États-Unis, JPMorgan Chase et Bank of America ont mené la danse, avec des bénéfices s’élevant respectivement à 37,7 G$ et 27,5 G$.

Malgré des pertes

Par ailleurs, quatre des dix entreprises les moins rentables des États-Unis appartiennent au secteur financier : Berkshire Hathaway, qui affiche la plus lourde perte pour l’année financière (23 G$) tous secteurs confondus, State Farm Insurance, Prudential Financial et Allstate.

Sur les autres continents, l’Europe génère collectivement 629,9 G$ de bénéfices, soit 22 % du bénéfice mondial, avec le Royaume-Uni et l’Allemagne en tête. L’Asie représente pour sa part 34 % du bénéfice mondial. La Chine, le Japon et l’Arabie saoudite sont les principaux contributeurs pour cette région du monde. Le Brésil est le seul pays d’Amérique du Sud qui figure au classement Fortune Global 500, générant 2,6 % des bénéfices mondiaux.

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Problèmes de compte chez plusieurs grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/problemes-de-compte-chez-plusieurs-grandes-banques/ Tue, 07 Nov 2023 12:55:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97244 Nombre de dépôts directs retardés…

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Un accroc de traitement dans un réseau de chambres de compensation multi-banques a causé des retards dans des dépôts directs prévus chez les clients de JPMorgan Chase, Wells Fargo, Bank of America, Truist et U.S. Bank le 3 novembre dernier, rapporte Think Advisor.

« Le problème affecte plusieurs banques et clients de banques parce qu’un ou plusieurs fichiers de paie n’ont pas encore été envoyés », affirmait un porte-parole de JPMorgan Chase à ThinkAdvisor par courriel.

« La Clearing House (TCH) (une société qui gère des réseaux de paiement qui compensent et règlent plus de 2 000 milliards de dollars par jour) a rencontré un problème de traitement avec un seul fichier ACH. TCH travaille avec les institutions financières concernées sur la question », renchérissait un porte-parole de The Clearing House à ThinkAdvisor.

Selon le site de surveillance des pannes Downdetector, les dépôts n’étaient pas les seuls problèmes que l’on pouvait constater. Il y aurait aussi eu des erreurs concernant les soldes des comptes et les transactions.

Selon le porte-parole de TCH, le problème, qui était imputable à une erreur humaine, aurait touché moins de 1 % du volume quotidien du réseau de chambres de compensation automatisées, une chambre de compensation automatisée autorisée aux États-Unis qui trie les paiements reçus des banques et les dirigent vers les institutions financières destinataires.

Plusieurs clients ont rapporté sur les médias sociaux qu’ils avaient été informés qu’une chambre de compensation utilisée par de nombreuses banques avait connu une panne pendant la nuit.

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JPMorgan Chase paiera 75M$ aux Îles Vierges américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/jpmorgan-chase-paiera-75m-aux-iles-vierges-americaines/ Wed, 27 Sep 2023 10:29:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96409 PLANÈTE FINANCE - En relation avec l’affaire Epstein

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La banque JPMorgan Chase a accepté mardi de verser 75 millions de dollars américains (M$) aux Îles Vierges américaines pour régler un litige fondé sur des allégations selon lesquelles elle aurait rendu possibles les actes de trafic sexuel commis par le financier Jeffrey Epstein.

JPMorgan a déclaré que 55 M$ du règlement seraient versés à des œuvres caritatives locales et à l’aide aux victimes. Un autre montant de 20 M$ sera consacré aux frais juridiques de l’affaire.

Les Îles Vierges, où Epstein possédait un domaine, ont poursuivi JPMorgan l’année dernière, affirmant qu’une enquête avait révélé que le géant des services financiers avait permis aux recruteurs de l’homme d’affaires de payer les victimes et que la banque était « indispensable au fonctionnement et à la dissimulation de l’entreprise de trafic d’Epstein ».

Les Îles Vierges avaient fait valoir que JPMorgan avait été complice du comportement de Jeffrey Epstein en n’alertant pas les forces de l’ordre ou les régulateurs bancaires du fait qu’il était un client « à haut risque » parce qu’il effectuait des retraits d’argent importants et répétés.

La banque a également déclaré avoir conclu un accord juridique confidentiel avec James « Jes » Staley, l’ancien cadre supérieur de JPMorgan qui gérait le compte d’Epstein avant de quitter la banque.

JPMorgan a poursuivi Jes Staley plus tôt cette année, alléguant qu’il avait dissimulé ou minimisé les actes répréhensibles de son client afin de maintenir son compte lucratif.

JPMorgan avait déjà accepté de payer 290 M$ en juin dans le cadre d’une action collective impliquant des victimes des crimes de trafic d’Epstein.

Ce dernier s’est suicidé dans une prison fédérale en 2019.

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Gestion d’actifs CIBC : changements dans son portefeuille de fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gestion-dactifs-cibc-changements-dans-son-portefeuille-de-fonds/ Wed, 06 Sep 2023 12:12:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95963 PRODUITS - Nouveaux responsables de la gestion de portefeuille et révision de la cote de risque sont au menu.

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Gestion d’actifs CIBC a décidé de confier les responsabilités de la gestion de portefeuille à de nouveaux conseillers et sous-conseillers. Les changements, qui seront en vigueur à compter du 30 septembre, concernent les fonds suivants :

 Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

 Mises à jour des cotes de risque

En outre, cinq fonds voient leur niveau de risque être réévalué à la hausse, et ce dès maintenant. Les changements concernent les fonds suivants :

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Les fusions des banques, un sujet controversé aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fusions-des-banques-un-sujet-qui-fache-aux-etats-unis/ Thu, 06 Jul 2023 09:46:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94850 PLANÈTE FINANCE – Après les faillites de SVB, Signature Bank et First Republic Bank.

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Lors d’une récente rencontre avec des PDG de grandes banques américaines, la secrétaire d’État au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, aurait envisagé la possibilité de futures consolidations bancaires, selon des propos rapportés par des sources à CNN et repris par plusieurs médias américains. Cette nouvelle a ravivé le débat sur la concentration des banques au sein de la classe politique.

Janet Yellen aurait tenu ces propos lors d’une rencontre avec les présidents de JP Morgan et de Citigroup ainsi que des membres du Bank Policy Institute, selon des témoignages recueillis par CNN et rapportés par MSN.

Plus tôt, lors d’un entretien avec Reuters, la secrétaire d’État avait affirmé qu’un certain degré de consolidation dans le secteur des banques régionales et de taille moyenne pourrait se produire. « Il pourrait s’agir d’un environnement dans lequel nous verrons davantage de fusions, et je pense que les régulateurs seront ouverts à cette éventualité », avait déclaré la secrétaire d’État à l’agence de presse.

Michael Hsu, contrôleur de la monnaie par intérim, a renchéri en déclarant aux législateurs que son agence serait disposée à examiner rapidement les fusions bancaires. « La consolidation est inévitable », a affirmé pour sa part Ed Mills, analyste de la politique de Washington chez Raymond James, dans des propos rapportés par MSN.

Warren contre Yellen

Ces opinions n’ont pas été du goût de la sénatrice démocrate du Massachusetts Elizabeth Warren, connue pour ses positions critiques à l’égard des grandes institutions financières. Dans une lettre à Janet Yellen, qui a également été envoyée au président de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), Martin Gruenberg, et au vice-président de la Réserve fédérale chargé de la supervision, Michael Barr, elle dénonce ces commentaires qui témoignent selon elle d’une ouverture à la poursuite de la consolidation bancaire, alors que des faiblesses du secteur ont été révélées par l’effondrement de la Silicon Valley Bank et d’autres institutions.

« Permettre une consolidation bancaire supplémentaire serait un manquement à vos responsabilités, qui nuirait aux consommateurs américains et aux petites entreprises, trahirait l’engagement du président Biden à promouvoir la concurrence dans l’économie et menacerait la stabilité du système financier et de l’économie », écrit-elle dans cette lettre, ajoutant que Janet Yellen et Michael Hsu semblaient tirer les mauvaises leçons des faillites de SVB, Signature Bank et First Republic Bank.

Dans un autre article de MSN, elle explique que la concentration accrue du pouvoir dans les grandes banques risque de nuire aux consommateurs et de créer un risque systémique pour l’économie. Elle soutient plutôt la mise en œuvre de réglementations plus strictes pour limiter la taille et l’influence des grandes institutions financières.

Elle est d’avis que le renforcement du système bancaire nécessitera « une réglementation plus stricte et une surveillance plus rigoureuse des grandes banques afin d’éviter qu’elles ne fassent faillite », ainsi que des directives plus strictes en matière de fusions afin de limiter la taille et le nombre des banques « trop grandes pour faire faillite ».

Renforcer la stabilité du système financier

Cette divergence d’opinions sur les fusions bancaires reflète un débat plus large au sein du gouvernement américain et de la communauté financière. Alors que certains estiment que des consolidations supplémentaires pourraient renforcer la stabilité du système financier, d’autres s’inquiètent des risques associés à une concentration excessive du pouvoir dans les mains de quelques grandes banques.

Dans une interview au Wall Street Journal, Janet Yellen se défend de vouloir faire la promotion des fusions bancaires à tout prix. « Nous ne voulons certainement pas d’une concentration excessive et nous sommes favorables à la concurrence, mais cela ne signifie pas qu’il ne faut pas de fusions », a-t-elle déclaré.

Les rachats de First Republic Bank à San Francisco, de Signature Bank à New York et de Silicon Valley Bank à Santa Clara, survenus plus tôt cette année, ont contribué à raviver le débat sur les fusions bancaires. Les trois banques ont fusionné avec des concurrents après avoir fait faillite. MSN suggère que ces banques disparues ne seront probablement pas les dernières à se consolider.

L’auteur s’appuie sur deux raisons avancées par Janet Yellen pour étayer sa théorie : les taux d’intérêt et le travail à distance. L’augmentation rapide des taux de la Réserve fédérale a mis à mal certaines pratiques de prêt qui permettaient autrefois aux banques de gagner de l’argent. Par ailleurs, les banques actives dans l’immobilier commercial sont frappées par la baisse de la demande d’immeubles à bureaux engendrée par le télétravail.

Si les craintes de Janet Yellen se concrétisent, d’autres banques pourraient se consolider pour éviter la faillite ou acheter à bas prix des actifs en faillite, analyse de MSN. L’idée derrière cette théorie est que des banques plus grandes et plus solides pourraient mieux résister aux chocs économiques et offrir de meilleurs services aux consommateurs.

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JPMorgan : conclusion d’un accord avec les victimes de Jeffrey Epstein https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/jpmorgan-conclusion-dun-accord-avec-les-victimes-de-jeffrey-epstein/ Tue, 13 Jun 2023 10:32:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94558 JPMorgan Chase a conclu un accord dans le cadre d'un recours collectif avec des victimes du financier Jeffrey Epstein aux États-Unis.

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Jeffrey Epstein a été arrêté en 2019, accusé d’avoir payé des mineures des centaines de dollars en liquide pour des massages et de les avoir ensuite agressées dans ses résidences en Floride et à New York. Il a été retrouvé mort en prison le 10 août de la même année, à l’âge de 66 ans. Un médecin légiste a conclu à un suicide.

L’action en justice intentée en novembre devant le tribunal fédéral de Manhattan visait à tenir JPMorgan pour financièrement responsable des abus commis par Epstein sur des adolescentes et des jeunes femmes pendant des dizaines d’années. Une action en justice connexe a été intentée dans les îles Vierges américaines.

Les termes du règlement n’ont pas été divulgués.

« Nous comprenons tous maintenant que le comportement d’Epstein était monstrueux, et nous pensons que ce règlement est dans le meilleur intérêt de toutes les parties, en particulier des survivantes, qui ont subi des abus inimaginables de la part de cet homme », a déclaré JPMorgan Chase dans une déclration écrite tôt lundi.

Le litige entre les Îles Vierges américaines et JPMorgan Chase est toujours en cours, de même que les plaintes de JPMorgan Chase contre l’ancien dirigeant, Jes Staley.

Selon les poursuites, JPMorgan a accordé des prêts à Epstein et l’a régulièrement autorisé à retirer d’importantes sommes d’argent entre 1998 et août 2013, alors qu’elle était au courant de ses pratiques en matière de trafic sexuel.

« Toute association avec lui était une erreur et nous le regrettons, a indiqué la banque dans une déclaration. Nous n’aurions jamais continué à faire des affaires avec lui si nous avions cru qu’il utilisait notre banque de quelque manière que ce soit pour aider à commettre des crimes odieux. »

Les deux actions en justice ont été intentées après que l’État de New York a adopté, en novembre, une loi temporaire autorisant les adultes victimes d’abus sexuels à poursuivre d’autres personnes pour les abus qu’ils ont subis, même si ces derniers ont eu lieu il y a longtemps.

La banque a nié les allégations et a poursuivi Jes Staley, affirmant qu’il avait caché les crimes d’Epstein pour le garder comme client.

Le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, a déclaré qu’il n’avait jamais entendu parler d’Epstein et de ses crimes jusqu’à ce que le financier soit arrêté en 2019, selon une transcription de la déposition enregistrée sur vidéo publiée le mois dernier.

Le règlement est soumis à l’approbation du tribunal.

Les actions de JPMorgan ont légèrement augmenté avant l’ouverture du marché.

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La Banque Royale pointée par des groupes écologistes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-royale-pointee-par-des-groupes-ecologistes/ Fri, 14 Apr 2023 11:14:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93138 Pour son financement de l'industrie fossile.

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La Banque Royale du Canada (RBC) a été le plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles au niveau mondial en 2022, selon les données de la dernière étude de Banking on Climate Chaos, publiée jeudi par un consortium de groupes écologistes.

L’aide financière de la Royale au secteur des combustibles fossiles a atteint 42 milliards de dollars américains (G$) en 2022 selon l’étude, soit 3 G$ de plus qu’en 2021.

La banque avait pratiquement doublé son aide à cette industrie de 2020 à 2021, la faisant passer de 19 G$ à 39 G$, selon Banking on Climate Chaos.

La Banque Royale fait pourtant partie de l’alliance bancaire Net Zéro, une initiative des Nations Unies.

Les banques qui se joignent à cette alliance doivent s’engager à aligner leurs portefeuilles de prêts et d’investissement en vue d’atteindre l’objectif zéro émission de gaz à effets de serre nette d’ici 2050, ainsi qu’à fixer des objectifs intermédiaires pour 2030 ou plus tôt.

De passage à Montréal pour la COP15 en décembre, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, avait appelé à une réforme du système financier et avait demandé notamment aux banques de faire en sorte que leurs placements favorisent la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.

« Notre appel n’est pas seulement pour les banques canadiennes, c’est pour le secteur financier en général. Il faut que les banques et les institutions financières en général et les organisations qui les détiennent (…) accélèrent leur changement, qu’elles passent du financement des combustibles fossiles au financement de l’économie verte », avait indiqué le secrétaire général des Nations unies en conférence de presse.

La banque américaine JPMorgan Chase se retrouve en deuxième position du classement de Banking on Climate Chaos, dernière la Royale. Wells Fargo, Bank of America et Citi se trouvent également parmi les cinq plus grands financiers des combustibles fossiles pour l’année 2022.

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Or : six fois la capitalisation des 10 plus grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/or-six-fois-la-capitalisation-des-10-plus-grandes-banques/ Wed, 12 Apr 2023 10:55:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92041 Et 29 fois celle de Bitcoin.

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Au 14 février dernier, la capitalisation totale du marché de l’or s’élevait à 12,3 billions $US, selon Finbold. À la même date, la capitalisation des 10 plus grandes banques du monde atteignait 2,03 billions $US, soit six fois moindre que celle de l’or. Pour sa part, la capitalisation totale de bitcoin, qu’on compare souvent à l’or, s’établissait à même date à 428 milliards de dollars américains (G$US) après avoir atteint un sommet de 1,26 billion $US en novembre 2021.

L’importante capitalisation boursière de l’or confirme le statut historique de cet actif à titre de valeur refuge pour les investisseurs qui cherchent à protéger leurs avoirs contre les incertitudes économiques et politiques. Cette réputation a notamment été mise à l’épreuve au cours de l’année écoulée, l’économie mondiale ayant été confrontée aux incertitudes liées à l’inflation, aux hausses des taux d’intérêt et à la menace persistante de récession.

« Au cours de cette période, note l’article de Finbold, l’or a maintenu des performances stables, les prix atteignant de nouveaux sommets, ce qui reflète son statut durable d’option d’investissement précieuse et fiable. »

Comparer les banques

Finbold compare l’or au marché des banques « qui continuent de jouer un rôle clé sur les marchés financiers mondiaux, car historiquement, dans les périodes de ralentissement prolongé des marchés, le système bancaire a été considéré comme une source de force, ouvrant la voie au retour à des conditions normales. »

Finbold fait l’inventaire des dix plus importantes banques dans le monde selon leur capitalisation boursière, en commençant par JPMorgan Chase, dont la capitalisation s’élevait à 418,3 G$US au 14 février 2023, suivie de Bank of America, avec 285 G$US. Le palmarès comprend cinq banques américaines, trois chinoises, une britannique et une canadienne, nommément la Banque Royale du Canada, dernière au classement avec une capitalisation de 144 G$US. Notons au passage que la capitalisation de l’or dépasse également celle du titre d’Apple qui jouit de la plus forte capitalisation boursière de l’histoire à 2,4 billions $US.

L’or, comparativement aux titres de ces banques, s’avère un meilleur refuge de valeur, affirme Finbold. Tout d’abord, les banques sont susceptibles de voir leurs actions diluer leur valeur par l’émission de nouvelles actions. De plus, elles sont soumises à de nombreux risques réglementaires et financiers qui peuvent affecter leur rentabilité et leur capacité de croissance.

Il est ironique de constater qu’au moment même où les banques étaient prêtes à profiter d’un environnement de taux d’intérêt élevés, elles ont été frappées par la déconfiture du marché qui a vu la plupart des actions corriger à des niveaux historiquement bas. Dans le même temps, signale Finbold « l’or a affiché une volatilité moindre ».

L’écrasement de bitcoin

Finbold mentionne au passage bitcoin, mais sans étendre à l’endroit de la crypto-monnaie la comparaison qu’elle fait avec les banques. C’est pourtant une comparaison qu’il vaut la peine de faire. Car, au moment où bitcoin s’écrasait, l’or maintenait une valeur relativement stable.

Ainsi, au cours de la tempête financière de 2022 qui a sévi de janvier à novembre, alors que le prix de l’once d’or fléchissait de 15% et que l’indice S&P 500 chutait de 25%, bitcoin dégringolait de 57%. Depuis le sommet historique de novembre 2021, son naufrage a été de 73%. Ayant fait une remontée spectaculaire de plus de 50% depuis ce point creux, la capitalisation totale de bitcoin au 14 février dernier demeurait 29 fois inférieure à celle de l’or.

Une comparaison à l’or en tant que valeur refuge ne rend pas justice à bitcoin qui se présente plutôt comme un prodigieux créateur de richesse, même s’il s’agit d’un engin essentiellement spéculatif. Ainsi, un dollar américain investi en or en octobre 2009, au moment du lancement de bitcoin, vaut aujourd’hui environ 1,80 $US; un dollar investi en bitcoin à même date vaut aujourd’hui environ 28,8 millions $, cela en dépit des épisodes de destruction massive de valeur qui ont sévi au cours de la dernière décennie.

Il faut dire que cette gigantesque appréciation part d’une valeur originale de 0,0084 $US, soit moins d’un sou, pour un bitcoin au moment du lancement de la crypto-monnaie. Même au moment où bitcoin atteignait la valeur d’un dollar US un an plus tard, en 2010, son gain demeure remarquable, s’élevant à 23,632 $US depuis ce moment.

Évidemment, les gains dépendent du moment où un investisseur s’engage dans bitcoin. Injecté il y a cinq ans alors que bitcoin valait 11 100 $US et l’once d’or, 1 352 $US, un dollar investi en bitcoin vaudrait aujourd’hui 2,21 $US, investi en or, 1,36 $US. Investi il y a un an, le même dollar vaudrait 0,61$ en bitcoin, 0,97 $US en or.

Comme l’indiquait un récent article de Finance et Investissement, la remontée en cours de bitcoin en montre plus que jamais le caractère spéculatif. Dans un article qui survole les cycles haussiers et baissiers de la crypto-monnaie établis par un analyste technique, Finbold met de l’avant que bitcoin est susceptible d’atteindre un prix de 220 000$ d’ici le milieu de 2026, soit un décuplement du prix actuel. Faites vos jeux!

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Fragiles banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/fragiles-banques/ Fri, 24 Mar 2023 11:26:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92736 Les banques sont fragiles dans leur structure même et il n’est pas certain qu’elles pourront éviter une crise rappelant celle de 2008.

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Les chutes coup sur coup de Silicon Valley Bank, Crédit Suisse, Signature Bank et Silvergate jettent le trouble dans la communauté des investisseurs institutionnels. Selon le plus récent sondage mondial des gestionnaires de portefeuille réalisé par Bank of America, un choc de crédit systémique est le sujet qui, à hauteur de 31% des répondants, préoccupe le plus les gestionnaires à ce moment. L’humeur des participants est à un des plus bas niveaux recensés au cours des 20 dernières années.

Le réputé stratège haussier Marco Kolanovic, chef de la recherche quantitative chez JPMorgan, a publié le 20 mars un rapport déclarant que les faillites des banques, les remous boursiers et l’incertitude économique suscitée par la lutte des banques centrales contre l’inflation ont accru les chances que survienne « un moment Minsky ». Évoquant le nom de l’économiste Hyman Minsky, un tel moment identifie l’éclatement d’un boom économique qui a accumulé des niveaux de risques et de dettes que les emprunteurs sont incapables de rembourser.

Les deux faillites bancaires les plus retentissantes du dernier mois sont Silicon Valley Bank et Crédit Suisse. Il s’agit de deux cas très différents, mais qui ont un trait majeur en commun : la perte de confiance de leurs déposants face à leur potentielle insolvabilité.

Selon Bob Michele, chef des placements chez JPMorgan Asset Management, la contagion qui sévit dans le monde bancaire international ne fait que commencer. « Vous allez voir des impacts longs et variables, cumulatifs et décalés heurter le marché. Je pense qu’il s’agit là uniquement de la pointe de l’iceberg. »

Base très friable

Or, ce que les ténors de la finance et les médias auxquels ils parlent manquent de nous dire, c’est combien fragile au départ est la structure de capital sur laquelle reposent les banques, rappelle Anat Admati, économiste et professeure de finance à l’Universtité Stanford et auteur du livre The Bankers’ New Clothes. Lors d’une présentation en 2016 à une Conférence de la Federal Reserve Bank of Minneapolis, elle réitérait l’avertissement de son livre, à l’effet que la base de capital propre des banques est nettement insuffisant.

À la suite de la crise de 2008, et devant les nouvelles exigences de Basel III, les banques ont affirmé avoir haussé leur capital propre à 10% et même 12% de leurs actifs. Mais c’est un leurre, constatait Anat Admati dans son livre. En réalité, quand on cherche le réel capital de réserve total des banques, sans les acrobaties de « poids de risque » qu’on subdivise en trois sous-catégories de capital, le niveau réel de capital propre se situe plutôt entre 3% et 5%.

Dans le cas de JPMorgan, la plus grande banque américaine, au début de 2012 son équité totale s’élevait à 3,1% lorsque calculée selon la valeur au marché de ses actifs, à 5,6% selon leur valeur historique. Pourtant, il fut un temps au tournant du 20e siècle où les autorités américaines exigeaient un niveau de capital propre de 20%-25%.

Un niveau de 5% est nettement insuffisant pour une société multinationale dont les tentacules s’étendent partout dans l’économie et la société. Anat Admati fait valoir que, « hors les banques, il est rare qu’une entreprise saine finance plus de 70% de ses actifs avec de l’emprunt. » Dans le cas des banques, c’est 95%.

Zombies bancaires

Un tel niveau de levier rend les banques intrinsèquement risquées, juge Anat Admati, pourtant c’est dans ces mêmes institutions que tout le monde confie ses épargnes. C’est ce qui a fait dire à Anat Admati, lors d’une présentation au ministère des finances de La Haye, que « les banques sont les zombies du 21e siècle. »

Anat Admati rappelle également la gigantesque présence des dérivés sur taux d’intérêt, sur un total de produits dérivés d’une valeur notionnelle de 189 billions $US concentrés aux États-Unis à plus de 89% dans seulement quatre banques. Au niveau mondial, selon la Banque des règlements internationaux, la valeur notionnelle des dérivés s’élevait en juin 2022 à 632 billions $US, dont les dérivés de taux d’intérêt occupent une part de 502 billions $US, soit 79% de l’ensemble.

L’exposition nette est évidemment moindre, s’élevant aux États-Unis à 446 milliards $US, mais cela demeure une somme considérable quand on se rappelle qu’une perte de 1,8 milliard $US a suffi pour emporter Silicon Valley Bank.

Or, tout cet édifice de dérivés sur taux d’intérêt est considérablement fragilisé par une hausse de taux qui les a vus monter de 425 points de base en moins d’un an.

Enfin, rappelons un dernier fait historique et crucial peu évoqué dans les remous actuels. Avant la crise de 2008, d’avril 2004 à août 2006, la Réserve Fédérale avait également haussé son taux directeur de 425 points de base, dressant la table un an avant que l’édifice bancaire ne commence à se désagréger. Il y a une différence majeure : en 2006, la hausse avait été de 425%, partant d’un creux de 1%; en 2023, partant d’un creux de 0,08%, la hausse a été de 5 725%.

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La Fed vole au secours des banques américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-fed-vole-au-secours-des-banques-americaines/ Fri, 17 Mar 2023 11:33:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92526 Pour assurer la stabilité du système financier.

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Après l’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB), fermée lundi par les autorités américaines, la Réserve fédérale a lancé une opération de sauvetage afin de protéger les dépôts dans les banques de l’ensemble du pays.

Banque des start-ups et des fonds de capital-risque, SVB est la 16e institution bancaire américaine par la taille des actifs, avec près de 200 milliards de dépôts. La banque ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses quelque 35 000 clients. À cela s’est ajoutée la fermeture durant la fin de semaine de la Banque Signature de New York, axée sur les cryptomonnaies.

Afin d’éviter une crise de confiance qui pourrait créer une réaction en chaîne dans d’autres banques, les régulateurs américains ont annoncé une série de mesures pour tranquilliser les clients à l’égard de la solidité du système financier.

L’Agence de garantie des dépôts (FDIC) a déclaré qu’elle résoudrait le problème de SVB de manière à « protéger pleinement tous les déposants », a rapporté l’Agence France-Presse.

La Fed a également annoncé un programme de financement d’un montant de 25 G$ qui offre des prêts d’un an aux institutions à des conditions plus souples que celles qu’elle accorde habituellement.

La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a déclaré que ces mesures protégeraient « tous les déposants », incluant ceux dont les comptes dépassent le seuil habituel de 250 000 $ fixé pour bénéficier de l’assurance de la FDIC.

Resserrement monétaire de la Fed

Les déboires actuels des banques commerciales ont à voir avec le resserrement monétaire drastique pratiqué par la Fed ces derniers mois, selon des analystes. En effet, SVB avait choisi d’investir les importantes liquidités accumulées pendant la pandémie dans des obligations à moyen et long terme. Or, en raison de la hausse fulgurante des taux d’intérêt, le stock d’emprunts à long terme a vu sa valeur chuter de 20 à 30%.

D’après un haut fonctionnaire du Trésor cité par Investment News, d’autres banques américaines pourraient se trouver dans des situations similaires à celles de SVB et de Signature. La priorité consiste à garantir aux entreprises et aux ménages le remboursement de leurs dépôts, a-t-il ajouté.

Prochaine hausse du taux directeur ?

Selon des analystes, cette situation pourrait amener la Fed à reconsidérer une nouvelle augmentation de 50 points de base de son taux directeur la semaine prochaine. Les experts de JPMorgan ont maintenu leur prévision d’une hausse de taux, tandis que ceux de Goldman Sachs ne s’attendent plus à ce que la banque centrale relève ses taux.

La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) a créé une onde de choc dans les pays où la banque disposait d’une filiale locale. Au Royaume-Uni, HSBC a fait l’acquisition de la branche britannique pour une livre symbolique. En Allemagne, le superviseur financier a fermé la filiale locale de la banque.

Au Canada, le Bureau du surintendant des institutions financières a pris temporairement le contrôle de la filiale canadienne de la banque, basée à Toronto, au cours du week-end. Il a aussi signifié son intention de prendre le contrôle permanent des actifs de l’institution, en plus de demander au procureur général du Canada de requérir une ordonnance de liquidation.

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