C.D. Howe Institute – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 13 Sep 2023 10:56:04 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png C.D. Howe Institute – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Inflation : le poids de la fiscalité publique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/inflation-le-poids-de-la-fiscalite-publique/ Wed, 13 Sep 2023 10:56:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96133 Elle accroît son impact sur le pouvoir d’achat des ménages, selon une étude.

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Certaines dispositions fiscales aggravent l’impact de l’inflation, sans que les particuliers ni les entreprises soient conscients de cette double peine.

On connaît les dégâts causés par l’inflation, ne serait-ce que sur le pouvoir d’achat des ménages.

Mais d’autres impacts, moins visibles, sont infligés aux acteurs économiques en raison des dispositions fiscales, qui aggravent le poids de l’inflation, pointe un rapport de William B.P. Robson et Alexandre Laurin pour l’Institut C.D.Howe.

En effet, l’inflation réduit la valeur de l’argent détenu par les ménages. Mais quand les seuils d’imposition n’évoluent pas, les ménages se retrouvent imposés pour des valeurs réelles plus faibles d’année en année. Or, 131 pays sur 160 ne font pas évoluer leurs seuils d’imposition selon le niveau de l’inflation. En fait, laisser ces seuils inchangés ou les faire évoluer moins que l’inflation revient à taxer davantage les revenus.

Le Canada et la plupart des provinces indexent leurs seuils d’imposition sur le revenu des particuliers. En revanche, certaines déductions n’évoluent pas de même, pointent les auteurs du rapport.

Les limites maximales en dollars de la déduction des frais de garde d’enfants ne sont pas ajustées en fonction de l’inflation. Si cela avait été le cas, le montant maximal serait passé de 7 000 $ à 12 000 $ en 25 ans, alors qu’il n’est que de 8 000$.

Certains crédits d’impôt sont également oubliés, tels que le crédit pour…

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Dépassées les règles du FERR ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/depassees-les-regles-du-ferr/ Wed, 06 Sep 2023 12:11:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96071 ZONE EXPERTS - L’institut C.D. Howe se prononce.

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 Les principales règles du Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) sont bien connues : des retraits annuels minimums applicables tant pour le FERR que pour le Fonds de revenu viager (FRV). Ces règles sont-elles dépassées? L’institut C.D. Howe se prononce dans son document de recherche Live Long and Prosper? Mandatory RRIF Drawdowns Raise the Risk of Outliving Tax-Deferred Saving

Des règles modifiées sommes toutes récemment

Le FERR a vu le jour en 1978. À l’origine, le retrait minimum, en pourcentage, était essentiellement égal à 1 divisé par le nombre d’années restant au contribuable avant d’atteindre l’âge de 90 ans.

En 1992 on a modifié les règles, plusieurs se souviendront du retrait minimal de 7,38 % à l’âge de 71 ans. La table des retraits minimums de 1992 tablait notamment sur des retraits indexés annuellement à hauteur de 1,00 % et sur un rendement nominal net de 7,00% sur les actifs. On peut imager la chose comme un rendement réel de près de 6,00 %. Quand même !

En 2015, les règles actuelles ont vu le jour.  On table notamment sur des retraits indexés annuellement à hauteur de 2,00 % et sur un rendement nominal net de 5,00% sur les actifs. On peut imager la chose comme un rendement réel de près de 3,00 %, ce qui est beaucoup plus réaliste actuellement. Notons également, qu’en cours de route, l’espérance de vie qui augmente a aussi été considérée.

Une nouvelle façon de voir les choses

Le document de recherche cité précédemment amène une idée tout à fait originale et intéressante afin de pouvoir comparer les règles passées et actuelles dans leurs contextes économiques respectifs.

Ils ont établi à quel moment la valeur marchande d’un portefeuille constitué d’obligations canadiennes détenu par un contribuable de 71 ans aura perdu, en dollars constants, 50 % de sa valeur, 75 % de sa valeur et 90 % de sa valeur. Ils ont ensuite analysé la probabilité que le contribuable atteigne ces âges. Le tableau suivant présente leurs résultats :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquer ici.

On peut interpréter ce tableau de la manière suivante. Sous les Règles, Environnement économique et espérance de vie s’appliquant en 1992 (la section verdâtre du tableau), un portefeuille FERR constitué d’obligations canadiennes détenu par un contribuable de 71 ans qui effectuera des retraits minimums annuels aura perdu, en dollars constants, 75 % de sa valeur quand le contribuable aura atteint l’âge de 96 ans.

S’il s’agit d’une femme, elle avait 10,9 % de probabilités d’atteindre cet âge, et un homme avait à peine 3,3% de probabilité de s’y rendre. Statistiquement, il était donc assez peu probable qu’un homme ou qu’une femme épuise son capital en s’en tenant aux retraits minimums.

Sous les Règles, Environnement économique et espérance de vie s’appliquant actuellement (la section bleutée du tableau), un portefeuille FERR constitué d’obligations canadiennes détenu par un contribuable de 71 ans qui effectuera des retraits minimums annuels aura perdu, en dollars constants, 75 % de sa valeur quand le contribuable aura atteint l’âge de 91 ans.

S’il s’agit d’une femme, elle a 39,6 % de probabilités d’atteindre cet âge, un homme a 27,5% de probabilité de s’y rendre. Statistiquement, il est donc beaucoup plus probable qu’un homme ou qu’une femme épuise son capital en s’en tenant aux retraits minimums applicables aujourd’hui et ce, malgré le fait que ceux-ci ont été diminués de façon importante en 2015.

En conclusion

Différentes solutions sont évoquées dans l’étude pour pallier la situation : diminuer les retraits minimums, les éliminer, les faire disparaître quand le solde du FERR descend sous un certain seuil, etc. Est-ce que celles-ci seront considérées? Chose certaines, les règles du FERR devraient être revisitées !

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc, ASC
Fellow de l’IQPF
ConFor financiers inc.
Septembre 2023

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Les retraits obligatoires de FERR devraient être abolis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-retraits-obligatoires-de-ferr-devraient-etre-abolis/ Thu, 20 Apr 2023 11:55:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93144 Selon un rapport du C.D. Howe.

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Le gouvernement fédéral devrait envisager d’éliminer les retraits minimums obligatoires annuels régissant les FERR, affirme l’Institut C.D. Howe dans un rapport qui sera publié jeudi.

Les règles actuelles qui obligent les retraités à retirer leurs FERR selon un calendrier établi en fonction de l’âge les exposent au risque d’épuiser leur épargne de leur vivant, en particulier si l’on tient compte de l’allongement de la durée de vie et des faibles taux de rendement réel associés à des placements plus sûrs et appropriés pour les portefeuilles des aînés.

« Forcer les gens à prendre des revenus qui les pousseront dans des tranches d’imposition plus élevées et déclencheront des récupérations qu’ils pourraient autrement éviter est inéquitable », ont écrit les auteurs du rapport, William Robson et Alexandre Laurin.

« Un retraité dont la rente d’un régime de retraite à prestations déterminées est indexée pourrait avoir un revenu cumulatif à la retraite plus élevé qu’un détenteur de FERR, mais échapper à des taux d’imposition plus élevés et à des récupérations de la PSV parce que la valeur réelle des paiements de la rente est stable au fil du temps. Les retraits anticipés du titulaire d’un FERR pourraient [les] assujettir à des taux plus élevés et à des récupérations, même si [leur] revenu cumulatif à la retraite était inférieur.

Pour le gouvernement, l’élimination des retraits minimaux obligatoires des FERR ne représenterait qu’un report d’imposition, et non une élimination de celle-ci, ont déclaré les auteurs.

« L’impôt sur le revenu sera exigible à un moment donné, soit lorsque le détenteur d’un FERR aura volontairement retiré ses économies, soit lorsqu’il décédera. En ce sens, les impôts différés dans ces comptes sont des actifs implicites pour le gouvernement.

Les auteurs soutiennent que « les actifs qui offrent une protection contre l’inflation sont rares », un problème qui s’aggravera si le gouvernement tient sa promesse, annoncée en novembre 2022, de cesser d’émettre des obligations à rendement réel.

Les personnes âgées qui recherchent des rendements plus élevés en détenant, par exemple, des actions cotées en bourse risquent des pertes qu’elles peuvent difficilement assumer, indique le rapport.

« Les prélèvements obligatoires amplifient les conséquences [des pertes], car ils forcent la vente d’actifs quel que soit l’état du marché. »

Si le gouvernement ne veut pas ou ne peut pas éliminer les retraits minimaux obligatoires, il devrait envisager de modifier le calendrier de retrait pour tenir compte de la longévité et des réalités économiques des Canadiens, ont soutenu les auteurs.

« L’âge auquel l’épargne doit cesser et les retraits doivent commencer et s’amplifier devraient être plus éloignée », ont-ils déclaré. « Les retraits minimums inférieurs à un certain seuil pourraient être abolis et tout le régime des retraits minimums pourrait disparaître. Toutes ces options donneraient aux aînés du Canada une meilleure chance de vivre longtemps en profitant de leurs ressources.

Le ministère des Finances entreprend actuellement une étude sur les FERR afin de déterminer « si les hypothèses sous-jacentes concernant les taux de rendement, l’inflation et la longévité sont toujours appropriées ». Il présentera ses conclusions à la Chambre des communes en juin.

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La bombe à retardement démographique a déjà explosé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-bombe-a-retardement-demographique-a-deja-explose/ Wed, 01 Mar 2023 12:10:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91689 Estime Jack Mintz.

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La bombe à retardement démographique a déjà explosé, juge Jack Mintz, célèbre conseiller en gestion et universitaire. Nous en percevons les retombées par l’actuel marché de l’emploi très serré et une inflation soutenue susceptible de perdurer.

Nous sommes entrés dans une ère de pyramide d’âge inversée. Le Japon, pays où la démographie est déjà la plus déséquilibrée au monde, nous donne un avant-goût de ce qui est à venir. Selon le Bureau de la statistique japonais, en 1950, les groupes d’âge plus jeunes constituaient encore une large fondation à l’économie et soutenaient les groupes plus âgés de 65+ ans, qui formaient une pointe représentant 5% de la population générale.

En 2007, la pyramide ressemblait à un rectangle vertical où tous les groupes d’âge occupaient une place à peu près équivalente de la base jusqu’au sommet, mais où les groupes plus âgés pesaient déjà plus lourd au sommet. Les 65+ accaparaient une proportion de 21,5% de la population totale, les 15- ans ne retenant que 13,5% de l’ensemble. En 2050, la pyramide sera définitivement inversée, les 65+ regroupant 39,5% de la population, les 15-, seulement 8,6%. Sur ce laps de 100 ans, la population active (entre 15 et 65 ans), de 60% aura connu un bond à 65% en 2007, pour ensuite s’étioler à 51,8% en 2050.

Au Canada, calcule Jack Mintz, comme dans l’ensemble des pays développés, les 65+ représenteront, à la fin de 2023, 30% de la population entre 15 et 64 ans, cette proportion montant à 38% en 2035. Selon une récente étude de la Banque Nationale, le Canada comptera 2,8 travailleurs entre 15 et 64 ans pour chaque retraité.

Le rapport de dépendance démographique n’ira pas en s’améliorant après 2035. Au Québec, par exemple, et selon l’Institut de la Statistique, on comptera 52 personnes de 65+ pour chaque 100 personnes de 20-64 ans, soit un ratio d’environ 1,9 travailleurs pour chaque retraité. C’est le niveau que le Japon aura atteint dès 2032. En 1970, chaque retraité pouvait compter sur le travail d’environ 7 travailleurs.

Selon le plus récent rapport démographique des Nations-Unies, la population mondiale, qui s’élevait à 8 milliards en 2022, atteindra 10,5 milliards en 2100, la croissance provenant uniquement des pays en développement. Ceux qui craignent les affres de la surpopulation peuvent se rassurer. À cause d’un taux de fertilité mondial qui passera sous la barre du taux de renouvellement de 2,1 naissances par femme, il y a 50% de chances que la population commence à décliner avant même 2100. Il n’est pas évident qu’une implosion démographique sera une bonne chose.

Jack Mintz énumère certaines conséquences du déficit démographique. Au premier chef, les conditions dans le marché du travail vont demeurer serrées pour des années à venir, et cela va nourrir l’inflation. Les taux de dépendance en chute, qui minent déjà les économies avancées, vont gagner les pays en développement à leur tour, ce qui va écraser les salaires dans ces pays et creuser encore plus le fossé entre pays riches et pauvres.

Les retraités dans les pays développés vont vendre leurs actifs pour financer leur retraite, ce qui va écraser l’épargne nationale, une situation aggravée par les déficits gouvernementaux. À terme, les besoins en investissement annoncés pour la transition énergétique, la défense et l’investissement industriel, vont épuiser cette épargne et pousser à la hausse sur les taux d’intérêt, un mouvement déjà amorcé, comme l’inflation.

« À moins que la productivité ne s’améliore de façon spectaculaire, écrit Jack Mintz, la croissance économique va passer à moins de 1,5% dans plusieurs grands pays, soit la moitié du taux qui prévalait au lendemain de la 2e guerre mondiale. » Le Canada ne peut certainement pas compter sur un tel sauvetage par une hausse de la productivité, s’il faut en croire un récent rapport de l’Institut C.D. Howe.

Selon l’Institut, le PIB canadien par membre de la population active s’élève à 104 875 $, contre 148 746 $ aux États-Unis (41,8 % de moins), 142 749 $ en France (36,1 % de moins) et 140 690 $ au Royaume-Uni (34,1 % de moins). Seuls le Japon et la Nouvelle-Zélande font moins bien que le Canada avec respectivement 97 224 $ et 72 015 $. Par ailleurs, alors que l’indice d’investissement en produits de propriété intellectuelle et en machinerie industrielle, deux mesures cruciales de la productivité, gravitait autour de 100 en 2010, il se languissait en 2022 à 90 et à 85 respectivement.

L’autre planche de salut pour le Canada tient à l’immigration, mais son effet sur le déficit démographique n’est pas évident. L’étude de la Banque Nationale salue le sursaut d’immigration de plus d’un million de nouveaux arrivants que le gouvernement fédéral a récemment annoncé. Mais l’effet net sera de déplacer le ratio de dépendance de 2,7 à 2,8 travailleurs par retraité à l’horizon 2030.

On peut espérer que le Canada atteigne ses cibles d’immigration pour les trois prochaines années, mais il apparaît que les pays riches pourront de moins en moins combler leurs déficits démographiques par ce moyen. La raison étant que les flux d’immigrants rapetissent : alors que quatre millions d’immigrants ont débarqué en Europe et en Amérique du Nord en 2007, rappelle Jack Mintz, leur nombre a chuté à 2,3 millions aujourd’hui.

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Les actifs augmentent mais les défis de la retraite demeurent  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-actifs-augmentent-mais-les-defis-de-la-retraite-demeurent/ Mon, 16 May 2022 12:10:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86876 Selon un rapport de C.D. Howe, les besoins en matière d'épargne ont augmenté parallèlement à la richesse. 

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Malgré le fait que la valeur nette et les actifs des personnes qui approchent de la retraite ont augmenté de manière significative au cours des 20 dernières années, la perspective d’une vie confortable après le travail semble encore lointaine pour beaucoup, selon un nouveau document de l’Institut C.D. Howe.

Ce groupe de réflexion basé à Toronto a examiné l’évolution de la situation des ménages canadiens en matière de retraite. Pour ceux qui approchent de la retraite, il a constaté que les actifs médians, la valeur nette et le patrimoine de retraite ont essentiellement doublé entre 1999 et 2019.

Toutefois, il a également constaté qu’environ 25 % des personnes âgées de 45 à 64 ans n’ont aucune épargne-retraite privée. Et pour les personnes qui n’ont pas de régime de retraite au travail, l’épargne dans les REER et les CELI reste faible.

« Ces réalités suggèrent qu’une minorité des futurs aînés pourraient avoir de la difficulté à maintenir leur niveau de vie à la retraite », conclut l’auteur du rapport, Bob Baldwin, président du conseil des politiques de retraite du groupe de réflexion, dans un communiqué.

En outre, le document note que même pour les ménages disposant d’un trésor de retraite plus important, le tableau n’est pas entièrement rose.

La faiblesse des taux d’intérêt et l’augmentation de l’espérance de vie signifient qu’un pécule plus important est nécessaire pour tenir jusqu’à la retraite.

En effet, selon le document, Statistique Canada estime que le montant forfaitaire nécessaire pour assurer un revenu annuel de retraite a augmenté de 150 % à 180 % entre 1999 et 2019, annulant ainsi une grande partie de l’augmentation de la richesse au cours de cette période.

« L’amélioration de l’accumulation de la richesse médiane des Canadiens qui approchent de l’âge de la retraite est une bonne nouvelle. Mais sa capacité à se traduire par un revenu de retraite plus élevé sera tempérée par les coûts plus élevés d’un dollar de revenu de rente », indique le document.

En outre, l’étude révèle que de nombreux ménages hésitent à utiliser la valeur nette de leur maison pour générer un revenu de retraite, ce qu’ils pourraient faire en réduisant leurs effectifs, en contractant un prêt hypothécaire inversé ou en utilisant une marge de crédit hypothécaire. Ainsi, bien qu’une source potentielle de revenu de retraite ait pris de la valeur, beaucoup préfèrent rester dans leur maison, laissant cette option inexploitée.

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Les « implications considérables » d’une cryptomonnaie émise par la BdC  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-implications-considerables-dune-cryptomonnaie-emise-par-la-bdc/ Tue, 04 Jan 2022 14:08:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84517 La ministre des Finances souligne les impacts potentiels d’une telle décision. 

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Des documents internes du gouvernement montrent que les responsables du ministère des Finances pensent qu’il pourrait y avoir des implications considérables pour l’économie si la Banque du Canada (BdC) émettait sa propre cryptomonnaie.

La BdC a passé des années à examiner s’il fallait introduire une monnaie numérique, mais jusqu’à présent, elle n’a pas jugé nécessaire de le faire.

Dans une note d’information de janvier dernier, des responsables ont averti la ministre des Finances Chrystia Freeland que l’émission d’une monnaie numérique de la banque centrale aurait « des implications de grande envergure pour l’économie, le système financier » et les opérations de la BdC.

Les documents montrent également que la banque centrale a tenu une série de réunions avec des responsables fédéraux au cours de 2020 pour évaluer les implications d’un « huard numérique » sur les ministères et les agences.

De larges pans des documents obtenus par La Presse Canadienne en vertu de la loi sur l’accès à l’information ont été caviardés parce que le ministère affirme qu’ils contiennent des informations gouvernementales sensibles.

Mais ce qui reste suggère certaines inquiétudes du fédéral concernant une monnaie numérique de la banque centrale et des départements souhaitent fournir davantage de commentaires avant qu’une décision ne soit prise.

La BdC a accéléré le rythme de ses travaux sur une monnaie numérique, reflétant les efforts de ses homologues d’autres pays alors que la pandémie de COVID-19 accélère la transition vers une économie numérique.

La banque ne prévoit d’émettre une monnaie numérique que si l’utilisation de billets de banque pour les transactions chute et qu’une ou plusieurs cryptomonnaies privées, telles que le Bitcoin, deviennent largement utilisées au Canada.

Le gouvernement et la banque centrale ont accordé plus d’attention aux cryptomonnaies stables dont la valeur est moins volatile et sont liées à des liquidités et à des titres d’État.

L’utilisation au Canada de cryptomonnaies privées liées au dollar américain mettrait à rude épreuve la capacité de la BdC à gérer la politique monétaire au profit du pays, a déclaré Jeremy Kronick, directeur associé de la recherche à l’Institut C.D. Howe.

Il a déclaré que la banque devait inciter les cryptomonnaies privées à utiliser le dollar canadien.

« Le gouvernement pourrait annuler cette chose en une seconde. Le gouvernement pourrait simplement dire: » oubliez ça, vous ne pouvez pas effectuer de transactions au Canada  » », a déclaré Jeremy Kronick, qui a récemment co-écrit un article sur les mérites d’un système numérique de devise de la BdC.

« Je ne pense pas qu’ils le veuillent parce qu’il y a des avantages aux cryptomonnaies privés que les gens aiment, mais nous voulons également maintenir la fonction de bien public. Pour ce faire, je pense que la monnaie numérique de la banque centrale est la voie à suivre. »

Les recherches de la banque centrale suggèrent que la probabilité que les personnes utilisent le Bitcoin est liée à sa prévalence – plus il y a de personnes qui l’adoptent, plus les autres sont susceptibles de suivre l’exemple – ainsi que l’optimisme des utilisateurs quant à l’avenir de Bitcoin.

Le document publié en novembre a noté que l’adoption du Bitcoin au Canada reste faible à environ cinq pour cent. Les auteurs suggèrent que les jeunes Canadiens pourraient être plus susceptibles d’utiliser le Bitcoin, car il leur est plus facile d’acheter la monnaie numérique que d’ouvrir un compte bancaire formel.

La BdC n’a pas l’autorité législative du Parlement pour offrir une monnaie numérique, elle peut seulement la concevoir.

Le ministère des Finances a examiné la législation liée à une monnaie numérique de banque centrale, bien qu’un courriel du mois de mars ait noté qu’aucun autre pays n’avait « délibérément modifié la législation » pour en autoriser une.

Le courriel indiquait que même en Suède, « largement considérée comme à l’avant-garde du mouvement vers une monnaie numérique de banque centrale parmi les économies avancées », le gouvernement attend un rapport à la fin de l’année prochaine sur la question de savoir si la banque centrale devrait avoir le pouvoir d’émettre une telle monnaie.

La rapidité avec laquelle les responsables canadiens agiront dépendra probablement de la rapidité avec laquelle les principales cryptomonnaies stables seront déployées, a déclaré Jeremy Kronick. Il a souligné en particulier la cryptomonnaie stable prévue par Facebook, car elle serait facile à adopter par les utilisateurs du géant des médias sociaux.

« J’aimerais qu’ils prennent de l’avance, mais les gouvernements sont notoirement lents jusqu’à ce qu’ils y soient obligés », a déclaré Jeremy Kronick.

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« C’est le moment pour la BdC d’émettre une cryptomonnaie » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cest-le-moment-pour-la-bdc-demettre-une-cryptomonnaie/ Mon, 29 Nov 2021 13:57:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84074 Selon l’Institut C.D. Howe.

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L’Institut C.D. Howe croit que la Banque du Canada devrait émettre une monnaie numérique pouvant être convertie en espèces.

Dans un nouveau rapport publié jeudi, le groupe de recherche affirme que les cryptomonnaies stables liées au dollar canadien pourraient devenir attrayantes si elles étaient convertibles en espèces émises par la Banque du Canada et étaient bien conçues et bien réglementées.

Une cryptomonnaie stable est une monnaie virtuelle liée à un actif sous-jacent tel qu’une monnaie fiduciaire.

L’Institut C.D. Howe estime qu’une monnaie numérique de la Banque du Canada devrait être émise sous forme de jeton, avec une technologie décentralisée pour le règlement des transactions.

Il souligne que les dollars canadiens numériques émis par les banques pourraient également encourager le secteur privé à introduire des cryptomonnaies stables liées au dollar canadien en permettant que leur conversion ait lieu de façon numérique, sans avoir à s’appuyer sur des billets de banque physiques.

Les auteurs du rapport ajoutent que les plateformes de cryptomonnaies stables pourraient avoir accès aux facilités de liquidité et à l’assurance-dépôts de la Banque du Canada pour atténuer le risque de ruée.

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COVID-19 : le Canada en meilleure position que les États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/covid-19-le-canada-en-meilleure-position-que-les-etats-unis/ Tue, 03 Nov 2020 13:06:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75983 Même si certains s’inquiètent quant à la dette et aux déficits budgétaires.

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Si certains continuent de clamer que lorsque les États-Unis éternuent, le Canada attrape le rhume, cet adage semble maintenant dépassé. Le Canada s’est effectivement mieux tiré des deux dernières récessions que les États-Unis et devrait répéter cet exploit avec la COVID-19.

Ainsi les données sur l’emploi montrent que les récessions de 2001 et de 2008-2009 ont été plus difficiles pour les États-Unis que pour le Canada, selon l’analyse de Beata Caranci, économiste en chef à la Banque Toronto-Dominion, et Sri Thanabalasingam, un membre de son équipe.

Et le cas semble se répéter dans la crise que nous vivons actuellement. Ainsi en septembre, l’emploi au Canada était de 3,7 % inférieur à son niveau d’avant la pandémie, contre près de 7 % aux États-Unis.

De plus aucune industrie américaine n’a retrouvé son niveau d’emploi d’avant la pandémie contrairement aux services publics, à l’éducation et aux services professionnels canadiens. Les Canadiens ont recommencé à chercher des emplois plus vite que les Américains certainement grâce au soutien des parents et à la volonté des gouvernements de dépenser pour soutenir l’embauche des travailleurs, alors que les États américains ont été contraints dans leurs actions par des limites de dépenses strictes.

Un bon point à garder à l’esprit quand les experts mettent l’accent sur l’ampleur du déficit, souligne un article récent du Financial Post. Pointer les mauvais côtés des dépenses, en oubliant les accomplissements permis par celles-ci, crée une atmosphère négative qui pourrait pousser à faire des coupes avant d’avoir réglé la situation.

« C’est une guerre, affirmait récemment Carmen Reinhart, économiste en chef de la Banque mondiale, à la chaîne Bloomberg. Pendant les guerres, les gouvernements financent leurs dépenses de guerre comme ils le peuvent et en ce moment, il y a de grands besoins. »

En ce moment les besoins sont effectivement criants. Évidemment, le Canada ne devrait pas prolonger le niveau actuel de de dépenses encore sur une trop longue période, mais ce serait une erreur de se retirer trop tôt.

Différence d’opinions

Don Drummond, ancien haut fonctionnaire des Finances qui a quitté Ottawa en 2000 pour agir à titre d’économiste en chef à la Banque Toronto-Dominion, a publié un rapport pour l’Institut C.D. Howe dans lequel il affirme qu’une crise budgétaire semblable à celle du milieu des années 90 est probable.

Il esquisse quatre scénarios concernant l’avenir fiscal du Canada. Il semble toutefois privilégier celui qui prévoit des déficits annuels d’environ 25 milliards de dollars (G$) pour les dix prochaines années au minimum.

Pour éviter une période d’austérité semblable à celle ayant suivi la Grande Dépression, il estime que les paiements d’intérêts en pourcentage des recettes pourraient être maintenus à environ 10 %. Toutefois le Financial Post estime que ce dernier est trop négatif. Le quotidien note ainsi que Don Drummond parle des taux d’intérêt punitifs des années 1990, mais ne tient pas compte de l’élargissement des limites de la politique monétaire depuis cette époque.

Le Financial Post n’envisage toutefois pas une stratégie budgétaire basée sur une hausse significative des taux d’intérêt. Les banques centrales ont annoncé qu’elles comptaient maintenir les coûts d’emprunt à un niveau très bas pendant deux ans et passer ensuite à des taux d’intérêt bas. Il estime donc que nous devons suivre de nouvelles règles et réfléchir à de nouvelles pistes de solutions.

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Le discours du Trône pour offrir des indices sur le plan budgétaire à venir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-discours-du-trone-pour-offrir-des-indices-sur-le-plan-budgetaire-a-venir/ Tue, 22 Sep 2020 13:18:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75292 Le discours de mercredi pourrait donner un aperçu des prochaines démarches visant la reprise économique.

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Aucun budget fédéral n’ayant encore été déposé cette année, les investisseurs devront suivre mercredi le discours du trône du gouvernement libéral pour obtenir un aperçu de la politique budgétaire. Les marchés, quant à eux, devront probablement attendre la fin de l’automne pour obtenir des plans de dépenses détaillés, selon les économistes.

Ce discours du trône sera le deuxième du gouvernement en moins d’un an, bien qu’il sera prononcé dans un environnement économique radicalement différent de celui dans lequel les libéraux ont présenté leur programme post-électoral en décembre.

Le budget fédéral 2020, prévu pour mars, a été mis sur la glace en raison de la pandémie de la COVID-19. Dans une mise à jour financière divulguée en juillet, le gouvernement prévoyait un déficit fédéral de 343,2 milliards de dollars cette année, avec une lente reprise économique jusqu’à l’année prochaine.

Dans un rapport publié vendredi, l’économiste en chef de CIBC World Markets, Avery Shenfeld, a déclaré que « le moment est mal choisi » pour les libéraux d’annoncer un plan ambitieux et écologique visant à reconstruire l’économie.

« Ce sont peut-être des objectifs louables, mais ils nécessitent une coopération fédérale-provinciale étendue et une innovation politique considérable pour être atteints, et les gouvernements de tout le pays ont d’autres préoccupations ces jours-ci », a-t-il expliqué.

Le gouvernement devra plutôt se concentrer à contenir le virus à mesure que les cas se multiplient dans certaines régions du pays, et à aider les entreprises à rester solvables jusqu’à la réouverture complète de l’économie.

« Il ne fait aucun doute que le public jugera ce gouvernement sur sa capacité à faire cela, et ces efforts ne seront pas bon marché », selon le rapport de la CIBC.

Un rapport de la Banque Scotia publié vendredi a donné une vision encore plus sombre des perspectives dun programme fiscal qui pourrait être présenté mercredi. Les discours du Trône sont « généralement remplis de généralités et de souhaits susceptibles de se traduire ou non en véritables politiques », selon la note de recherche.

Au début du mois, les économistes de la Banque Scotia Jean-François Perrault et Rebekah Young ont déclaré que le gouvernement devait agir pour augmenter la participation des femmes au marché du travail en complétant l’Allocation canadienne pour enfants et en augmentant le crédit d’impôt pour la garde d’enfants.

La Chambre de commerce du Canada a proposé une aide d’urgence pour la garde d’enfants en étendant la Subvention salariale d’urgence du Canada. Celle-ci pourrait inclure l’embauche de gardes d’enfants à domicile afin de permettre aux propriétaires d’entreprises de retourner au travail.

Jean-François Perrault et Rebekah Young ont également déclaré que les libéraux devaient s’engager à un ancrage fiscal tel qu’un ratio dette/PIB afin de contrôler les dépenses publiques – une proposition reprise par l’Institut C.D. Howe et d’autres.

Les déficits du gouvernement fédéral sont soutenables dans le contexte actuel en raison des taux d’intérêt qui sont très bas, mais le contrôle de ces rendements au-delà de l’année prochaine nécessite un plan fiscal devant permettre une réduction du déficit au fur et à mesure de la reprise économique, a écrit Avery Shenfeld de la CIBC.

« Les marchés obligataires écouteront avec attention le ton sur lequel sera livré le discours du trône pour voir si le gouvernement voit les choses de la même façon, même si le dépôt d’un budget sera nécessaire pour s’en assurer », a-t-il ajouté.

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Permettre la créativité en encourageant les investissements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/permettre-la-creativite-en-encourageant-les-investissements/ Fri, 03 Jul 2020 12:08:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67409 C'est ce que réclame cet institut.

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Les gouvernements et les autorités de réglementation devraient établir des lignes directrices pour permettre la créativité tout en encourageant les investissements, comme en instituant un « bac à sable » où des approches innovantes peuvent être testées, selon un nouveau rapport.

Le C.D. Howe Institute Crisis Working Group on Monetary and Financial Measures soutient que de telles initiatives augmenteraient la confiance des prêteurs et des investisseurs lorsqu’ils s’engagent auprès des entreprises.

Le groupe, coprésidé par David Dodge, ancien gouverneur de la Banque du Canada, et Mark Zelmer, ancien surintendant adjoint au Bureau du surintendant des institutions financières, a également abordé des questions telles que l’adoption décevante de certaines mesures de soutien offertes par les gouvernements, l’incertitude quant aux réponses politiques futures à la pandémie, les stratégies pour exploiter d’importants bassins d’épargne parmi les investisseurs institutionnels et de détail, ainsi que les principes qui devraient guider le soutien futur du gouvernement.

À cet effet, l’institut émet les recommandations…

Lire la suite via Conseiller.ca

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