Les 41 indices de fonds Morningstar Canada, qui mesurent les rendements agrégés de diverses catégories normalisées, ont tous eu des résultats positifs au cours du mois d’août, les fonds d’actions nord-américaines s’étant particulièrement bien comportés. Onze des 21 Indices de fonds d’actions ont augmenté de 2 % ou plus, alors que six des sept indices de fonds à revenu fixe ont connu une croissance de moins de 1 %, selon les données préliminaires sur les rendements publiées de Morningstar Canada.

Le plus performant de tous les Indices de fonds Morningstar Canada a été celui qui piste la catégorie Actions de PME américaines, avec une augmentation de 4,4 %. À la deuxième place ex-aequo, on trouve les indices des catégories Actions américaines et Actions de PME en majorité canadiennes, avec chacun une augmentation de 3,7 %. L’indice de fonds spécifique au secteur des actions énergétiques a augmenté de 3,1 %, tandis que l’indice Actions nord-américaines occupe la cinquième place avec une augmentation de 2,6 %. Les effets de devises entre les dollars canadien et américain ont eu un impact négligeable sur le rendement des fonds le mois dernier.

Ces forts rendements des actions nord-américaines reflètent l’amélioration des économies du Canada et des États-Unis. Après un premier trimestre lent sous le coup d’un hiver rigoureux, les données sur la croissance au deuxième trimestre pour les deux pays, qui ont été annoncées en août, ont dépassé les attentes, confirmant des prévisions de croissance annuelle de 3 %. Les bénéfices élevés des sociétés, stimulés par l’amélioration de l’économie, ont pour l’instant éloigné le spectre d’une chute boursière.

Le secteur énergétique a été le moteur principal des fonds d’actions canadiennes, les deux autres secteurs principaux (les services financiers et les matériaux de base) ayant fait du surplace pendant le mois. L’Indice Morningstar Actions en majorité canadiennes a affiché une augmentation de 2,4 %, alors que les indices de fonds qui pistent les catégories Actions de PME canadiennes et Actions canadiennes de revenu ont tous deux enregistré une augmentation de 2,3 %. L’Indice Actions canadiennes, plus diversifié, a grimpé de 1,7 %.

Parmi les fonds axés sur d’autres régions, ceux qui investissent dans les actions des marchés émergents ont connu un bon mois avec un gain moyen de 2,5 %, dû en partie à la croissance de près de 10 % de l’Indice Bovespa au Brésil. Toutefois, les fonds de catégories Actions d’Asie-Pacifique, Actions d’Asie-Pacifique excluant le Japon et Actions de la Grande Chine ont connu des hausses respectives plus modestes de 0,8 %, 0,7 % et 0,1 %.

Le moins performant des indices des fonds d’actions a été celui de la catégorie Actions européennes, qui a grappillé un gain de 0,1 %. Les données économiques en Europe ont été faibles, avec de nouveau la peur d’une déflation, les grandes économies se trouvant en état de contraction ou ayant montré une croissance anémique. Cette situation a frappé très dur les actions européennes au début du mois, et ce n’est qu’à la fin août qu’elles se sont rattrapées, à la suite de certaines remarques de la Banque centrale européenne sur l’éventualité d’un programme d’allègement quantitatif.

Contre toute attente, les fonds obligataires ont continué à afficher des résultats positifs en août. La catégorie la plus performante a été Revenu fixe canadien à long terme, avec une augmentation de 2,3 %, alors que les indices Revenu fixe à rendement élevé et revenu fixe canadiens ont été tous deux en hausse de 0,9 %.

Les marchés boursiers du monde entier ont débuté le mois en poursuivant le recul qui avait commencé à la fin de juillet, à la suite des nouvelles concernant les turbulences géopolitiques et Europe de l’Est et au Moyen-Orient. La fuite vers la sécurité a aidé les obligations et a abouti à des taux plus faibles que jamais pour les émissions gouvernementales à plus long terme. Plusieurs gestionnaires financiers professionnels ne s’attendaient pas à ce que les rendements soient aussi faibles après le milieu de 2014, prévoyant plutôt une augmentation lente des taux avec l’amélioration de l’économie.