Une main pleine de peinture qui prend une aquarelle posée sur la table devant une feuille.
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L’infographie fournit un aperçu du poids de cette industrie et des actifs sous gestion.

Ainsi, les sociétés de courtage ont réalisé un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars (G$) en 2018. On dénombre dans la province 30 sièges sociaux et 726 succursales qui embauchent un total de 7 000 personnes. À l’échelle du pays, c’est évidemment l’Ontario qui domine avec 110 sociétés inscrites auprès de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM). Le Québec est en deuxième position, devant l’Alberta (16 sociétés) et la Colombie-Britannique (11).

Les retombées économiques générées par le secteur des valeurs mobilières s’élèvent à 13,84 G$. Ce montant, calculé à partir des données de Statistique Canada, inclut les activités économiques des sociétés (4,08 G$), celles de leurs fournisseurs (5,92 G$) additionnées aux dépenses effectuées par ces deux groupes (3,84 G$).

Actifs sous gestion

Les quelques 2 000 conseillers de plein exercice cumulent plus de 240 G$ en actifs sous gestion.

En 2018, les investisseurs québécois ont pour leur part géré des actifs s’élevant à 100 G$ par l’intermédiaire de sociétés de courtage en ligne de valeurs mobilières.

Par ailleurs, l’actif net des fonds communs de placement au Québec augmente d’année en année. En 2018, les sommes investies dans ces véhicules financiers frôlaient la barre des 240 G$ comparativement à un peu plus de 190 G$ en 2015.

Enfin, le marché des obligations gouvernementales reste actif dans la province. La valeur des obligations en circulation s’élevait à près de 250 G$ en 2018. Après une période de stagnation au tournant du siècle, il y a eu reprise de la croissance dans ce marché à partir de 2007 alors que les investissements atteignaient près de 150 G$.