Trois jeunes personnes penchées sur des cahiers sur une table.
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Non seulement ces clients accordent généralement une priorité plus élevée à la retraite comparativement à la population en général, mais ils sont aussi plus susceptibles d’être à leur affaire en matière de finances personnelles.

C’est ce que révèle une récente recherche effectuée par Credo Consulting, de Mississauga, en Ontario. Cette recherche est tirée de l’étude sur la Zone de confort financier, un sondage en ligne pancanadien en cours effectué par Credo en partenariat avec le Groupe Finance de TC Media, de Montréal, qui publie Finance et Investissement.

En tout, 26,6 % des investisseurs interrogés par Credo indiquent que l’éducation est leur priorité numéro un parmi une série de thèmes de nature financière comme la retraite, les soins de santé, l’investissement et la propriété immobilière.

Credo a isolé ce groupe d’investisseurs qui accordent une priorité élevée à l’éducation. Par rapport aux investisseurs en général, les membres du premier groupe accordent une priorité plus élevée à la retraite, aux investissements, aux assurances et aux soins de santé.

« Nous en déduisons que les investisseurs qui priorisent l’éducation sont plus sensibles aux questions financières que les autres investisseurs », lit-on dans l’étude de Credo.

Notons que les membres de ce groupe accordent une importance 50 % plus élevée aux services de garde par rapport aux autres investisseurs. Ils sont aussi significativement plus sensibles aux questions financières qui touchent le mariage et les soins aux personnes âgées.

Engagés financièrement

Les clients qui priorisent l’éducation prennent également davantage au sérieux la gestion de leurs finances personnelles par rapport aux répondants en général, selon la recherche de Credo.

En comparaison avec le reste des répondants, ce groupe d’investisseurs est plus susceptible à être en accord avec les affirmations suivantes : « Je vérifie régulièrement ma progression vers l’atteinte de mes objectifs financiers. » et « Je comprends bien les questions financières que je dois régler à cette étape de ma vie. »

Les répondants qui priorisent l’éducation se disent également plus confiants en leur capacité d’évaluer la qualité du conseil financier qu’ils reçoivent par rapport aux autres répondants.

En outre, le sondage de Credo révèle que les investisseurs qui accordent une priorité élevée à l’éducation ont un niveau d’épanouissement personnel plus élevé par rapport aux autres répondants. Entre autres, les premiers sont plus enclins à indiquer que leurs activités personnelles et professionnelles renforcent leurs capacités cognitives et leurs connaissances par rapport aux seconds. Les premiers sont aussi plus enclins à dire que ces activités participent au développement de leur humanité et leur donnent une raison d’être par rapport aux seconds.

Par ailleurs, les répondants au sondage ayant atteint les niveaux d’études les plus élevés sont aussi les plus enclins à avoir davantage d’actif à investir.

« Credo croit que les conseillers en services financiers peuvent créer de la valeur pour leurs clients en les incitant à comprendre la relation entre l’éducation et la richesse et d’autres bénéfices personnels plus grands », apprend-on dans l’étude.

En ce sens, la valeur qu’un conseiller peut apporter à un client s’étend au-delà de l’amélioration de sa situation financière, d’après Credo : « Faire comprendre aux investisseurs la valeur de l’éducation (et la nécessité d’épargner pour financer l’éducation) est une bonne façon, pour les conseillers, de créer de la valeur pour le client et de prouver leur valeur. C’est une autre bonne stratégie pour bâtir une base de clients fidèles. »