Ces dernières années, la chaîne de blocs a attiré l’attention d’un nombre croissant de spécialistes, qui louent son efficacité, son niveau de sécurité et sa technologie de registre distribué pour diverses applications, des transferts transfrontaliers de fonds à la création de fondations pour cryptomonnaies comme le Bitcoin.

Mais l’étude de la Banque du Canada, qui s’est attardée aux diverses facettes des avantages de la chaîne de blocs, suggère que la plupart de ses actifs proviennent en fait de technologies plus conventionnelles, comme le chiffrement et les contrats qui s’autoexécutent.

L’auteure Hanna Halaburda souligne en outre que l’enthousiasme et l’incertitude entourant la chaîne de blocs ont un impact sur l’économie, par exemple, par l’entremise d’évaluations optimistes de jeunes pousses qui se consacrent à des idées liées à cette technologie.

La banque centrale affirme que les idées présentées dans les notes de recherche de son personnel ne sont celles que de leurs auteurs, et qu’elles pourraient être différentes de celles de la banque.

Les gouvernements au Canada et les entreprises, incluant des grandes banques, consacrent des ressources croissantes à l’étude des applications possibles de la chaîne de blocs. La Banque du Canada a elle-même collaboré à ces efforts dans le cadre d’initiatives de recherche sur la possibilité d’utiliser cette technologie pour mettre en place un système de paiements interbancaire de gros.