La prochaine ère de croissance

Au final, plus de 180 conférenciers prendront la parole. Parmi eux, Bertrand Badré, directeur général et chef des finances, Groupe de la Banque mondiale, Angel Gurría, secrétaire général, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et Matthew Winkler, co-fondateur et éditeur en chef, Bloomberg News.

Le maire de Montréal, Denis Coderre, le président fondateur du Forum économique international des Amériques (FEIA), Gil Rémillard, ainsi que le ministre des Finances du Canada, Joe Oliver, ont pris la parole lors de l’ouverture officielle de la conférence.

«Montréal occupe une place unique, comme trait d’union entre les Amériques et le reste du monde. Poumon économique du Québec, la métropole est un atout important dans cette nouvelle économie qui se dessine, a lancé Denis Coderre. Montréal accueille avec plaisir ce Forum où des leaders du Québec, du Canada et de la scène internationale auront des discussions qui permettront de faire circuler l’information et de partager les connaissances et l’expertise de conférenciers exceptionnels.»

Lors d’un point de presse faisant suite à son allocution, le ministre Joe Oliver, en référence au récent dépôt du budget québécois, a salué les efforts effectués par le Québec pour prendre en main les défis relatifs aux finances publiques.

Joe Oliver a réitéré son inquiétude, exprimé quelques minutes plus tôt, face à une baisse de détermination à réduire les déficits de la part des pays membres du G7: « En ces temps incertains, il est essentiel que les gouvernements fassent reposer leur économie respective sur une base financière solide.»

Soulignant que la prudence budgétaire était requise pour soutenir la croissance, il a appelé les grandes économies mondiales à ne pas abandonner leurs engagements destinés à maîtriser leurs déficits.


Gestion du risque de longévité

Lors de la séance inaugurale de la Conférence de Montréal, Louis Morisset, le président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers (AMF), a fait part de l’importance de générer la confiance des investisseurs et donc, la nécessité de voir «le secteur financier être encadré par un régulateur fort.»

Cette première journée étant dédiée aux thèmes de l’économie, gouvernance et retraite, l’un de des forums présenté en collaboration avec Finance Montréal, a traité des défis de l’État et du secteur privé face à la gestion du risque de longévité.

Animée par Clément Gignac, vice-président principal et économiste en chef, Industrielle Alliance, et membre du comité de concertation sur la retraite, Finance Montréal, cette conférences abordait les stratégies à considérer pour optimiser le financement des régimes de retraite publics et privés à long terme et en assurer la viabilité.

Une autre série de forums a suivi. Présenté en collaboration avec l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’un d’eux avait pour titre « Croissance durable et risques systémiques : la nécessité d’un meilleur encadrement ».

Avec pour point de départ la crise financière de 2008, ce forum a pris la forme d’un plaidoyer sur la nécessité de mettre en place une réglementation plus efficace et rigoureuse des marchés financiers. Un retour sur les résultats de différentes réformes effectuées ou en cours à l’échelle international ont servi de point de référence tout en illustrant le propos.