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L’économie québécoise s’est contractée au deuxième trimestre de façon plus marquée que l’économie canadienne dans son ensemble, a indiqué mardi l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Le produit intérieur brut (PIB) réel du Québec aux prix du marché a diminué de 0,5 % par rapport au trimestre précédent, qui l’avait vu grimper de 0,3 %. En données annualisées, le recul du deuxième trimestre s’est établi à 1,9 %.

La contraction économique du deuxième trimestre est notamment attribuable à un recul des dépenses d’investissement, un ralentissement de l’accumulation des stocks et une diminution des dépenses de consommation finale, a expliqué l’ISQ dans un communiqué. Ce déclin a été atténué par une amélioration du solde commercial.

Les dépenses d’investissement ont diminué de 2,4 %, enregistrant un cinquième déclin trimestriel consécutif. Les investissements des entreprises en bâtiments résidentiels, qui ont chuté de 5,8 % par rapport au premier trimestre, expliquaient plus particulièrement cette baisse. Les investissements des autres types d’entreprises ont eux aussi baissé, mais de manière moins marquée, et celles des administrations publiques ont progressé de 0,2 %, a précisé l’ISQ.

Un ralentissement dans l’accroissement des stocks a contribué au déclin de la croissance du PIB au deuxième trimestre, tandis que les dépenses de consommation finale ont diminué de 0,2 %. En outre, les dépenses de consommation finale des ménages ont baissé de 0,5 %. Parmi celles-ci, les dépenses en services ont cédé 0,7 %, tandis que celles en biens ont reculé de 0,3 %.

Au Canada, l’économie a semblé stagner au deuxième trimestre, alors que les investissements en logement ont continué de diminuer, entraînés par la baisse des constructions neuves. L’économie s’est contractée à un taux annualisé de 0,2 % d’avril à juin, a indiqué Statistique Canada dans un rapport publié le 1er septembre, ce qui était plus faible que ce que les experts avaient prévu.