«De tous les réseaux sociaux, Facebook est sans doute celui qui peut être le plus utile aux conseillers», affirme Christian Dumont, consultant et stratège en technologies numériques. En effet, en plus de leur donner l’opportunité d’annoncer directement leurs produits aux consommateurs, le site de Mark Zuckerberg leur permet d’organiser facilement des évènements à la fois éducatifs et promotionels, comme une soirée d’information sur le CELI.

Facebook est également un moyen de communication privilégié pour rejoindre les jeunes de 18 à 34 ans, puisque plus de 90% d’entre eux possèdent un compte. «Les Y ne sont certes pas ceux qui investissent le plus, mais ils peuvent devenir des clients à vie. Il y a donc là une opportunité d’affaire incroyable», estime Christian Dumont.

Pour mousser sa page auprès des jeunes et des moins jeunes, et ainsi accroître sa visibilité, il faut publier des statuts engageants. «Il ne suffit pas d’écrire un simple commentaire, il faut provoquer un échange, une discussion. C’est le principe de base du web 2.0», rappelle le stratège.

Par exemple, un statut affirmant «Depuis le sommet de 2011, le S&P/TSX a perdu 15 %, tandis que le S&P 500 a gagné 22 %.» ne risque pas de susciter beaucoup de réactions. Pour le rendre plus engageant, le conseiller pourrait y ajouter une question, du genre: «Cela vous incitera-t-il à réviser votre portefeuille?» Un graphique ou une photo insérés dans un statut aideront aussi à en décupler l’efficacité, selon Christian Dumont.

Une publication pertinente ne récoltera pas seulement plus de «J’aime» et de commentaires; elle aura aussi plus de chances d’apparaître dans le fil d’actualités des amis de vos amis.

«Le conseiller qui diffuse une publicité payante sur Facebook atteindra environ 30% de son auditoire cible. Avec un bon statut, il pourra atteindre 7% de ce même auditoire, et ce, tout à fait gratuitement. Ce n’est pas négligeable!», souligne Christian Dumont.