Une flèche formée de pleins de personnes qui se regroupent.
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La firme indépendante Wellington-Altus Private Wealth entend ouvrir sa première succursale dans le territoire québécois lors du premier trimestre 2022. Ce sera le début d’une expansion à la grandeur du Québec.

« Nous avons l’intention de couvrir l’ensemble du territoire, que ce soit la région de Montréal, Québec, Trois-Rivières, Sherbrooke, etc. Nous recruterons des équipes de conseillers parmi les plus performantes du marché », signale Christian Perreault, le nouveau vice-président principal et directeur régional au Québec de Wellington-Altus.

Fondée en 2017, cette firme revendique près de 19 G$ d’actif sous administration. Son siège social est situé à Winnipeg.

« Wellington-Altus dispose de 32 succursales et compte plus de 70 équipes de conseillers. Plus de 120 conseillers œuvrent sous notre bannière. En moyenne, une équipe gère 270 M$ d’actif. Et nous sommes en pleine expansion. Par exemple, une équipe de l’Alberta affichant plus de 1 G$ en actif sous gestion s’est récemment jointe à nous », dit Christian Perreault.

La dernière édition du sondage Brokerage Report Cardmené par Investment Executiveconstitue une carte de visite idéale pour Wellington-Altus. Son site web en fait avantageusement état.

Selon ce sondage, le taux de recommandation de Wellington-Altus se situe à 100 %, un score unique dans le secteur. La firme arrive au premier rang dans 28 des 30 catégories considérées (deuxième dans les deux autres). Rappelons que Investment Executiveest la publication sœur de Finance et Investissementqui mène également le même type de sondage annuel au Québec sous le titre de Pointage des courtiers québécois.

Que vise Wellington-Altus ? 

Les grandes institutions financières se trouvent dans la ligne de mire du nouveau venu de Winnipeg.

« Plusieurs conseillers œuvrant dans des grandes institutions financières s’interrogent par rapport aux quotas de production et à la limitation de l’offre de produits de tierces parties. Pour les conseillers, cela soulève des questions éthiques. Est-ce ainsi que les clients sont les mieux servis ? Sûrement pas en raison de possibles conflits d’intérêts. On constate que les conseillers n’aiment pas être menottés et que pour eux, l’indépendance est une valeur de plus en plus recherchée », dit Christian Perreault.

Le responsable des activités de Wellington-Altus estime que le modèle d’affaires de la firme correspond aux attentes des conseillers en placement à l’esprit entrepreneurial.

« Tous les conseillers deviennent actionnaires de la firme. Leurs voix sont entendues et elles sont importantes. De fait, les activités de Wellington-Altus sont directement influencées par les conseillers actionnaires », affirme le vice-président principal et directeur régional.

La technologie constitue un autre volet de la stratégie d’attraction de Wellington-Altus.

« Selon les commentaires recueillis à l’interne, les conseillers qui sont passés chez nous affirment sauver de 50 % à 60 % de temps consacré aux tâches administratives par rapport à leurs situations antérieures. C’est dû à la performance de nos technologies. D’ailleurs, deux semaines après le confinement causé par la Covid-19, tous nos conseillers étaient en mesure de travailler de la maison et de rejoindre leurs clients à distance. Deux semaines, pas deux mois ou six mois comme on l’a vu ailleurs ! », dit Christian Perreault.

Quels sont les conseillers type recherchés par Wellington-Altus ?

« Ils travaillent en équipe et ils sont en mesure de gérer tous les aspects de la vie financière des familles fortunées. On parle de gestion de patrimoine, de gestion successorale, d’assurances, etc. Ces équipes sont composées d’au moins trois personnes. Elles affichent généralement au moins 250 M$ d’actif sous gestion. Bien sûr, il y a des exceptions. De plus, ces équipes ont généralement une préférence pour des solutions gérées s’appliquant à une portion de leurs portefeuilles. Cela permet de dégager des ressources pour s’occuper de d’autres choses comme la relation d’affaires », signale Christian Perreault.

Tout au long de sa carrière qui a débuté au milieu des années quatre-vingt-dix, Christian Perreault s’est spécialisé dans les services aux conseillers. Jusqu’à tout récemment, il était vice-président principal et directeur régional pour le Québec chez Investissements Russell. Il a également œuvré pour Midland Walwyn, Merrill Lynch et CIBC Gestion des capitaux.