Un bout de BD de Pascal Charpentier.
Gracieuseté

Mises en ligne au site de ce conseiller de Québec, ces bandes dessinées attirent l’attention en raison de la qualité des illustrations qui rappellent le style de Jacques Tardi.

Pascal Charpentier en est le scénariste et Fred Nony, l’illustrateur.

La portée éducative des BD ne fait pas de doute. Par exemple, l’une des dernières mises en ligne qui s’intitule La source du grand chelem réussit à évoquer avec brio le concept pas si évident du ratio cours/bénéfice. Depuis près d’un an, une dizaine de BD abordant divers concepts d’investissement ont ainsi été mises en ligne.

Pourquoi Pascal Charpentier consacre-t-il de son temps à la bande dessinée ?

« En raison de mon approche d’investissement de style valeur, je conserve généralement les titres en portefeuille pendant au moins cinq ans. Toutefois, il m’arrive de faire des changements. Et puisque la majorité de mes clients ont des comptes non discrétionnaires, je dois obtenir les autorisations, une par une, avant de passer un ordre d’achat ou de vente de titres. En facilitant la compréhension des principes d’investissement, la bande dessinée allège mon travail », signale Pascal Charpentier.

Rattaché à Industrielle Alliance Valeurs mobilières, Pascal Charpentier est conseiller en placement depuis 2004 et gestionnaire de portefeuille depuis 2009.

En début de carrière, il rédigeait des billets d’information à l’intention de sa clientèle.

« Je suis passé du billet à la bande dessinée car je manquais d’illustrations libres de droit. De plus, j’ai constaté à quel point l’image permet de communiquer de façon efficace et percutante », dit-il.

Pascal Charpentier donne l’exemple d’une BD de Stéphane Lemardelais intitulée Le nouveau monde paysan au Québec (Éditions Boîte à bulles, 2019) et d’une autre d’Étienne Davodeau, Les ignorants : récit d’une initiation croisée (Futuropolis, 2011), qui porte sur la vie d’un viticulteur.

Le conseiller bédéiste se dit satisfait des résultats. « D’après moi, une BD a quatre fois plus d’impact qu’un billet », dit-il.