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BMO Gestion de patrimoine définit l’économie à la demande comme une économie « caractérisée par une prédominance de travailleurs indépendants et de sous-traitants rémunérés à la tâche ou pour des contrats de courte durée ». Elle est constituée d’emplois temporaires ou contractuels, de travailleurs à la demande, de travailleurs autonomes et de salariés occasionnels

Ainsi, 70 % des baby-boomers qui participent à l’économie à la demande le font pour avoir de l’autonomie et du contrôle, 35 % pour gagner un revenu d’appoint, 35 % pour l’équilibre travail-famille et 23 % pour gagner un revenu pendant la recherche d’un meilleur emploi. Seulement 35 % des baby-boomers interrogés disent que c’est la seule manière pour eux de gagner un revenu.

Plus d’un membre de la génération X sur deux, ou 54 %, citent l’autonomie, 44 % le besoin de gagner un revenu d’appoint et 52 % l’équilibre travail-famille. Pour les milléniaux, 53 % disent utiliser l’économie à la demande pour gagner un revenu d’appoint, 48 % l’autonomie, 38 % l’équilibre travail-famille et 30 % le besoin de gagner un revenu en attendant de trouver un meilleur emploi.

En comparaison, si on regarde l’ensemble des répondants, le désir d’autonomie et le besoin de gagner un revenu d’appoint arrivent à égalité, à 49 %, parmi les raisons de participer à l’économie sur demande. Quarante-deux pour cent des répondants citent le désir de trouver un meilleur équilibre entre le travail et la famille alors que 27 % disent que c’est leur seule façon de gagner un revenu.

Risques

Tout n’est toutefois pas rose au pays de l’économie sur demande. En effet, 87 % des baby boomers s’inquiètent de l’absence d’avantages sociaux dans ce type d’emploi, contre 72 % des membres de la génération X et 67 % des milléniaux. En comparaison, 69 % de l’ensemble des répondants citent l’absence d’avantages sociaux comme l’aspect du travail à la demande qui a le plus de répercussions financières sur eux.

Dans le même ordre d’idées, 57 % des baby-boomers, 55 % des membres de la génération X et des milléniaux s’inquiètent de l’absence de rémunération en cas de maladie. Chez l’ensemble des répondants, 55 % citent l’absence de rémunération en cas de maladie comme un facteur ayant des répercussions financières sur eux.

Au chapitre de la rémunération, on remarque une différence importante entre les générations. Ainsi, le fait que l’économie sur demande fournisse une rémunération insuffisante est un facteur important pour 57 % des baby-boomers, mais seulement 43 % des milléniaux et 36 % des membres de la génération X. Le risque d’accumuler des dettes est cité par 7 % des baby-boomers, mais par 34 % des membres de la génération X et 29 % des milléniaux.