Un homme assis à une table devant un pot plein de monnaie et de la monnaie placée en petits tas devant lui.
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Dans un contexte ou le Québec est confronté à une pénurie de main-d’œuvre, de plus en plus de Québécois se tournent vers le travail temporaire ou changent souvent d’emploi, alors que d’autres intègrent le marché du travail sur le tard.

«On peut se sentir dépassé par la planification de la retraite dans n’importe quelles circonstances, mais la difficulté est encore plus grande lorsqu’on y joint l’incertitude qui accompagne le travail de la main-d’œuvre flexible», indique Émile Khayat, directeur régional principal, Planification financière, Gestion de patrimoine TD.

Un récent sondage de la TD révèle en effet que 59% des Québécois faisant partie de la main-d’œuvre dite «flexible» prévoient travailler après l’âge de la retraite parce qu’ils n’auront pas assez d’épargne.

Alors que 64% des travailleurs de cette catégorie de main-d’œuvre trouvent difficile d’épargner pour la retraite, 36% ressentent de l’incertitude et 29% de l’inquiétude quant à leur avenir. Seulement 8% d’entre eux affirment se sentir confiants.

«La main-d’œuvre en évolution d’aujourd’hui amène son lot de variables et d’éléments imprévisibles, alors établir des bases solides peut vous guider dans la bonne direction», explique M. Khayat.

Concernant les objectifs de retraite, presque six Québécois sur dix (59%) faisant partie de la main-d’œuvre flexible affirment de pas réussir à épargner chaque année comme ils le devraient pour atteindre leurs objectifs, et plus des deux tiers (66 %) auraient souhaité cotiser plus tôt.

Les principaux facteurs qui les empêchent de cotiser en vue de leur retraite sont les factures et les dépenses courantes (41%), le remboursement de leurs dettes (30%) et le maintien de leur train de vie (18%).