Panneau de la banque laurentienne
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Bien que Rania Llewellyn n’ait toujours pas dévoilé son plan stratégique pour les prochaines années, que plusieurs espèrent découvrir le 10 décembre prochain lors du dévoilement des résultats financiers de fin d’exercice, la PDG de la Banque Laurentienne prend déjà de grandes décisions.

Depuis son arrivée à la tête de l’institution il y a maintenant un an, Rania Llewellyn a réalisé plusieurs changements organisationnels. Elle a ainsi procédé à quelques nominations à la haute direction et, récemment, a aboli 47 postes, juste avant le mois de novembre, rapporte La Presse.

« Ces changements touchent un nombre restreint de postes et tous les anciens employés concernés se sont vu offrir des services de soutien pendant leur transition. Les postes touchés se situent à tous les niveaux et dans l’ensemble de la banque et sont répartis à 60 % en Ontario et 40 % au Québec », a précisé Merick Seguin, porte-parole de la Banque Laurentienne.

Cette décision n’entraînerait ainsi aucun mouvement de poste décisionnel entre les deux provinces.

Bien que des postes de vice-président adjoint aient été abolis, la banque recrute déjà deux postes de vice-président district (VPD) au développement des affaires pour la région de Montréal et en périphérie. Les personnes ainsi nommées détermineront alors leurs besoins en effectif, explique l’institution.

Du passé au futur

Rappelons que Rania Llewellyn a pris la relève de François Desjardins qui est parti au milieu de l’année 2020. Ce dernier avait lancé un plan de transformation, il y a de cela six ans dans l’optique de moderniser la banque, axer ses services sur le conseil et adopter les services numériques. Ce plan a, depuis, réduit drastiquement le nombre de succursales. Elles sont passées de 150 il y a six ans à une soixantaine aujourd’hui.

En deux ans, l’action de la banque a connu de nombreux soubresauts. Alors que cette dernière se trouvait au-dessus de la barre des 46 $ en janvier 2020, elle a chuté en avril de la même année en dessous des 30 $ pour ne revenir à la barre des 40 $ qu’au premier trimestre de 2021. Le 8 novembre, l’action clôturait à 42,77 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 50 % par rapport à la même date l’automne dernier.

Rania Llewellyn a assuré qu’elle s’attendait à une croissance en 2022, mais a affirmé que la véritable croissance viendrait dans les années suivantes, lorsque les conditions économiques retrouveraient leur niveau d’avant la pandémie.