Un bras avec un costume tenant un panneau avec 5 étoiles dessinées dessus. On voit deux autres bulles avec un coeur dans l'une d'elle et un vu dans l'autre.
kasahasa / 123rf

Les rachats d’actions apportent des liquidités et stabilisent les cours des actions, ce qui génère des avantages pour les investisseurs, y compris les petits investisseurs, affirme un nouveau document du Center for Capital Markets Competitiveness (CCMC) de la Chambre de commerce des États-Unis.

Le groupe a publié une étude qui examine le phénomène des rachats d’actions. Ils ont été critiqués comme étant un cadeau aux riches actionnaires plutôt qu’une utilisation productive du capital des entreprises.

Sur la base d’un examen de plus de 10 000 sociétés cotées sur 17 ans (de 2004 à 2020), l’étude constate que les sociétés ont recours aux rachats d’actions pour accroître la liquidité et réduire la volatilité de leurs titres, ce qui contribue à stabiliser les prix et à réduire les coûts de transaction des investisseurs.

« La stabilisation qui en résulte profite à tous les actionnaires, y compris les petits investisseurs, qu’ils achètent et vendent des actions pour leur propre compte ou qu’ils y participent indirectement en investissant dans des comptes de retraite », selon le document.

Les auteurs de ce dernier estiment que les investisseurs particuliers ont économisé entre 2,1 et 4,3 milliards de dollars américains grâce aux effets stabilisateurs des rachats effectués par les entreprises.

Ils soutiennent également que les efforts visant à limiter les rachats en imposant des restrictions ou des taxes sur les rachats d’entreprises finiront par nuire aux investisseurs individuels.

« Les rachats donnent aux investisseurs un rendement sur leur argent, ce qui leur permet de le réinvestir dans d’autres sociétés », rapporte Tom Quaadman, vice-président exécutif du CCMC.

« Le capital qui revient aux actionnaires est réinvesti dans des entreprises publiques et privées innovantes de toutes tailles, y compris les petites entreprises. Les propositions qui limitent ou restreignent l’allocation des capitaux, que ce soit par la réglementation ou par la politique fiscale, auront un effet négatif sur la poursuite de notre redressement après la pandémie et sur notre croissance à long terme », prévient-il.