La valeur marchande des actifs détenus par les caisses de retraite en fiducie canadiennes a atteint près de 2 500 milliards de dollars (G$) à la fin du quatrième trimestre (T4) de 2024, soit une augmentation de 221,3 G$ d’une année à l’autre, a indiqué Statistique Canada dans un communiqué publié le 11 juin dernier.
La catégorie des actions a contribué le plus à la hausse, avec une augmentation en dollars de 137,3 G$, ou 16,4 %. Viennent ensuite les obligations (en hausse de 36,1 G$, ou 6,1 %), les infrastructures (en hausse de 21,5 G$, ou 9,8 %) et l’immobilier (en hausse de 4,3 G$, ou 11,7 %). À la fin du T4, les cinq catégories d’actifs les plus importantes représentaient 93 % de la valeur de marché totale des actifs. Les autres actifs ont augmenté de 20,5 G$, soit 11,7 %.
Les fonds de pension en fiducie canadiens ont affiché un revenu net de 36,8 G$ pour l’ensemble de l’année 2024, en hausse de 37,1 % par rapport à l’année précédente.
Le revenu total a augmenté de 21,1 % par rapport à la fin de 2023 pour atteindre 66,3 G$ à la fin de 2024. Les dépenses ont augmenté de 5,8 % d’une année sur l’autre pour atteindre 29,6 G$ à la fin du T4.
Dans l’ensemble, les actifs nationaux ont augmenté de 37,7 G$ (4,2 %) d’une année sur l’autre, et les actifs étrangers ont augmenté de 159,4 G$ (14,8 %).
La valeur de marché totale des avoirs nationaux a atteint 943,4 G$ à la fin du T4, soit une augmentation de 4,2 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Toutes les catégories d’actifs domestiques, sauf deux, ont augmenté en 2024. Les obligations ont été en tête avec une croissance de 30,3 G$ (6,2 %), suivies par les actions à 9,5 G$ (5,4 %) et l’infrastructure à 2,7 G$ (5,5 %). Dans le même temps, l’immobilier a diminué de 4,5 G$ (-3,8 %) et les investissements à court terme ont baissé de 287 millions de dollars (-0,4 %).
Comme pour les actifs nationaux, la valeur de la plupart des catégories d’actifs étrangers a augmenté en 2024. Les actions étrangères sont en tête avec 127,7 G$ (19,4 %), suivies par les infrastructures avec 18,8 G$ (11 %), l’immobilier avec 8,7 G$ (6,2 %) et les obligations avec 5,8 G$ (5,8 %). Les investissements à court terme ont diminué de 1,8 G$ (-23,6 %).