D’ailleurs, ces derniers croient, à 61,4 %, que les concours en assurance seront interdits. De ce nombre, le quart est certain que ces concours disparaîtront d’ici 2024.
Pour consulter les faits saillants du sondage en image cliquez ici
Le CELI s’impose
Le sondage en ligne interrogeait également les représentants en services financiers sur les 15 dernières années de l’industrie financière québécoise.
Lire aussi – Dossier spécial 15e anniversaire de Finance et Investissement
Selon les répondants, le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est l’innovation la plus importante des 15 dernières années. Pour 64,6 % des conseillers, le lancement du CELI en janvier 2009 éclipse les autres nouveautés apparues depuis le début du siècle, comme les fonds négociés en Bourse (FNB) et le Régime volontaire d’épargne-retraite (RVER).
Par ailleurs, ce sont les représentants en épargne collective qui sont les plus enthousiastes face au CELI, et plus des trois quarts d’entre eux l’ont reconnu comme l’innovation la plus importante.
FNB plus populaires
Le sondage révèle aussi que les représentants en épargne collective ne ferment pas la porte à la distribution des FNB.
En effet, plus de 50 % de ceux-ci souhaiteraient offrir ce type de fonds cotés si leur courtier pouvait en distribuer. Ce pourcentage grimpe même à 74,9 % si l’on inclut les représentants qui ont indiqué qu’ils souhaiteraient «peut-être» les offrir à leurs clients s’ils le pouvaient.
D’ailleurs, les conseillers en placement accordent une place importante aux FNB à titre de nouveauté marquante des dernières années. Pour 30 % d’entre eux, il s’agit de l’innovation la plus importante depuis 2000.
Technologie omniprésente
Appelés à se prononcer sur l’outil technologique le plus utile à leur pratique, plusieurs répondants du sondage ont affirmé qu’il s’agissait de l’ordinateur portable. Un pourcentage de 38,4 % des conseillers l’ont jugé plus important que les formulaires électroniques (28,3 %) et le téléphone intelligent (17,9 %).
En fait, l’apparition de nouveaux outils technologiques a eu un impact considérable dans le quotidien des conseillers. Les sondés ont indiqué que ces outils sont le deuxième élément qui a le plus modifié leur quotidien depuis le début du siècle, après les changements apportés à la conformité.
Parmi les autres outils technologiques mis à leur disposition, la tablette électronique (8,6 %) et l’infonuagique (3,3 %) ne s’attirent pas la faveur des conseillers dans leurs activités de tous les jours.
Personnalités marquantes
Les répondants se sont prononcés sur les personnalités qui, selon eux, ont le plus marqué l’industrie financière québécoise parmi les 12 lauréats du prix Personnalité financière de l’année décerné chaque année depuis 2000 par Finance et Investissement. Stephen A. Jarislowsky, président du CA de Jarislowsky Fraser, obtient la faveur de la majorité. Le milliardaire québécois oeuvre dans le domaine du placement depuis une soixantaine d’années.
À titre de personnalité marquante de l’industrie financière québécoise, les conseillers ont également mentionné Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction du Mouvement des caisses Desjardins ; Yvon Charest, président et chef de la direction d’Industrielle Alliance ; et Jean-Guy Desjardins, président du conseil et chef de la direction de Corporation Fiera Capital. Rappelons que Jean-Guy Desjardins et Yvon Charest ont remporté à deux reprises le prix de la Personnalité financière de l’année.
Finance et Investissement accorde d’ailleurs la parole à ces quatre lauréats dans «L’avis de figures marquantes», en page B6 de ce cahier.
Vers un ordre professionnel ?
Les répondants au sondage se sont également prononcés quant à l’éventualité de certains événements marquants pour l’industrie au cours des prochaines années.
Selon les conseillers, il est probable, voire certain à 65,3 %, qu’un ordre professionnel régira le conseil financier dans les dix prochaines années. Seulement 7,1 % des sondés pensent qu’il est peu probable qu’un tel ordre professionnel voie le jour.
En outre, pour plus de la moitié des répondants, une commission unique sur les valeurs mobilières verra le jour au Canada. Le débat qui fait rage dans l’industrie financière canadienne se reflète dans les résultats, et 39,7 % des conseillers doutent fortement de l’apparition de la commission unique.
Méthodologie
Ce sondage a été réalisé par Internet en utilisant la liste d’abonnés de Finance et Investissement. En tout, 403 personnes y ont répondu entre le 17 juin et le 30 juillet 2014. Le sondage n’a aucune prétention scientifique, et les chiffres présentés le sont à titre indicatif.