Gavin Graham et Al Emid, Investing in Frontier Markets: Opportunity, Risk and Role in an Investment Portfolio, Mississauga, John Wiley & Sons, 2013, 240 pages
Investir dans les pays frontières
Les auteurs affirment que les investisseurs doivent s’intéresser aux «marchés frontières» à cause de leur potentiel et de l’absence de corrélation avec les catégories d’actif traditionnelles. La quarantaine de pays qui composent cet univers – dont la Serbie, le Bangladesh, le Kenya et le Vietnam – progresseraient si vite que certains se trouveraient actuellement au même niveau que le Brésil, la Chine et l’Inde des années 1980. Les auteurs ne cachent pas que ces marchés sont peu liquides, qu’on y trouve peu d’information sur les entreprises et que leur volatilité peut faire mal : lors de la crise de 2008, l’indice International Frontier du MSCI a perdu les deux tiers de sa valeur ! Les auteurs – un journaliste financier et un gestionnaire de portefeuille de Toronto – disent qu’il ne faut pas investir soi-même dans ces marchés. Ils recommandent de faire affaire avec des conseillers et d’être très patient. Ils font un tour d’horizon des produits spécialisés : fonds négociés en Bourse, fonds communs et titres de multinationales.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 août 2014 1 août 2014
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