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La COVID-19 a eu un effet non négligeable sur le marché de l’habitation. Avec la baisse des taux et le télétravail, nombre de Canadiens ont décidé de devenir propriétaires. Cependant, beaucoup se tournent vers leur famille pour obtenir les fonds nécessaires pour réaliser leur rêve, révèle un communiqué de BMO sur le marché de l’habitation.

La pandémie a eu un autre effet cette fois sur les prêts hypothécaires. Les acheteurs d’une première maison affirment que la COVID-19 les pousse vers un prêt hypothécaire à taux fixe, plutôt qu’à taux variable.

Selon le sondage de Pollara sur lequel se base le communiqué de BMO, ça serait 56 % des nouveaux propriétaires qui se tourneraient vers leur famille pour obtenir de l’aide financière. Toutefois, le montant demandé dépend de la région et la population.

Ainsi les résidents de la Colombie-Britannique et de l’Ontario sont les plus enclins à se tourner vers leurs familles. Les milléniaux se tournant davantage vers leur famille que les membres de la génération X.

Au niveau de la somme demandée, celle-ci varierait entre 10 000 $ et 50 000 $. En moyenne, on parle de 44 500 $ d’aide.

Toutefois, 11 % des répondants s’attendent à obtenir une aide de 100 000 $ ou plus. Chez les milléniaux ce pourcentage grimpe à 23 %.

« Nous continuons de surveiller l’incidence de la COVID-19 sur les acheteurs d’une maison, mais nous les encourageons à faire preuve de patience et à s’assurer qu’ils peuvent assumer les coûts mensuels, commente Hassan Pirnia, chef, Produits de crédit et de financement à l’habitation, BMO Banque de Montréal. Dans nos entretiens, nous conseillons généralement aux acheteurs potentiels de ne pas consacrer plus de 30 pour cent de leur revenu mensuel au logement. »

Le taux fixe en demande

Deuxième constatation de ce sondage qui à nouveau pourrait être attribuée à la COVID-19 : face à l’incertitude, les ménages cherchent de la stabilité dans leur prêt hypothécaire.

La majorité des acheteurs (57 %) assurent que lorsqu’ils devront contracter un prêt hypothécaire, ils se tourneront vers le prêt à taux fixe. Et parmi les autres sondés, 30 % des indécis affirment que la pandémie les pousse davantage vers le taux fixe. Seuls 8 % affirment qu’ils opteront pour un taux variable.

Parmi les acheteurs optant pour un taux variable, plus de la moitié (55 %) étaleront leur prêt sur le long terme, mais estiment qu’ils arrivent à rembourser leur prêt plus rapidement que la période déterminée.

« Pour les acheteurs d’une première propriété qui sont dans une situation financière confortable, nous sommes dans un contexte de taux d’intérêt favorable. Lorsqu’on examine le type de prêt hypothécaire, il est important de comprendre comment le choix influera sur les finances quotidiennes et les plans financiers à long terme », affirme Hassan Pirnia, en rappelant que des professionnels peuvent aider à faire un choix éclairé.