Des robots-conseillers mieux encadrés
À quoi ressembleront les robots-conseillers de demain ? La Australian Securities and Investments Commission (ASIC) en donne une certaine idée dans un guide de réglementation qui s’adresse aux exploitants de ces robots (http://tinyurl.com/jrvcb6h). Ceux-ci auront l’obligation de surveiller et de tester les modèles algorithmiques. Ils devront avoir du personnel capable de les comprendre et de les expliquer. De plus, ces exploitants devront démontrer que les tests sont effectués de façon régulière. Des échantillons devront être produits afin d’évaluer la qualité des services fournis dans l’optique du «meilleur intérêt» des clients. Les tests auront également pour but de garantir que les robots-conseillers s’adressent uniquement aux clients «appropriés» pour leurs services. En effet, l’ASIC juge que les robots-conseillers ne conviennent pas à tous. Au moins un gestionnaire devra avoir les compétences et les certifications requises par l’exercice de la profession de conseiller. Voilà qui laisse de la place à l’imagination des avocats, mais qui montre en même temps une tendance de fond chez les autorités de réglementation du monde anglo-saxon : le champ d’action des robots-conseillers sera encadré et leurs promoteurs seront tenus pour responsables en cas d’erreurs.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 janvier 2017 1 janvier 2017
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