Facebook voudrait, par exemple, permettre à ses utilisateurs de consulter leur solde bancaire ou encore de recevoir des alertes anti-fraude. Pour y arriver, le géant des médias sociaux aurait besoin d’avoir accès à une quantité de renseignements bancaires personnels. Rappelons que Facebook souhaite devenir de plus en plus une plateforme d’achat et de vente de produits et services et non seulement une façon de rester en contact avec ses amis.

Selon le Wall Street Journal, Facebook aurait approché JP Morgan Chase, Wells Fargo, Citigroup et U.S. Bancorp afin de discuter du développement de services qui passeraient pas l’application de « chat » Facebook Messenger. Cependant, les banques seraient hésitantes à partager les renseignements personnels de ses clients vu les problèmes récents connus par Facebook avec des firmes comme Cambridge Analytica.

En plus des services mentionnés plus haut, Facebook souhaiterait avoir accès aux données sur l’utilisation que ses utilisateurs de Facebook Messenger font de leur carte de débit et leur carte de crédit pour les achats faits en dehors de la plateforme. Rappelons que les utilisateurs peuvent déjà lier leur Facebook Messenger à leur compte PayPal pour vérifier leur état de compte ou suivre la livraison de biens achetés sur Internet.

Facebook souhaite actuellement augmenter l’engagement de ses consommateurs après avoir annoncé, le mois dernier, que sa croissance a commencé à ralentir. En réponse, les investisseurs ont retranché 120 G$ à la valeur au marché de l’entreprise. Le développement de services bancaires permettrait en effet à Facebook de faire passer plus de temps à ses utilisateurs sur Facebook Messenger.

Selon le Wall Street Journal, Facebook aurait promis aux banques de ne pas utiliser leur données pour faire du ciblage publicitaire et de ne pas les partager avec des tiers. Une banque se serait retirée des négociations en raison de craintes quant à la confidentialité des données alors que d’autres voient dans l’offre de Facebook un moyen de répondre aux demande de leurs clients qui souhaitent de plus en plus de services en ligne.

En réaction, dans un article publié par CNN Money, Facebook a indiqué « ne pas être activement à la recherche de données provenant des entreprises de services financiers ou de données sur les transactions financières ». Cela dit, la plateforme sociale a concédé que, comme plusieurs entreprises en ligne, elle avait des partenariats avec des banques et des cartes de crédit afin d’offrir des services comme le clavardage avec le service à la clientèle ou la gestion des comptes.

Facebook Messenger compterait près de 1,3 milliards d’utilisateurs.

Avec le Wall Street Journal et CNN Money