Une femme devant un cercueil avec une rose rouge.
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Le financier américain Bernard Madoff, qui a plaidé coupable d’avoir orchestré la plus vaste fraude de type Ponzi de l’histoire, est mort apparemment de causes naturelles tôt mercredi matin dans un pénitencier fédéral médicalisé de la Caroline du Nord, aux États-Unis, selon ce qu’une source a révélé à l’agence Associated Press.

L’an dernier, les avocats de Bernard Madoff ont tenté d’obtenir la sortie de prison de l’homme de 82 ans en raison de la pandémie de COVID-19, signalant qu’il souffrait déjà de maladies chroniques, notamment d’un stade terminal d’insuffisance rénale, mais la requête a été rejetée.

Bernard Madoff, qui a connu des débuts modestes, a fondé et dirigé l’une des principales sociétés d’investissements de New York, qui portait son nom.

Il a été condamné en 2009 à 150 ans de prison après avoir plaidé coupable à 11 chefs d’inculpation, notamment pour fraude et blanchiment d’argent.

Il avait perdu ses deux fils, Andrew, qui a succombé à un cancer à l’âge de 48 ans, et Mark qui s’est suicidé en 2010 à l’âge de 46 ans. L’épouse de Bernard Madoff, Ruth, est encore en vie.

Une immense fraude pyramidale

Bernard Madoff est rappelons-le l’auteur d’une fraude pyramidale d’une hauteur de 170 milliards de dollars (G$). Lors de sa déclaration de culpabilité en mars 2009, ce dernier avait formulé de vagues excuses aux 9000 investisseurs qui avaient porté plainte contre lui.

« Quand j’ai commencé à frauder, je savais que ce que je faisais était mal, criminel même. Je pensais en finir vite avec ce schéma de Ponzi et être capable de m’en extraire avec mes clients. Finalement, cela s’est révélé impossible, et au fil des années j’ai réalisé qu’un jour viendrait où je serai arrêté », avait-il confié.

Avec la collaboration de finance et investissement