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Beaucoup n’ont pas d’assurance

Un nombre relativement élevé d’investisseurs n’ont pas d’assurance qui peut être distribuée par un conseiller en services financiers. Ainsi, 52 % des répondants au sondage en ligne affirment avoir soit une assurance vie, soit une assurance invalidité, soit une assurance maladie grave, soit un fonds distinct. Ce groupe d’assurance sera désigné ci-après de l’assurance de personnes.

En tout, 43 % des personnes interrogées disent avoir une assurance vie, 16 %, une assurance invalidité, 10 %, une assurance maladie grave et 3 %, un fonds distinct.

« Credo conclut de son exploration des données que les conseillers qui ont stratégiquement intégré des solutions d’assurance à leur plan pour répondre aux besoins des clients sont avantagés par rapport aux conseillers qui rejettent l’idée que l’assurance crée de la valeur, c’est-à-dire, les conseillers qui estiment que la meilleure forme d’assurance est la plus grande richesse possible », lit-on dans l’étude de Credo.

Plus d’assurance chez les parents

Le fait d’avoir des enfants ou non a un effet très important sur la probabilité d’un client d’avoir de l’assurance de personnes. Les parents qui vivent avec leur enfant sont 1,50 fois plus enclins à affirmer être souscripteur de ce type d’assurance. Même ceux dont les enfants ont quitté le nid familial sont 1,38 fois plus susceptibles d’avoir de l’assurance de personnes.

De plus, les utilisateurs d’assurance de personnes sont 1,49 fois plus susceptibles que les autres d’être mariés, selon l’étude de Credo. Ils ne sont ni plus ni moins susceptibles d’être divorcés ou séparés que les autres investisseurs et ils sont 55 % moins susceptibles d’indiquer qu’ils sont célibataires.

Par ailleurs, les hommes investisseurs sont plus enclins à affirmer avoir de l’assurance de personnes par rapport à leurs homologues de la gent féminine. En tout, 50 % des premiers disent que c’est le cas par rapport à 44 % des secondes.

L’âge est aussi un facteur qui permet de prédire la probabilité qu’un investisseur ait ou n’ait pas de l’assurance de personnes. Il y a davantage de gens qui affirment avoir de l’assurance de personnes chez les gens de 35 ans et plus, alors que chez les 34 ans et moins, c’est une majorité de gens qui n’en ont pas.

Une question de revenu

Il existe une relation relativement forte et linéaire entre le revenu et l’utilisation de l’assurance de personnes, selon l’étude de Credo. « Le point de basculement pour l’utilisation de l’assurance est proche de 60 000 $ en revenu annuel du ménage. Au-dessus de ce seuil de revenu annuel d’un ménage, la probabilité qu’une personne soit détentrice d’assurance de personnes est supérieure à la moyenne au sein de la population. Sous ce seuil, la probabilité qu’une personne soit assurée est inférieure à la moyenne », écrit Credo dans son étude.

Cette relation linéaire est semblable à celle entre l’utilisation d’assurance et l’actif à investir d’un client. « L’analyse de Credo montre que dès que l’actif à investir d’une personne dépasse 50 000 $, sa propension à recourir à l’assurance commence à dépasser la moyenne de l’industrie. L’analyse montre une relation forte, positive et presque linéaire entre les actifs et les assurances jusqu’au niveau de 250 000 $ », lit-on dans l’étude.

Les Canadiens et Américains plus enclins à s’assurer

Selon l’étude de Credo, les gens de nationalités canadienne, américaine ou britannique sont plus enclins que les autres à souscrire à de l’assurance de personnes. Les clients originaires d’Asie, d’Afrique ou d’Europe de l’Est sont par ailleurs moins enclins que les autres à souscrire à de l’assurance de personnes. Ces derniers constituent ainsi des segments de marché moins exploités.