Les cabinets d’assurance de dommages suivants se spécialisent dans le marché de l’assurance responsabilité des conseillers en sécurité financière : La Turquoise Pro et Octave Assurances.

«Au dernier décompte, nous assurons plus de 3 020 représentants», signale Marie-Claude Tremblay, courtier en assurance de dommages des entreprises et directrice principale à La Turquoise Pro.

Ses données indiquent que deux représentants sur trois (68 %) disposent d’une protection de 1 M$. Un sur quatre (24 %) a une protection de 0,5 M$. Un pourcentage relativement élevé de 8 % a une protection de 2 M$. Un très mince 0,03 % préfère une couverture de 5 M$.

«Les poursuites judiciaires peuvent s’étaler sur six ou sept ans. Il est vraiment préférable d’être bien couvert et de ne pas avoir à payer soi-même un avocat», dit Marie-Claude Tremblay.

Contrairement à La Turquoise Pro qui occupe ce marché depuis plus d’un quart de siècle, Octave Assurances est un nouveau venu. Son programme d’assurance responsabilité Alteo existe depuis 2014.

«Plus de 85 % de nos assurés disposent d’une protection d’au moins 1 M$. C’est un seuil que nous recommandons fortement», signale Mathieu Cauchon, courtier en assurances de dommages et directeur – Programmes de groupe et risques spéciaux. «Entre 0,5 M$ et 1 M$, l’économie de prime est de quelques dizaines de dollars par année. Ça n’en vaut pas la chandelle», dit-il.

Même les conseillers qui génèrent de petits volumes d’affaires devraient penser à souscrire à une assurance responsabilité d’au moins 1 M$.

«On ne fait pas des erreurs volontairement. Mais si on en fait, on peut les reproduire sur beaucoup de dossiers à la fois. Il y a un effet multiplicateur. Avec une police de 1 M$, on s’évite bien des tracas», estime Mathieu Cauchon.