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Lorsqu’un produit à revenu garanti porte l’étiquette de «fonds distinct» ou de «rente», les clients s’y intéressent moins, et ce, même si six personnes sur dix considèrent les produits à revenu garanti comme «très importants pour leur sécurité financière» à la retraite, selon l’édition 2018 du Canadian Guaranteed Lifetime Income Study (GLIS).

Le sondage, mené auprès de 1 003 consommateurs canadiens ayant entre 55 et 75 ans et possédant des actifs (pour leur ménage) d’au moins 100 000 $, montre que les fonds distincts suscitent «extrêmement l’intérêt» de 21 % des répondants, contre 30 % pour des produits portant l’étiquette de «revenu garanti à vie». Pour les rentes, ce sont 27 % des répondants qui se disent extrêmement intéressés par ce type de produit.

Le sondage est mené annuellement par Greenwald & Associates et CANNEX, et ses résultats ont été présentés lors de la conférence de la Canadian Association of Independant Brokerage Agencies, à Québec, en mai.

«En fait, 67 % des Canadiens sondés rapportent peu connaître les fonds distincts en tant que produits offrant un revenu garanti à vie, alors que 41 % disaient peu connaître les rentes, peut-on lire dans le rapport sur les résultats du sondage. Ces résultats se comparent avec un niveau de familiarité de 74 % pour les certificats de placement garanti et de 73 % pour les fonds communs de placement.»

Selon le sondage, 80 % des répondants trouvent qu’un produit offrant un revenu garanti à la retraite est un ajout de très grande valeur aux programmes gouvernementaux, contre seulement 60 % en 2015.

Plus précisément, 76 % des femmes disent qu’un revenu garanti à vie est très important pour payer les dépenses de base à la retraite, contre 64 % des hommes. Moins de la moitié des Canadiens, soit 45 %, se disent très confiants de maintenir leur niveau de vie à la retraite. Près d’un tiers, ou 29 %, disent carrément ne pas être confiants d’atteindre cet objectif.

Les plus importantes craintes des répondants canadiens sont : l’effet de l’inflation sur leur épargne (48 %), ne pas réaliser des rendements suffisants sur leurs placements (46 %), perdre de l’argent lors de baisses de marché (46 %), et ne pas être capable de payer les coûts reliés aux soins de longue durée (45 %). De plus, 43 % des répondants craignent de vivre trop longtemps et d’épuiser leurs épargnes.