Cachez cette rémunération que je ne saurais voir!
  • J’ai l’impression que l’on traduit sur le marché canadien les critères de la règlementation américaine, sans penser qu’aux États-Unis ce n’est pas du tout la même culture, ni le même fonctionnement.
  • Je ne suis pas du tout d’accord avec ce projet des ACVM, qu’ils se mêlent de leurs affaires!
  • Je n’ai aucun de problème avec cela.
  • Je trouve ce projet difficile à avaler. Je ne suis pas contre le principe, mais plutôt contre la non-généralisation. Pourquoi ne pas demander la même chose aux banques et aux caisses?
  • Je crains que ce projet ne génère que de la confusion auprès des clients.
  • Cela ressemble plus à de la pression pour que les conseillers passent à honoraires. De cette manière, les clients vont nous fuir, mais cela profitera aux banques!
  • Je n’ai aucun problème avec ça. Je pense que tout service professionnel se paie et je ne vois pas le risque d’une augmentation des ventes de fonds distincts.
  • J’avoue que je ne suis pas d’accord avec la forme actuelle du projet. Pour ma part, je souhaiterais une divulgation dans tous les domaines!
  • Je ne trouve pas que cela soit juste de devoir divulguer dans notre cas, mais que les banques, elles, n’aient pas à le faire.
  • Je suis d’accord sur le principe si on le généralise!
  • Je trouve ce projet ridicule, on prend encore les mêmes exemples!
  • Je suis plutôt indifférent à cette question, car je divulgue déjà ma rémunération à mes clients. Ce n’est vraiment pas une contrainte, mais de la transparence.
  • Je pense que ce serait une chose positive et finalement une opportunité pour le secteur de l’assurance.
  • Je ne pense pas qu’un tel changement augmenterait la vente de fonds distincts au détriment des fonds communs de placement.
  • Je trouve ce projet aberrant et inéquitable. Est-ce que l’objectif des ACVM est de faire disparaître les représentants indépendants?
  • C’est plutôt une bonne chose dans la mesure où cela va réduire la double rémunération et va sonner la fin des abus des courtiers en valeurs mobilières.
  • J’ai l’impression que ce changement se fera au profit des institutions financières, non?
  • Je pense qu’indiquer les frais de gestion sur le relevé est largement suffisant.
  • Je suis pour la divulgation depuis longtemps, mais je ne trouve pas ça juste que le domaine de l’assurance n’y soit pas soumis.
  • Je ne suis pas d’accord avec le principe de divulgation tout court! C’est ridicule, la divulgation ne fera rien avancer.
  • Je trouve qu’il y a une certaine indécence à dévoiler monétairement les spécifications. Je comprends la pertinence dans le principe, le souci de transparence, mais ce serait mieux de laisser le client faire ses calculs par ses propres moyens.
  • Je fonctionne déjà de manière transparente depuis cinq ans. Je pense que cela devrait être étendu à tous les domaines financiers.
  • Je trouve que ce projet est malheureux. Cela va créer plus de questionnement pour les clients, particulièrement pour les plus petits portefeuilles.
  • Si c’est fait pour nous, il faut que ce soit aussi le cas au niveau des institutions financières.
  • C’est une aberration d’obliger seulement une divulgation partielle. Si on le fait, il faut que ce soit à 100 %.
  • Je pense que c’est une perte de temps et que cela ne change rien. Tant que le client est satisfait, il n’a pas besoin de savoir. Cela ouvre la porte à trop de questions.
  • Je suis vraiment contre le projet de divulgation, car il sonne la fin des conseillers indépendants, au profit des banques qui n’ont pas à déclarer quoi que ce soit.
  • Pour moi, ce projet comporte des risques, à commencer par la conformité, mais aussi la disparition des FCP au profit des fonds distincts.
  • D’après moi, c’est une propagande des gros banquiers. Les clients risquent de se retrouver avec des conseillers de banques, donc plus d’indépendance et bientôt plus de sondages des cabinets multidisciplinaires dans Finance et Investissement.
  • J’ai un positionnement complètement neutre par rapport à cette question. S’il faut le faire d’accord, sinon tant pis!
  • Je suis d’accord avec ce projet, car j’explique déjà à mes clients comment je suis payé.
  • Je pense que l’on devrait aussi inclure dans la divulgation la rémunération des gestionnaires!
  • J’ai le sentiment que cela va nuire aux petits comptes. S’il faut justifier des honoraires pour des petits comptes, le client va trouver que c’est trop cher. Il finira par trouver une solution qui lui coûte moins cher, mais qui lui donnera aussi moins de rendement.
  • Je suis contre la divulgation dans l’assurance et en valeurs mobilières. Je pense que cela ne sert pas le client.
  • Je crois qu’il faut faire attention à la manière dont cela va être fait. J’ai peur que cela soit mal compris et mal interprété par les clients. Je crois qu’il leur expliquer en personne plutôt que de laisser ça sur le relevé.
  • Je pense que les clients savent déjà comment nous faisons de l’argent et que l’on ne vit pas d’amour et d’eau fraiche!
  • Je suis pour la divulgation dans tous les domaines, mais je pense que cela peut poser un problème pour la relève à cause des commissions de vente notamment. La tendance ailleurs dans le monde est d’enlever cette commission comme on le voit en Europe et en Australie. Je pense que cela va arriver au Canada.
  • Je crois qu’avec cette divulgation, les conseillers indépendants vont se tourner vers les clients ayant beaucoup plus d’actifs et délaisser les clients plus petits qui seront obligés d’aller vers les banques.
  • Je suis totalement pour une généralisation de la divulgation. Je ne pense pas qu’il y ait de risque. Les conseillers ne vont pas délaisser les FCP au profit des fonds distincts, surtout si les frais de gestion de ventes de fonds distincts sont plus élevés.
  • C’est idiot! Ce projet ne sécurise pas du tout les clients! Ils ne veulent pas savoir combien je gagne, mais si je travaille bien pour eux!
  • Pour ma part, je divulgue tout depuis 1986! Mes clients ont le droit de savoir combien je gagne. En revanche, j’aimerais que les banques, les caisses et les compagnies d’assurance fassent la même chose, d’autant que ce n’est pas nous qui posons problème!
  • Je ne suis pas d’accord. Je trouve que la conformité c’est déjà bien assez comme ça!
  • Je m’y oppose! Est-ce que je suis au courant de la rémunération de mon épicier, de mon médecin ou du dépanneur du coin?!
  • Je n’ai aucun problème avec ça, car je le fais déjà dans le cadre de l’assurance de dommages.
  • Je trouve ce projet tendancieux, car il concerne les conseillers indépendants, alors que dans les institutions, les conseillers qui vendent aussi à commission ne seront pas touchés.
  • Je pense malheureusement que nous n’avons pas le choix, il faut l’accepter et travailler de manière plus transparente.
  • Je crois que dévoiler le pourcentage est déjà suffisant, pas besoin de rentrer dans les détails!
  • J’ai le sentiment que l’on fait croire aux clients que le commissionnement est une mauvaise chose. Pourtant, je suis convaincu qu’au Québec, les clients ne veulent pas payer à honoraires et préfèrent les commissions.
  • Avec ce type de projet, je me rends compte que les bureaucrates de l’AMF sont totalement déconnectés de la réalité!
  • Ça ne m’inquiète pas vraiment. Je préfère la transparence avec la divulgation à la rémunération à honoraires.
  • Je crains que cette décision n’incite l’industrie à délaisser les fonds communs de placement, qui sont des produits à risques avec des frais élevés.
  • Quand je rencontre un client sérieux, je divulgue, mais je ne lui dis pas exactement combien. Je pense que la meilleure chose à faire serait que tout le monde soit payé à salaire, ce serait plus simple.
  • La divulgation ne doit pas être généralisée. Le système des commissions existe depuis plus de 100 ans… pourquoi changer?
  • Cela devrait alors être applicable dans tous les domaines, sinon je vais aller en assurance.
  • J’explique déjà régulièrement que ce n’est pas une bonne idée d’avoir deux poids, deux mesures entre les secteurs de l’assurance et de l’épargne collective.
  • Je ne suis pas d’accord. C’est comme si je devais me sentir coupable de gagner ma vie. Nous devrions être considéré comme n’importe quel vendeur.
  • Nous vivons dans une espèce d’euphorie de la conformité, mais nous sommes un peu trop ciblés en ce moment. Il ne s’agit pas d’être les dindons de la farce! Je suis d’accord pour rendre ma rémunération publique, si on rend également publiques mes dépenses!
  • Le principe est bon, mais j’ai des doutes quant à la méthodologie mise en place et l’éducation à faire auprès des clients à ce sujet.
  • C’est fantastique! Ce projet va nous aider, dans la mesure où il va nous avantager par rapport aux banques qui, elles, ont des frais cachés.
  • Ils instaurent un peu trop de règles! Désormais, je passe près de 30 minutes avec le client à répondre à la conformité, à tout ce qui est administratif avant de pouvoir analyser ses besoins!

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PETITS CABINETS INDÉPENDANTS

  • Ce projet ne me dérange pas du tout, je n’y vois aucun risque. Je pense d’ailleurs que c’est nécessaire.
  • Je suis d’accord pour divulguer ma commission, mais pas au sou près.
  • Je pense que cela va rendre la pratique plus difficile. Cela risque de créer, auprès des clients, de l’incompréhension, de l’inquiétude, du stress et des tensions avec le conseiller, sans nécessairement protéger plus le client.
  • C’est une erreur monumentale! L’AMF dénigre les conseillers et détourne les clients de nous!
  • Je n’ai pas de problème avec le principe de la divulgation. Toutefois, je déplore le fait que l’assurance soit mise à part, encore une fois.
  • Ce projet va créer une certaine injustice dans le traitement des FCP, pour lesquels nous sommes soumis à plusieurs règles, par rapport aux fonds distincts, pour lesquels la réglementation est beaucoup plus souple.
  • Le risque est tel que 80 % des courtiers indépendants pourraient mettre la clé sous la porte, tandis que les banques et les caisses vont récupérer les clients.
  • Je n’ai aucun problème avec divulgation même dans l’assurance. Cependant, je me demande si ce projet n’est pas fait pour favoriser les banques et les caisses.
  • Je suis déjà transparent. J’explique la situation et ma vision au client et nous choisissons ensemble le type de rémunération.
  • Je crois que si l’on divulgue les taux de commissions dans l’assurance cela peut devenir un obstacle à la signature d’un contrat. Les clients vont trouver le montant trop important et ils vont moins s’assurer.
  • La divulgation? Je suis contre le fait de standardiser les normes canadiennes au système québécois.
  • Je suis complètement contre ce projet. Cela risque, évidemment, d’augmenter les ventes de fonds distincts au détriment des FCP.
  • Si la divulgation doit être appliquée, il faut que ce soit partout, à commencer par les banques!
  • Je suis contre le projet, car cela ressemble à de la concurrence déloyale au profit des institutions bancaires.
  • Depuis des années, je travaille avec des frais d’entrée à zéro. Je crois que l’on est en train de noyer le client avec une multitude d’informations et cela n’ajoute que de la confusion.
  • Je n’ai pas de problème avec la divulgation, si elle est généralisée à tout le monde et tous les domaines de l’industrie financière.
  • J’ai des doutes sur la façon dont ça va être appliqué aux conseillers indépendants, comparativement aux caisses et institutions.
  • Je pense que ce projet peut créer une concentration dans les grandes banques, qui vont prendre le contrôle de la distribution, avec la disparition des intermédiaires.
  • J’ai l’impression que cela ne va générer que de la paperasse en plus, mais aucun avantage pour les conseillers, ni pour les clients.
  • Je suis vraiment partagé à ce sujet. C’est une affaire inquiétante. Je pense que nous perdrons des parts de marché et des clients. En parallèle, il y a du bon à être plus transparent.
  • Je suis pour donner plus d’informations aux clients, mais attention, il faut que ce soit fait avec justesse.
  • Je vois ce projet de manière positive. Au lieu de donner un pourcentage au client, nous allons lui donner la somme réelle. Cela pourrait devenir un élément de comparaison supplémentaire entre les firmes.

Photo Bloomberg