FI RELÈVE - Depuis plus d'un an, une jeune conseillère tente de convaincre un médecin des avantages des produits d'assurance vie universelle, d'assurance-invalidité et d'assurance contre les maladies graves. Même si la conseillère est revenue plusieurs fois à la charge avec des illustrations et des prix plus alléchants les uns que les autres, le dossier n'avance pas.
iA Groupe financier a bonifié son assurance vie universelle (VU) Capital Valeur. À la fin de mai, le capital assuré minimal du paiement à vie est passé à 25 000 $. En outre, divers avenants peuvent maintenant être inclus lors de nouvelles ventes et dans les contrats en vigueur. Il s'agit du module enfant, de l'avenant crédit invalidité, de l'avenant maladies graves (T10 R et T, T20 R et T, T75 et T100, sans remboursement des primes au décès et sans remboursement des primes flexibles) et de l'avenant revenu d'appoint. Selon l'assureur, Capital Valeur convient particulièrement aux jeunes familles et aux préretraités qui veulent augmenter leur revenu de retraite et léguer un héritage. Lancé en septembre 2015, ce produit entend se distinguer par la flexibilité de ses valeurs de rachat garanties ainsi que par le potentiel de croissance à long terme du capital-décès.
En campagne électorale l'automne dernier, Donald Trump avait suggéré de limiter à 12,5 % le pourcentage du revenu annuel brut pouvant être consacré au remboursement de la dette étudiante. Et d'effacer ce qui en reste au bout de 15 ans de paiements. Ces idées ont été reprises lors du premier budget de l'administration Trump (https://tinyurl.com/y7c8qhm3). Aussi, la secrétaire d'État à l'Éducation, la milliardaire Betsy DeVos, pencherait vers la privatisation de la dette étudiante, actuellement souscrite à 90 % par son ministère (https://tinyurl.com/y7ewpdme). Cela améliorera-t-il le recouvrement des dettes étudiantes impayées ? Selon une étude de la Consumer Federation of America, les défauts de paiement de dettes étudiantes se sont accrus de 14 % en 2016 et ont atteint 137,4 G$ US (https://tinyurl.com/yb3xe74o). Une solution plus soutenable se trouverait-elle dans l'abaissement des coûts des études universitaires ? Selon le College Board, un organisme qui gère les tests d'entrée à l'université, un baccalauréat de quatre ans coûte en moyenne 80 360 $ US dans une université publique et 181 480 $ US dans une université privée. À moins que les Américains acceptent de payer davantage d'impôts, il sera difficile d'envisager des baisses importantes de coûts des baccalauréats au pays de l'Oncle Sam.
iA Groupe financier estime que sa nouvelle plateforme de souscription accélérée EVO permettra d'accepter près de la moitié des demandes de souscription directement au point de vente. L'assureur a évoqué cette prévision dans le cadre d'une communication aux conseillers et aux courtiers suivant le lancement d'EVO à la fin de mai. À l'exception du produit d'assurance vie à émission simplifiée Accès Vie, tous les produits d'assurance vie, d'invalidité et de maladies graves d'iA sont accessibles par cette plateforme de souscription. L'assureur précise qu'il a privilégié l'utilisation de questions et de termes médicaux très simples afin de faciliter les choses. Par ailleurs, iA a assoupli certaines exigences médicales afin de favoriser la souscription accélérée. Les clients de 50 ans et moins qui désirent une assurance vie au capital assuré de moins de 500 000 $ n'ont plus à présenter de profil sanguin, de signes vitaux, d'analyse d'urine, ni à passer d'entrevues téléphoniques et d'examens paramédicaux. Il n'y a plus de tests d'ECG et d'ECG à l'effort en assurance vie comme en assurance maladies graves. En assurance invalidité, il n'y a aucune exigence si le total des prestations mensuelles ne dépasse pas 1 500 $.
Les Américains de plus de 60 ans détiennent environ 66,7 G$ US en dettes étudiantes, selon une récente étude du Consumer Financial Protection Bureau (https://tinyurl.com/y7qvrqtd). Cet organisme de protection des consommateurs souligne que ces emprunteurs vieillissants n'ont pas nécessairement fréquenté l'université. Il s'agit souvent de parents et de grands-parents ayant endossé les prêts étudiants de leurs enfants et petits-enfants. Le tiers des parents regrettent d'ailleurs d'avoir été cosignataires de ces prêts (https://tinyurl.com/y7jxadc2). Or, près de 40 % des débiteurs de plus de 65 ans se trouvent en situation de défaut de paiement ! Toutefois, ce ne sont pas ces têtes blanches qui inquiètent les marchés mais plutôt les ex-étudiants, dans la force de l'âge, dont la dette atteint 1,3 billion de dollars. Est-ce soutenable ? se demande la Federal Reserve Bank of New York. Cette dette a augmenté de 170 % depuis 2006 et le taux de mauvaises créances atteint 11,2 %, comparativement à 7,1 % pour les cartes de crédit (https://tinyurl.com/yd2hf7lk). Selon une chroniqueuse du Financial Times, la dette étudiante américaine pourrait éclater au grand jour, comme l'a fait la dette immobilière en 2008, étant donné que plus de 90 % de ces emprunts sont souscrits auprès du ministère de l'Éducation (https://tinyurl.com/y7toakar).
Afin de faire repartir la machine économique américaine, le président Trump voudrait abaisser les impôts des entreprises et les exigences réglementaires. Mais est-ce que ce sera suffisant ? D'après une recherche parue dans le numéro d'été du Journal of Economic Perspectives, de nombreuses entreprises américaines n'innovent plus. Après avoir examiné les rapports annuels des entreprises publiques au pays de l'Oncle Sam entre 1975 et 2015, les chercheurs en arrivent à la conclusion qu'il existerait un capitalisme à deux vitesses : une minorité d'entreprises très agiles, et une majorité devenues obèses. En 1975, 109 entreprises captaient la moitié des profits de l'ensemble des sociétés publiques. En 2015, il n'y en avait que 30, dont Amazon, Microsoft, Apple et Google. Ces locomotives n'hésitent pas à investir en recherche et développement (R-D), alors que la moitié des 3 766 entreprises de 2015 n'ont rien dépensé à cet égard ! Les pingres en R-D préfèrent-ils canaliser leurs bénéfices sous forme de dividendes accrus et de rachat d'actions ? Les chiffres le laissent entendre, puisqu'en 2015, 47 % des profits des entreprises publiques américaines ont ainsi été retournés aux actionnaires, comparativement à 27 % en 1975 (https://tinyurl.com/y83uhbmk).
François Têtu, vice-président, gestionnaire de portefeuille, quitte Valeurs mobilières Desjardins (VMD) après plus de 20 ans pour se joindre à RBC Dominion valeurs mobilières. François Têtu est titulaire d'un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal ainsi que des titres de planificateur financier, gestionnaire de placements agréé et Fellow de l'Institut canadien des valeurs mobilières. Il a déjà été chroniqueur financier dans certains médias et administrateur de CFA Montréal.
Une société de courtage en valeurs mobilières qui fera affaire sous la dénomination sociale de Financière Banque Nationale inc. émergera de la fusion prochaine de Financière Banque Nationale inc. (FBNI), Financière Banque Nationale ltée (FBNL), Banque Nationale Courtage direct inc. (BNCD) et Banque Nationale Réseau des correspondants inc. (NBCN). À la suite de cette fusion, les activités actuelles de BNCD continueront d'être exercées en tant que division de Financière Banque Nationale inc., sous la dénomination commerciale de Banque Nationale Courtage direct. Financière Banque Nationale inc. gérera toutefois les renseignements personnels des clients.
Eric Stevenson quitte l'Autorité des marchés financiers (AMF) et démissionne de son poste de surintendant de l'assistance aux clientèles et de l'encadrement de la distribution de l'AMF. Son mandat se terminait en novembre 2017 et il demeurera en poste jusqu'au début de 2018. À la barre d'une équipe de plus de 150 employés, Eric Stevenson supervise les activités de distribution de produits et services financiers au Québec.
«Nous n'essayons pas de surpasser les marchés, mais les impôts.» Cette formule-choc se trouve dans un livre que le conseiller en sécurité financière Marc Bérubé vient de publier.