Protégez-Vous est une véritable référence auprès des consommateurs québécois. Les experts se bousculent pour y être cités. Cette fois-ci, les heureux élus sont Daniel Laverdière (Banque Nationale) et Martin Dupras (chroniqueur du site Finance et Investissement et président sortant du CA de l'IQPF). Ce guide comprend une section sur la préparation de la retraite sur le plan du mode de vie, et une autre sur sa préparation financière. Les lecteurs de Protégez-Vous n'étant pas tous fonctionnaires, la plupart d'entre eux n'ont pas de régime de retraite à cotisation déterminée et devront travailler plus longtemps. C'est pourquoi ils ont absolument besoin de vos services. Or, ce guide ne comprend que trois pages sur les conseillers, dont l'une porte sur les fraudeurs ! De plus, seuls les planificateurs financiers trouvent grâce à leurs yeux. Plusieurs de vos clients auront sans doute lu ce guide avant de vous rencontrer. C'est la principale raison d'en avoir une copie dans la bibliothèque de votre bureau.
Des participants du dernier Forum économique mondial ont comparé le Big Data à une nouvelle catégorie d'actif ou à l'équivalent d'une nouvelle source d'énergie - le pétrole du 21e siècle - qui enrichira ses artisans.Ces masses d'informations de plus en plus considérables produites surtout par Internet, qu'on appelle le Big Data, seront-elles le prochain Klondike des investisseurs ?
Comme le disent les Américains, Kevin O'Leary est une «franchise». Devenue une vedette de la télévision au Canada anglais grâce à sa participation aux émissions Dragons' Den, The Lang and O'Leary Exchange et Shark Tank, Kevin O'Leary publie un deuxième livre en deux ans. Et comme dans le premier, il se met lui-même en scène, dans des photos à diverses étapes de sa vie, ainsi que dans des épisodes qu'il juge significatifs comme bien sûr, celui où il est devenu millionnaire en vendant sa compagnie à Mattel pour 4,2 G$. L'auteur entend montrer aux gens ordinaires comment, eux aussi, peuvent s'y prendre pour «devenir riches». Il développe donc les trois principes suivants : limiter ses dépenses (achetez-vous un bon thermos et apportez votre lunch !) ; payer ses dettes et épargner (les intérêts des cartes de crédit vous appauvrissent !) et investir (les Fonds O'Leary génèrent des dividendes !). Kevin O'Leary prétend donner les faits, sans les enjoliver, d'où le titre du livre. Et bien sûr, c'est sa marque de commerce. Chose certaine, Kevin O'Leary a vraiment le sens du «merchandising», et il exploite sa franchise au maximum.
S'il n'en tient qu'au département du travail des États-Unis, les conseillers américains ne pourront plus vendre de produits pour lesquels ils touchent des commissions aux adhérents des régimes de retraite de type 401(k). Selon ce département, la vente de produits à commissions s'oppose au devoir de «fiduciaire» des conseillers, qui consiste à travailler dans le meilleur intérêt de leurs clients. Le débat fait rage à la Chambre des représentants et ne sera pas résolu avant au moins le printemps prochain. Selon Ann Wagner, une représentante républicaine qui a piloté un projet de loi visant à faire échouer cette proposition, personne ne peut prouver que la rémunération à commission nuirait aux futurs retraités (http://tinyurl.com/l8r5gqt). En l'interdisant, ajoute-t-elle, les consommateurs à bas et moyens revenus (mass market) perdront l'accès au conseil financier, faute de pouvoir payer les honoraires (http://tinyurl.com/mru9pb8). Comme on le voit, le débat a pris chez nos voisins du Sud une forme qui nous est familière.
Aux États-Unis, le débat sur la rémunération des conseillers de régimes de retraite domine l'industrie. Certains tiennent au statu quo, alors que d'autres veulent le modèle à honoraires promu par le département du travail. Chaque camp s'appuie sur un argumentaire soutenu par des études de marché. L'influente Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA), qui est en faveur du modèle à commission, a ainsi commandité une étude auprès des consultants de la firme Oliver Wyman. S'appuyant sur les données fournies par 12 sociétés de services financiers, Oliver Wyman conclut qu'avec le changement des règles du jeu, les consommateurs paieraient tous leurs conseils financiers plus cher qu'aujourd'hui (http://tinyurl.com/nxy46nb). Pour sa part, la Financial Planning Coalition (FPC) soutient le modèle à honoraires. Commandité par la FPC, un sondage d'Aité mené auprès des conseillers à honoraires signale qu'un conseiller sur trois a élargi sa gamme de services. Un conseiller sur trois a également accru sensiblement ses revenus et l'actif sous gestion. Un conseiller sur quatre passe moins de temps à prospecter les clients potentiels et plus de temps avec ses clients actuels. Et un conseiller sur six a délaissé les marchés à bas et moyens revenus, où les clients possèdent moins de 100 000 $ US d'actif (http://tinyurl.com/kk7xnm8). La FPC regroupe la National Association of Personal Financial Advisors (NAPFA), la Financial Planning Association (FPA) et le Certified Financial Planner Board of Standards.
Vite, ouvrez votre agenda et inscrivez «visite au cinéma» à compter du 25 décembre, jour de sortie du Loup de Wall Street (Wolf of Wall Street).
Après RBC présente depuis 2006, BMO est devenue la deuxième banque canadienne à occuper le terrain des fonds distincts avec le lancement des Fonds de placement garanti BMO (FPG). La banque est toutefois le premier manufacturier de fonds distincts à miser sur une espèce en pleine croissance, les fonds négociés en Bourse (FNB).
Aux États-Unis, de nouvelles entreprises telles que Future- Advisor, Personal Capital et Wealthfront proposent des conseils financiers émis par des programmes informatiques. Par exemple, le logiciel de Wealthfront recommande des fonds négociés en Bourse (FNB) selon une «analyse de besoins» fondée sur un questionnaire qui «mesure» l'état des finances personnelles, la tolérance au risque et les objectifs du client. En échange de ces recommandations et d'un service de rééquilibrage automatique, Wealthfront, dont Burton Gordon Malkiel, l'auteur de A Random Walk Down Wall Street, est un des dirigeants, exige des frais annuels de 0,25 %. Est-ce à dire que l'ordinateur remplacera le conseiller ? Selon une récente recherche portant sur 702 professions et métiers, les conseillers n'ont pas trop à s'inquiéter, car 378 métiers et professions risquent davantage de disparaître. Les percées de l'informatique menacent directement les souscripteurs d'assurance (les 5e plus à risque), les analystes de crédit (26e) et les gestionnaires d'avantages sociaux (72e). Autrement dit, la menace est réelle chez les conseillers, mais elle est moins grave que pour près de la moitié des métiers et professions (http://tinyurl.com/kfl6k6c).
Avis à ceux qui viennent d'être mis à pied, ou qui pourraient bientôt l'être : pensez-y vraiment avant d'accepter un emploi vraiment différent de celui que vous avez occupé. Car oui, il est bon d'être flexible... mais pas trop. Selon une récente recherche, l'investissement en temps qui est nécessaire pour acquérir de nouvelles habiletés ne sera pas rentable si les responsabilités et le salaire sont substantiellement inférieurs à ceux de l'emploi précédent. Vous vous sentirez alors surqualifié, vous perdrez votre enthousiasme, et vous finirez assez vite par vouloir vous trouver un nouvel emploi. Le problème, c'est que vous aurez alors moins d'atouts dans votre jeu, puisqu'il sera plus difficile de trouver preneur à vos anciennes conditions de travail. Les chercheurs, qui ont sondé 300 individus, estiment qu'il y a un risque élevé de se retrouver dans une spirale descendante (http://tinyurl.com/mvneosm). Oui à la flexibilité en recherche d'emploi, mais le plus tard possible... et jamais au commencement de la recherche !
«Quatre-vingts est le nouveau 60», proclame UBS Investor Watch. Publié par la banque d'affaires UBS, ce bulletin a sondé 2 320 Américains dont l'actif pouvant être investi atteint au moins 250 000 $. Il en ressort qu'une minorité d'investisseurs sexagénaires (31 %) et septuagénaires (47 %) se sentent «vieux». Par contre, cette réalité frappe 77 % des octogénaires. Une situation très différente de leurs propres parents, qui eux, se sentaient vieux à 62 ans, remarque UBS Investor Watch. Par conséquent, la retraite n'a plus le même sens qu'il y a une vingtaine d'années. Par exemple, les investisseurs sexagénaires veulent maintenant travailler à temps partiel, jusqu'à au moins 70 ans (http://tinyurl.com/mka6dn6). Ce qui n'est pas un mauvais choix. En effet, selon des chercheurs qui ont examiné les dossiers médicaux de 429 000 Français, travailler plus longtemps fait vieillir moins vite. Après 60 ans, chaque année passée au travail diminuerait de 3 % le risque d'être atteint de la maladie d'Alzheimer. Autrement dit, celui qui accroche ses patins à 72 ans aura 36 % moins de risque de mourir sénile qu'un jeune retraité de 60 ans de la fonction publique (http://tinyurl.com/nxzovqa) !