À compter de janvier 2016, les futurs conseillers en sécurité financière n'auront plus à satisfaire à des exigences de formation minimale.
La proportion d'investisseurs insatisfaits de leurs rendements augmente lorsque les marchés sont en hausse. Et elle diminue lorsque les marchés sont en baisse. À l'inverse de la logique, ces attitudes s'expliquent par une façon de faire très répandue : mesurer la performance de son portefeuille en le comparant aux autres. Autrement dit, s'ils pensent que la majorité des investisseurs a un meilleur rendement, bon nombre d'investisseurs sont déçus. Et ils se sentent bien s'ils pensent que leurs voisins ont eu un moins bon rendement - même si tout le monde a perdu de l'argent, indique une étude menée en Grande-Bretagne auprès de clients d'une firme de courtage ayant en moyenne 250 000 $ d'actif. Cette recherche précise que les investisseurs qui ont un conseiller réagissent différemment de ceux qui prennent eux-mêmes leurs décisions. Ils ont une vue plus réaliste de leur situation et de leurs objectifs. Autrement dit, ils n'applaudiront pas autant si leurs voisins ont eu un moins bon rendement (http://tinyurl.com/l86khaw). Comme le montrait une autre recherche, les investisseurs autonomes vivent parfois dans un monde à part. À l'image des pêcheurs qui jurent avoir attrapé des poissons gros comme le bras, ils surestiment leurs gains boursiers ou ils les calculent mal, au point où on pourrait quasiment couper de moitié leurs chiffres de rendement réel (http://tinyurl.com/k6qkppo).
Daniel Lettre raconte ce qu'il a appris sur l'investissement au cours de ses 30 ans de carrière. Ce conseiller en placement chez Valeurs mobilières Desjardins fait référence à sa pratique professionnelle et à ses lectures. Avec un vrai talent de vulgarisateur, l'auteur explique les notions de risque et de rendement. Et puisque l'être humain n'est ni logique ni rationnel, il a besoin d'un conseiller pour contrebalancer son aversion au risque et pour tenir le cap au milieu des tempêtes, écrit-il. L'auteur ne donne pas de trucs d'investissement et ne discute pas des techniques d'évaluation de la valeur des entreprises. Il brosse plutôt un portrait général de ce qu'est l'art d'investir en Bourse. Souhaitons qu'il fasse un jour des conférences, car il a le talent nécessaire pour captiver et instruire un vaste public.Daniel Lettre, Le jeu de l'argent : revisiter l'art d'investir, Magog : Éditions de Mine, 2014, 161 pages
Les auteurs affirment que les investisseurs doivent s'intéresser aux «marchés frontières» à cause de leur potentiel et de l'absence de corrélation avec les catégories d'actif traditionnelles. La quarantaine de pays qui composent cet univers - dont la Serbie, le Bangladesh, le Kenya et le Vietnam - progresseraient si vite que certains se trouveraient actuellement au même niveau que le Brésil, la Chine et l'Inde des années 1980. Les auteurs ne cachent pas que ces marchés sont peu liquides, qu'on y trouve peu d'information sur les entreprises et que leur volatilité peut faire mal : lors de la crise de 2008, l'indice International Frontier du MSCI a perdu les deux tiers de sa valeur ! Les auteurs - un journaliste financier et un gestionnaire de portefeuille de Toronto - disent qu'il ne faut pas investir soi-même dans ces marchés. Ils recommandent de faire affaire avec des conseillers et d'être très patient. Ils font un tour d'horizon des produits spécialisés : fonds négociés en Bourse, fonds communs et titres de multinationales.
la nouvelle commission d'examen sur la fiscalité québécoise doit examiner «la possibilité de revoir l'équilibre entre les différents modes de taxation et de fiscaliser certaines tarifications».À en juger par les écrits récents de son président, le professeur et fiscaliste Luc Godbout de l'Université de Sherbrooke, la Commission pourrait bien suggérer d'augmenter les taxes à la consommation, tout en diminuant les impôts des travailleurs et des entreprises.
«la dame à la main de fer contre Wall Street». C'est ainsi que l'agence de nouvelles Bloomberg présente Phyllis Borzi, une sous-ministre américaine du Travail, spécialiste des régimes de retraite.Phyllis Borzi veut implanter la règle du devoir fiduciaire auprès des conseillers et des courtiers qui oeuvrent dans les régimes de retraite individuels et dans les régimes collectifs de type 401(k).
Le vendeur établit sa crédibilité aux yeux du client en lui posant des questions intelligentes. Il peut ensuite lui proposer de meilleurs services. L'auteure Hélène Douville affirme qu'on arrivera à ces résultats en se connaissant soi-même (le positionnement) ; en ayant un plan de match ; en suscitant l'intérêt du client au bon moment et par le bon canal (en personne, par courriel ou au téléphone) ainsi qu'en rejoignant l'histoire personnelle du client. Consultante et formatrice en vente depuis une vingtaine d'années, l'auteure dit avoir déjà travaillé pour la Banque Nationale, Desjardins, La Capitale Services conseils, London Life et Sun Life. Son entreprise, Groupe conseil DCA, a conçu la formation Focus client, qui permet d'obtenir 24 UFC de la Chambre de la sécurité financière. Cette formation a servi de matière première pour l'écriture de ce guide, très pédagogique et structuré, qui s'adresse surtout aux vendeurs débutants. Regrettons cependant l'absence d'exemples concrets qui s'appliquent aux conseillers.
Les conseillers des réseaux de distribution tiers peuvent vendre depuis la fin de mars le produit de revenu garanti à vie Rentes immédiates RBC, qui vise les retraités et les préretraités qui craignent d'épuiser leur épargne, ainsi que ceux qui ont pris une retraite anticipée et se soucient d'augmenter leurs revenus jusqu'au moment où elles toucheront les prestations de retraite gouvernementales. Le placement est d'au moins 50 000 $ et d'au plus 1 M$. Le contrat doit être souscrit entre 55 et 80 ans. La version viagère du produit - sur une tête ou réversible - procure un revenu à vie avec remboursement de primes si le ou les rentiers décèdent avant le premier versement. Les périodes de versements de rente se situent entre 1 an et 25 ans et ne peuvent pas s'étendre au-delà du 90e anniversaire du rentier. Dans le cas de la version rente certaine, les périodes de versements se situeront entre 3 ans et 25 ans ou jusqu'à ce que le client ait atteint 90 ans si le contrat est souscrit avec des fonds enregistrés (http://tinyurl.com/opd6pmf).
Les Éditions Lacorpo et l'auteur Michel Ferland ont publié le Miniguide 2014 de l'assurance et des rentes collectives au Québec. Cette 26e édition est requise pour suivre le Module 2 des audits de compétence en assurance collective et en assurance de personnes, ainsi que les 3 UFC correspondantes de la Chambre de la sécurité financière. Aide-mémoire portant sur les programmes gouvernementaux en rentes et prestations, le Miniguide comporte également des articles de fond sur des enjeux en assurance médicaments, sur le traitement fiscal des primes patronales en assurance collective et sur le nouveau régime volontaire d'épargne-retraite (RVER). Le document papier coûte 9 $, alors que la version électronique est disponible gratuitement sur le site de la Standard Life (http://tinyurl.com/lnovtp3).
La Great-West a amélioré les services offerts aux conseillers et aux participants de régimes collectifs de retraite. Les participants qui quittent leur régime en raison d'un changement de carrière ou d'un départ à la retraite recevront par la poste une trousse d'information leur proposant un régime collectif offert par la Great-West, Prochaine étape. Les conseillers peuvent maintenant demander qu'on communique systématiquement par téléphone avec les participants qui ont un actif d'au moins 10 000 $ dix jours après la réception de la trousse. Selon la Great-West, plus de 40 % des participants transféreraient leur épargne retraite au régime Prochaine étape après avoir été joints par téléphone. Les conseillers de régimes collectifs de retraite reçoivent alors une commission de suivi de 25 points de base. Les spécialistes du placement de Prochaine étape recommandent également aux participants de communiquer avec leur conseiller s'ils veulent des produits que ceux-ci ne distribuent pas.