Âgés de 22-23 ans et nouvellement diplômés de l'université, les analystes juniors de Wall Street gagnent dans les six chiffres. En échange, ils sont disponibles, presque jour et nuit, sept jours sur sept, pour répondre aux demandes de patrons tyranniques. Par exemple, du samedi soir au lundi matin, ils peuvent monter un document PowerPoint pour une présentation à des investisseurs. Rivés à leur poste de travail 100 ou 120 heures par semaine, ils sortent peu, prennent du poids et ratent les mariages de leurs amis. Leurs relations familiales et amoureuses explosent. Toutefois, ce type d'emploi est très convoité, car il s'agit d'un ticket à la loterie de la haute finance qui pourrait leur permettre d'avoir, un jour, leur propre maison d'été dans les Hamptons, le Memphrémagog de Wall Street. Écrit par un journaliste de métier, le récit porte sur huit jeunes analystes de Wall Street, de leur sortie de l'université jusqu'à la fin de leurs deux premières années de vie professionnelle. Parallèlement aux entrevues - racontées comme si on y était -, l'auteur cite des études et des enquêtes sur Wall Street et sur le système d'éducation, très élitiste et coûteux, qui ouvre les portes de cet univers.
MENÉE PAR CHARLES GUAY DEPUIS décembre 2011, la direction de la montréalaise Financière Standard Life a complètement bouleversé son modèle d'affaires. Et selon la maison mère, les résultats lui donnent raison.«Nous exécutons notre stratégie de transformation au Canada», affirme la maison mère d'Édimbourg, en Écosse, dans son dernier rapport annuel.
Assomption Vie met en marché Protection Vitale, une gamme d'assurances temporaires contre les maladies graves. Selon la compagnie, cette protection offre «le meilleur des deux mondes», étant donné qu'il s'agit d'un produit à émission simplifiée qui peut être pleinement tarifé dans le cas où le client répond positivement à une des questions de qualification. Couvrant 16 maladies graves, la gamme comprend une temporaire T15, une T20 et une T25, renouvelables jusqu'à 75 ans, ainsi qu'une temporaire jusqu'à 75 ans. La couverture s'établit entre 10 000 $ et 100 000 $. Les âges à l'émission sont de 18 à 60 ans pour la T15 et la T75, de 18 à 55 ans pour la T20, et de 18 à 50 ans pour la T25. Les primes sont nivelées et garanties. Protection Vitale comporte un avenant de remboursement de primes au décès. Un autre avenant de remboursement de primes flexible permet un remboursement de primes partiel ou complet lors d'un rachat partiel ou complet de Protection Vitale. De plus, l'avenant de remboursement de primes flexible atteint 100 % à la date d'expiration de la Protection Vitale. Dans le cas des T15, T20 et T25, la commission est de 45 % la première année, de 3 % de la deuxième année à la cinquième, de 2 % à partir de la sixième année, et de 20 % au renouvellement.
TRANSAMERICA VIE CANADA peine à trouver ses repères depuis 2010.Son bénéfice avant impôts a chuté de 55 % en 2013, pour s'établir à 18 M$ US, selon le rapport annuel de la société mère Aegon. La compagnie hollandaise attribue cette baisse principalement à des changements d'hypothèses actuarielles.En 2011 et 2012, le bénéfice avant impôts avait diminué de 6 % et de 17 %, respectivement, par rapport à l'exercice précédent.Le poids de Transamerica Vie Canada à l'intérieur d'Aegon est également en diminution. En 2010, la part de la filiale canadienne dans le bénéfice avant impôts d'Aegon était de 2,6 %. Trois ans plus tard, en 2013, elle n'était que de 1 %.
Caroline Lalande s'adresse à ceux qui, en dépit de bons salaires, laissent l'argent leur filer entre les doigts et glissent sur la pente savonneuse de l'endettement. Écrit pour être compris de tous, ce livre propose une méthode de redressement financier en six étapes. Conseillère en sécurité financière à son compte établie à Laval, l'auteure est titulaire d'un MBA de HEC Montréal et mère de trois enfants. Elle veut que chaque lecteur ait le réflexe de se demander avant chaque achat si la dépense qu'il s'apprête à faire est absolument nécessaire. L'auteure propose aussi des pistes de solution pour payer ses dettes et économiser de l'argent, y compris 10 % de ses gains pour la retraite. Sans révolutionner la gestion des finances personnelles, cette démarche très simple sera utile aux personnes qui ont besoin d'encouragements pour prendre le chemin de l'autonomie financière.
Richissimes vacanciers et gestionnaires privés qui parcourez la planète, méfiez-vous des réseaux sans fil. En effet, tapis dans le cyberespace, d'habiles pirates créent des réseaux imitant à la perfection les réseaux sans fil des grandes chaînes hôtelières et des aéroports. Selon le Financial Times, qui cite un cyberenquêteur, en quatre mois, au moins six spécialistes en gestion privée du Royaume-Uni ont été pris au piège (http://tinyurl.com/mrf5yue). Personne n'est à l'abri du piratage informatique ! Ainsi, CNBC rapporte que la stratégie d'investissement d'un gestionnaire de fonds alternatifs a été copiée, à distance, et qu'en même temps, un virus éliminait d'infimes microsecondes de ses ordres d'exécution, suffisamment pour lui nuire. La chaîne de télévision cite également un expert en cybersécurité qui explique qu'un grand assureur de dommages s'est fait arnaquer par la création, dans ses propres serveurs informatiques, de faux contrats d'assurance grâce auxquels d'astucieux pirates ont pu faire des réclamations (http://tinyurl.com/os6p2ja).
cinq cégeps proposent le diplôme d'études collégiales (DEC) en Conseil en assurance et services financiers. Sept cégeps offrent l'attestation d'études collégiales (AEC) en assurance de personnes. Le DEC est d'une durée de trois ans, l'AEC de moins d'une année.Ces programmes disparaîtront-ils si l'accès à la carrière ne comporte plus d'exigence de formation minimale, comme le prévoit le nouveau Programme de qualification du permis d'assurance-vie ? (Voir «Primerica» en une)
Sans aller aussi loin que le film à succès Méchants patrons (Horrible Bosses en anglais), dans lequel trois amis décident de tuer leurs mauvais patrons, bien des employés se demandent comment faire pour avoir un patron qui se soucie réellement de leurs intérêts (http://tinyurl.com/q6tnrcn). Que leur patron, en un mot, soit autre chose qu'un narcissique invétéré ! Mis à part le scénario de l'exécution pure et simple, ils pourraient s'adresser aux Ressources humaines et leur demander de modifier leurs techniques d'entrevues. Car il semble bien, à la lumière d'une récente étude menée à la University of British Columbia, que les narcissiques sont trop bons en entrevues d'emploi. Ils se mettent en valeur très rapidement et ils projettent une très grande confiance en eux, ce qui leur ouvre généralement les portes de l'entreprise (http://tinyurl.com/n8jvp8w). Or, ces entrevues ne mesurent pas à quel point cette autopromotion de ses propres qualités est nuisible dans le contexte de la gestion d'équipe. Les subordonnés de tels patrons ne sont jamais reconnus à leur juste valeur et ils auront constamment l'impression d'être utilisés pour la carrière du boss.
Les recherches universitaires portant sur des stratégies d'investissement font-elles gagner de l'argent ? Oui, affirment deux chercheurs américains, qui ont passé au peigne fin 82 stratégies pointues et innovatrices, publiées dans des revues universitaires en économie et en finance entre 1971 et 2011. Selon eux, elles auraient généré des rendements annuels moyens de 8,5 % par an dès le dépôt des articles, et de 4,8 % après leur publication. Cette différence est due au délai entre le moment où l'article est présenté au comité de rédaction et celui où il est publié. Ce délai est d'au minimum une année, et généralement de deux ou trois ans, le temps que des experts lisent et relisent ces textes afin de détecter les erreurs possibles et de valider les conclusions. La chute de rendements post-publication montre, selon ces chercheurs, que les investisseurs avisés sont bel et bien à l'affût de ce qui se passe dans l'univers des revues savantes (http://tinyurl.com/n57f2n7).
Aimeriez-vous commencer vos journées en récitant des prières, en cercle avec vos collègues de travail, à remercier tout haut «Dieu» pour votre emploi et à dire «Je vous aime» à vos collègues et patrons ? Un assureur de Long Island dans l'État de New York, United Health Programs of America, est poursuivi pour conduite discriminatoire par trois employés qui disent avoir été remerciés après avoir refusé de participer à ces rituels quotidiens, rapporte le journal Newsday (http://tinyurl.com/nrms4td). Heureusement, les entreprises à la recherche d'employés énergiques et psychologiquement présents dans leur travail n'agissent pas toutes ainsi. Comme le montre une recherche, la qualité du leadership a un impact déterminant sur l'engagement des employés. Les leaders qui encouragent l'engagement donnent confiance aux employés en ne recourant pas au blâme comme méthode de gestion. Ils fournissent un cadre de travail stimulant, reconnaissent la contribution des autres, maintiennent ouverte la communication, et inspirent par leur action. C'est beaucoup, mais c'est possible. Et surtout, c'est beaucoup plus efficace que la prière collective (http://tinyurl.com/p76twey)!