Accueil Jean-François Barbe

Jusqu'en février prochain, 2 700 magasins de Wal-Mart aux États-Unis (sur 4 965 magasins) auront un agent d'assurance de la personne sur place. Affiliés à DirectHealth.com, ces agents certifiés auront la possibilité d'interagir avec les quelque 140 millions d'Américains qui visitent ces magasins, semaine après semaine. Ils pourront ainsi leur présenter et leur vendre les produits d'assurance santé issus de 12 assureurs différents (http://tinyurl.com/p2e28u9). Ce n'est pas tout, puisque le géant de la distribution s'apprête aussi «à devenir le médecin» de sa multitude de clients. Selon le Washington Post, Wal-Mart a récemment ouvert six cliniques médicales et a l'intention d'en aménager une douzaine d'autres d'ici le printemps prochain. Au coût de 40 $ US la visite, ces cliniques donneront accès à des services médicaux de première ligne, comme le traitement du diabète et de l'hypertension (http://tinyurl.com/o39f3wk). L'évolution du modèle d'affaires des magasins de vente au détail vers la fourniture de soins de santé a le vent dans les voiles : la chaîne américaine d'épiceries Giant Food Stores s'apprête à imiter Wal-Mart (http://tinyurl.com/qd2qvpv).

  • 15 novembre 2014 15 novembre 2014
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À l'image de ses concurrents, qui multiplient les séries de fonds s'adressant aux clients fortunés, BMO Assurance a créé en octobre une catégorie Prestige pour ses Fonds de placement garanti BMO. Les clients doivent disposer d'un actif admissible d'au moins 250 000 $, ce qui s'applique au ménage (les membres d'une famille qui vivent à la même adresse). Les éléments d'actif admissibles comprennent les contrats de fonds distincts établis par BMO Assurance. Le ratio de frais de gestion de la catégorie Prestige est moins élevé que celui de la catégorie A (de 0,40 point pour les quatre fonds d'actions du produit, et de 0,17 point pour le fonds de marché monétaire). Cette catégorie est uniquement offerte avec l'option sans frais d'acquisition. Il n'y a aucuns frais de rachat sur les retraits, mais le cas échéant, il y aura reprise de commission du conseiller d'un montant uniforme au prorata sur 24 mois. La commission de dépôt est de 2,5 % (moins de 20 ans, pour le nombre d'années entre la date de dépôt et la date d'échéance) et de 3 % (20 ans et plus). La commission de suivi, versée mensuellement, est de 0,75 % de l'actif sous gestion à compter du 25e mois.

  • 15 novembre 2014 15 novembre 2014
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SSQ groupe financier a mis en marché à la mi-octobre une nouvelle assurance vie universelle à coûts nivelés et sans frais de rachat.En lançant ce produit simple et sans fioritures (voir l'encadré), SSQ dit aller «à contre-courant» de l'industrie.En effet, les assureurs boudent le domaine de la vie universelle (VU) depuis quelques années.Dans la foulée de la déconfiture boursière de 2008, RBC Assurances et Assomption Vie ont abandonné ce secteur. Un autre assureur important, la Financière Sun Life, affirme vouloir réduire sa dépendance à l'égard de la VU, au profit notamment de la vie entière avec participation.

  • 15 novembre 2014 15 novembre 2014
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La Financière Sun Life (FSL) suggère à ses conseillers d'affecter 25 % du portefeuille de retraite à un produit de revenu viager garanti. Étant donné que selon un sondage maison, 97 % des Canadiens disent vouloir qu'une partie de leur retraite soit garantie, l'assureur y voit une ouverture vers les rentes à constitution immédiate. Dans le cadre d'un concept de vente diffusé en octobre, FSL précise que cette part de 25 % du portefeuille de retraite peut répondre aux besoins de protection contre la volatilité des marchés et de couverture des dépenses de base à la retraite, la vie durant. Afin d'aider les conseillers à expliquer les avantages d'une rente, FSL a mis en ligne un nouvel outil qui permet de comparer le revenu annuel et cumulatif avant impôt d'une rente et celui tiré d'un certificat de placement garanti (http://tinyurl.com/q8vqpas).

  • 15 novembre 2014 15 novembre 2014
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Un jour, le dirigeant d'Apple, Steve Jobs, a promis la «guerre thermonucléaire» à Samsung et aux autres fabricants de téléphones portables qui exploitent le système Android. Ce produit ressemblait trop, selon lui, à la plateforme de son iPhone (http://tinyurl.com/nxo63u4). Ce langage agressif est efficace, car il gonfle le moral et augmente la combativité des employés. En revanche, il ouvre la voie aux abus. Selon une enquête américaine, les employés qui écoutent des laïus d'encouragement (pep talks) truffés de métaphores guerrières commettront davantage que les autres des actions contraires à l'éthique. Par exemple, certains voudront nuire à la réputation de la concurrence dans les médias sociaux en se faisant passer pour des clients insatisfaits. D'autres employés vendront des produits et services à des clients qui ont une mauvaise cote de crédit, «parce qu'à la guerre comme à la guerre», il faut tout faire pour conquérir des parts de marché. Aux dirigeants désireux de motiver leurs employés, les chercheurs suggèrent plutôt d'utiliser un langage moins provocateur. Par exemple, en demandant aux employés un effort acharné plutôt qu'une guerre thermonucléaire, ou en parlant de concurrent plutôt que d'ennemi à abattre (http://tinyurl.com/katqenx).

  • 15 novembre 2014 15 novembre 2014
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La Grande-Bretagne a aboli l'âge obligatoire de la retraite en 2010. Depuis ce temps, le nombre des 65 ans et plus au travail s'est accru du tiers, soit de plus de 1 M de personnes (http://tinyurl.com/pjrf2g2). Par contre, les obstacles à leur embauche, ainsi qu'à l'embauche des préretraités, restent nombreux. Afin d'aplanir ces difficultés, le gouvernement britannique a institué, en juin dernier, le «droit au travail flexible» (http://tinyurl.com/kdczqj6). Ce droit ne vise pas que les jeunes parents, mais aussi les vétérans qui ont besoin de temps pour eux. Le gouvernement a également nommé une «championne» de la cause des 65 ans et plus qui veulent continuer à travailler, la Business Champion for Older Workers (http://tinyurl.com/kz4cznb). Le débat public sur le dossier du travail des personnes plus âgées est particulièrement riche en rebondissements au Royaume-Uni. À preuve, des spécialistes se demandent s'il faudra instituer des quotas d'embauche pour les plus de 50 ans (http://tinyurl.com/ktgvh72). Selon le ministre britannique des Retraites, la population des 16 à 49 ans diminuera de 700 000 personnes d'ici 2024, tandis que celle des plus de 50 ans augmentera de 3,7 millions d'individus (http://tinyurl.com/q7n8hqf).

  • 15 novembre 2014 15 novembre 2014
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La Financière Manuvie a mis en marché, en octobre, une gamme de 14 fonds distincts pour les épargnants fortunés. Exigeant un dépôt minimum de 150 000 $ par fonds, ces produits se rattachent aux Mandats privés de placement Manuvie. Les stratégies de placement sont inspirées par le «style institutionnel». En outre, les frais de gestion diminuent de 2,5 à 5 points de base si l'actif du ménage est de 500 000 $ à 1 M$. La réduction est de 5 à 10 points de base si l'actif s'établit entre 1 M$ et 5 M$. La réduction varie entre 5 et 15 points de base si l'actif dépasse 5 M$. C'est dans le cas des mandats à revenu fixe que la réduction est la plus faible, et dans le cas des mandats d'actions qu'elle est la plus élevée. Les garanties à l'échéance et au décès sont de 75 %. Cette gamme de fonds dispose de garanties liées aux contrats d'assurance, dont la possibilité d'éviter l'homologation et une protection potentielle contre les créanciers (http://tinyurl.com/p8uxn7t).

  • 15 novembre 2014 15 novembre 2014
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Les conseillers en sécurité financière ont-ils à craindre d'être poursuivis en justice en raison du conflit d'intérêts que représenteraient les commissions de vente ? C'est la perspective évoquée par un influent chroniqueur financier de l'Australie, John Durie, à la suite de la publication en octobre d'un rapport du régulateur du pays des kangourous. Ce document avance des chiffres accablants. Par exemple, en matière d'assurance vie, une intervention sur trois (37 %) ne serait pas conforme à la réglementation australienne, qui exige un conseil approprié et dicté par les besoins prioritaires du client (http://tinyurl.com/p48xf5y). Selon la Australian Securities and Investments Commission (ASIC), les commissions des ventes initiales seraient en cause, car elles peuvent pousser certains conseillers à suggérer à des clients de changer de produits d'assurance vie. En fait, plus la commission initiale est élevée, plus le risque de conseil déficient augmenterait. Le pourcentage de 37 % de conseils erronés est qualifié par l'ASIC comme un «niveau d'échec inacceptable». À suivre, étant donné que les autorités de réglementation canadiennes surveillent de près leurs homologues britanniques et australiens. Elles tendent d'ailleurs à s'inspirer de leurs actions, notamment en ce qui concerne la rémunération des conseillers et la notion de conflit d'intérêts.

  • 15 novembre 2014 15 novembre 2014
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Certaines personnes sont trop zélées. Une étude japonaise a montré que les employés qui jouent un rôle important dans l'entreprise et qui passent au moins 60 heures par semaine au bureau courent 15 fois plus de risques que les autres de sombrer dans la dépression après un à trois ans d'un tel régime (http://tinyurl.com/n5nnvgh). Toutefois, les chômeurs sont dans une situation beaucoup moins enviable que ces guerriers de la production. En analysant des échantillons d'ADN de 5 620 Finlandais en début de trentaine, des chercheurs ont constaté que les chômeurs de longue durée vieillissent plus vite. En outre, les jeunes trentenaires qui n'ont pas travaillé depuis au moins deux ans sont plus susceptibles de souffrir du diabète et de troubles cardiaques (http://tinyurl.com/przr7fd) ! De plus, une étude britannique montre que le chômage affecte beaucoup les hom-mes, à tel point que la probabilité de mourir augmente de 20 % chez ceux qui ont perdu leur emploi. Le taux de suicide est multiplié par deux. Un homme sur sept développe des troubles dé-pressifs six mois après avoir été mis à pied. Curieusement, les femmes semblent être à l'abri de ces effets (http://tinyurl.com/ogajjke).

  • 1 novembre 2014 1 novembre 2014
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Détrompez-vous : un bon vendeur n'est pas quelqu'un d'extraverti, de sociable et de très sûr de lui, selon une recherche publiée dans Psychological Science. En effet, les clients se méfient de l'enthousiasme d'un vendeur extraverti (qui doit bien avoir quelque chose à cacher !) et ont le sentiment de ne pas avoir été bien écoutés (et d'avoir été dominés et manipulés). Après avoir examiné les traits de caractère de 300 vendeurs et leurs résultats sur un trimestre, le chercheur Adam Grant affirme que les meilleurs vendeurs se situent à mi-chemin entre les extravertis et les introvertis. Les bons vendeurs écoutent suffisamment leurs clients, leur attitude est pondérée, sans l'excitation de l'extraverti, mais ils ont plus d'entrain que les introvertis (http://tinyurl.com/pfcq48w). Dans un récent livre intitulé Give and Take: Why Helping Others Drives Our Success (Penguin Books, 2014), l'auteur de cette recherche affirme que ceux qui réussissent sont ceux qui donnent davantage qu'ils ne reçoivent. Ceux qui y parviennent - en évitant bien sûr de se brûler à force de donner - seraient plus heureux que les autres, plus nombreux à obtenir des promotions et plus performants en tant que vendeurs.

  • 1 novembre 2014 1 novembre 2014
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