Concours de ventes: le micro aux conseillers
scotttalent / 123RF Banque d'images

Mieux encadrés. C’est agréable de gagner, mais le client doit rester la priorité.

Abolis. Si on gagne, on va dans le Sud, mais le voyage est imposable. Les compagnies doivent plutôt baisser les frais de gestion, ou augmenter les commissions des représentants, au lieu de dépenser dans les voyages.

Mieux encadrés. Les concours ne doivent pas être proposés par les compagnies d’assurance, mais par les courtiers, en se basant sur la vente globale, toutes compagnies confondues.

Lire aussi – Haro sur les concours de vente

Ils doivent être abolis. L’économie ainsi réalisée devrait être déposée sur notre paye. Cet argent est prélevé sur la paye des représentants pour payer des voyages aux hauts dirigeants de l’entreprise et à leurs amis. Ça ne favorise en rien les clients.

Abolis. Je me considère comme un bon représentant. Je n’ai jamais gagné un concours, car je n’ai jamais offert un produit, mais un conseil. On ne peut pas gagner un concours sans diriger le client toujours au même endroit. Ce n’est pas sain pour un client si on le dirige vers un seul fournisseur.

Mieux encadrés. Je n’ai pas de problèmes si on veut récompenser les gros vendeurs, mais je sais que certains se concentreront sur des produits pour gagner le concours, et je trouve ça dommage.

L’AMF encadre déjà assez bien, on ne veut pas qu’elle aille plus loin. Chaque compagnie incite les conseillers à vendre, c’est la seule façon de faire du marketing et du profit.

Abolis. Il faut les interdire, ils poussent à vendre ce qui ne convient pas aux gens. C’est interdit dans le placement, je ne comprends pas pourquoi la conformité l’autorise encore dans l’assurance.

Il faudrait augmenter la commission de vente plutôt que les bonis. Comme ça, toutes les compagnies auront les mêmes commissions, ce qui est souhaitable.

Ils ont aboli les concours dans les fonds communs, alors je présume qu’ils doivent les abolir dans l’assurance de personnes aussi. À l’époque où c’était permis, j’ai vu des horreurs : une représentante a souscrit un REER de trop pour gagner une télévision couleur, et le client s’est retrouvé avec le fisc sur le dos.

Mieux encadrés. Les concours n’influencent pas notre choix, nos conseils. Ça arrive une fois tous les deux ans, et c’est plus un partage, un échange entre pairs. On est solitaires, vous savez. Ces concours nous motivent à être productifs et compétents. Dans toutes les industries, il y a des concours, que ce soit en vente de voitures ou de maisons.

Mieux encadrés. Pouvoir s’assurer que les représentants ne vont pas faire de vente forcée et sans intérêt pour le client. Mais c’est une belle récompense, surtout pour les nouveaux qui commencent, c’est une belle incitative.

Je n’ai aucun problème avec les concours. Je ne pense pas que quelqu’un vende des produits juste pour gagner un concours. C’est une tempête dans un verre d’eau. Même si on enlève les concours, on est de toute façon en conflit d’intérêts. C’est impossible de rester totalement neutre, car au final, on est rémunéré pour vendre.

Si c’est un concours qui est rattaché à un produit particulier, je suis contre ; mais si c’est en fonction de la production totale, je suis pour.

Abolis. Ça pousse les conseillers à vendre les produits qui ne sont pas forcément appropriés.

Abolis. Il y a un gros problème d’objectivité pour vendre un produit plutôt qu’un autre. Je vois certaines ventes, et quand je demande : « Pourquoi tu vends ce produit ? » on me dit que c’est pour gagner un voyage. Je trouve ça déplorable.

Totalement abolis. C’est un non-sens, je n’ai jamais été pour. Je trouve ça aberrant. Ça montre que les institutions financières ne sont pas intègres, ni étiques.

Abolis. Quand on fait un bon revenu, on peut payer ses vacances.

Abolis, parce que ces concours ne servent pas le client.

Abolis pour augmenter nos commissions de base.

Mieux encadrés. Avoir des incitatifs est quand même important, mais cela ne doit pas se faire au détriment des clients.

Mieux encadrés. Ils devraient être établis de façon objective par la firme, c’est-à-dire en considération de la production totale, et non uniquement en fonction de certains produits.