Les Y veulent des conseillers, mais…
Contrairement à une idée répandue, les jeunes de la génération Y ne seraient pas portés sur les robots-conseillers. En effet, s’il faut en croire un sondage réalisé en Australie par la banque en ligne ING Direct, la génération du millénaire préfère, à 80 %, traiter avec de «vrais» conseillers (http://tinyurl.com/gwb9hcq). Toutefois, il y a un os : les honoraires. Ces clients potentiels nés entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990 ne paieront pas beaucoup. Ils croient qu’une rencontre avec un conseiller qui leur procurera un «plan financier» ne devrait pas coûter plus de 250 $ CA. En suivant la logique des résultats de cette fascinante enquête, on peut déduire que les Y pourraient avoir une rencontre initiale avec un conseiller, et être dirigés pour la suite des choses vers un robot-conseiller. Mais il y a un second os : aux yeux des Y, les robots-conseillers devraient être gratuits ! Le conseil hybride, qui comporte une part de conseil humain et une part d’automatisation, a certes de l’avenir. En revanche, les services de marketing des sociétés qui offriront ces services ont du pain sur la planche pour accréditer une structure de tarification digne de ce nom.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 janvier 2017 1 janvier 2017
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