Un ordinateur à votre place
Aux États-Unis, de nouvelles entreprises telles que Future- Advisor, Personal Capital et Wealthfront proposent des conseils financiers émis par des programmes informatiques. Par exemple, le logiciel de Wealthfront recommande des fonds négociés en Bourse (FNB) selon une «analyse de besoins» fondée sur un questionnaire qui «mesure» l’état des finances personnelles, la tolérance au risque et les objectifs du client. En échange de ces recommandations et d’un service de rééquilibrage automatique, Wealthfront, dont Burton Gordon Malkiel, l’auteur de A Random Walk Down Wall Street, est un des dirigeants, exige des frais annuels de 0,25 %. Est-ce à dire que l’ordinateur remplacera le conseiller ? Selon une récente recherche portant sur 702 professions et métiers, les conseillers n’ont pas trop à s’inquiéter, car 378 métiers et professions risquent davantage de disparaître. Les percées de l’informatique menacent directement les souscripteurs d’assurance (les 5e plus à risque), les analystes de crédit (26e) et les gestionnaires d’avantages sociaux (72e). Autrement dit, la menace est réelle chez les conseillers, mais elle est moins grave que pour près de la moitié des métiers et professions (http://tinyurl.com/kfl6k6c).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 Décembre 2013 1 Décembre 2013
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