À chacun son étude de marché
Aux États-Unis, le débat sur la rémunération des conseillers de régimes de retraite domine l’industrie. Certains tiennent au statu quo, alors que d’autres veulent le modèle à honoraires promu par le département du travail. Chaque camp s’appuie sur un argumentaire soutenu par des études de marché. L’influente Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA), qui est en faveur du modèle à commission, a ainsi commandité une étude auprès des consultants de la firme Oliver Wyman. S’appuyant sur les données fournies par 12 sociétés de services financiers, Oliver Wyman conclut qu’avec le changement des règles du jeu, les consommateurs paieraient tous leurs conseils financiers plus cher qu’aujourd’hui (http://tinyurl.com/nxy46nb). Pour sa part, la Financial Planning Coalition (FPC) soutient le modèle à honoraires. Commandité par la FPC, un sondage d’Aité mené auprès des conseillers à honoraires signale qu’un conseiller sur trois a élargi sa gamme de services. Un conseiller sur trois a également accru sensiblement ses revenus et l’actif sous gestion. Un conseiller sur quatre passe moins de temps à prospecter les clients potentiels et plus de temps avec ses clients actuels. Et un conseiller sur six a délaissé les marchés à bas et moyens revenus, où les clients possèdent moins de 100 000 $ US d’actif (http://tinyurl.com/kk7xnm8). La FPC regroupe la National Association of Personal Financial Advisors (NAPFA), la Financial Planning Association (FPA) et le Certified Financial Planner Board of Standards.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 janvier 2014 1 janvier 2014
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