Rémunération : au tour des États-Unis
S’il n’en tient qu’au département du travail des États-Unis, les conseillers américains ne pourront plus vendre de produits pour lesquels ils touchent des commissions aux adhérents des régimes de retraite de type 401(k). Selon ce département, la vente de produits à commissions s’oppose au devoir de «fiduciaire» des conseillers, qui consiste à travailler dans le meilleur intérêt de leurs clients. Le débat fait rage à la Chambre des représentants et ne sera pas résolu avant au moins le printemps prochain. Selon Ann Wagner, une représentante républicaine qui a piloté un projet de loi visant à faire échouer cette proposition, personne ne peut prouver que la rémunération à commission nuirait aux futurs retraités (http://tinyurl.com/l8r5gqt). En l’interdisant, ajoute-t-elle, les consommateurs à bas et moyens revenus (mass market) perdront l’accès au conseil financier, faute de pouvoir payer les honoraires (http://tinyurl.com/mru9pb8). Comme on le voit, le débat a pris chez nos voisins du Sud une forme qui nous est familière.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 janvier 2014 1 janvier 2014
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