Pour dénouer les langues
Chaque fois que la probabilité de perdre leur emploi augmente de 10 %, les Américains se disent prêts à réduire leurs dépenses discrétionnaires de 2 %. Autrement dit, s’ils pensent qu’il y a une chance sur deux qu’ils perdent leur gagne-pain, ils réduiront alors de moitié leurs dépenses en restaurants, en vêtements et en sorties (http://tinyurl.com/n25jmya). Voilà qui fait réfléchir sur la nécessité d’étoffer son bas de laine. Une autre façon d’augmenter l’épargne consiste à penser à la retraite. Selon Fidelity, afin de ne pas épuiser son magot en 25 ans, les nouveaux retraités devraient avoir mis de côté au moins huit fois le montant de leur dernier salaire annuel. De façon plus précise, Fidelity estime qu’à 35 ans, on devrait avoir économisé une fois son salaire annuel ; à 45 ans, trois fois ; et à 55 ans, cinq fois (http://tinyurl.com/lgkpnlk). La banque Natixis propose une autre formule de calcul d’épargne-retraite. Par exemple, un individu qui gagne 100 000 $ devra avoir économisé cette somme 2,2 fois à 40 ans, 3,9 fois à 50 ans et 6,7 fois à 60 ans (http://tinyurl.com/n8j6r7o). Mais comme les lecteurs de ce journal le savent, ces formules servent avant tout à entrer en conversation avec des clients actuels et potentiels. Et en cela, elles sont très utiles !
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 juillet 2014 1 juillet 2014
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