C’est la génération Z, les quelques 1,5 million de jeunes Québécois de 18 à 24 ans qui ne sont pas encore des consommateurs en puissance de produits et services financiers, mais qui représenteront un marché lucratif à mesure qu’ils feront leur entrée sur le marché du travail.
Une étude de la firme Marketo trace un profil de cette génération qui a une maîtrise absolue d’Internet et des médias sociaux qui a des comportements et des attentes bien précises au plan du travail et de la consommation.
Premier constat, les membres de la génération Z utilisent l’univers numérique pour s’informer et collaborer. On compte 33 % des participants à l’étude qui suivent une formation en ligne, 20 % qui lisent des textes ou des livres sur une tablette et 32 % qui collaborent virtuellement pour leurs travaux académiques. Et pour 52 % d’entre eux You Tube et les médias sociaux sont les destinations prioritaires quand vient le temps de faire une recherche.
Leur plan de carrière se démarque également des générations précédentes. Quand on les interroge sur leurs attentes au plan du travail 76 % espèrent transformer un loisir en travail à plein temps (contre 50 % pour la génération Y) et 72 % comptent un jour lancer leur propre entreprise. Globalement, 80 % des participants à l’étude de Marketo considèrent qu’ils sont plus motivés et ambitieux au travail que leurs aînés.
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Ils espèrent également faire une différence dans la société. On compte 60 % des répondants qui désirent que leur emploi ait un impact positif sur le monde qui les entoure, 76 % sont inquiets au sujet de l’impact de l’humanité et 26 % qui font actuellement du bénévolat.
La rapidité et également une caractéristique qui les définit. Leur durée d’attention moyenne est de huit secondes et ils peuvent utiliser simultanément jusqu’à une combinaison de cinq écrans pour s’informer, communiquer et faire une transaction en ligne.
Au même moment, ils sont interpellés par les questions de confidentialité et de protection des renseignements privés ce qui explique la popularité des plates-formes protégées comme Snapchat et Whisper et le fait qu’en Amérique du Nord 25 % des adolescents de 13 à 17 ans ont abandonné Facebook. Pour les rejoindre et les convaincre vous devez donc utiliser une stratégie distincte de celle destinée à la génération Y.
Les Z communiquent également avec des images plutôt qu’avec du texte, ils aiment créer plutôt que partager, ils se concentrent sur leur futur plutôt que le présent, ils sont réalistes plutôt qu’optimistes et ils désirent travailler pour avoir du succès, pas se faire découvrir.