Mes premières années comme conseiller: se donner la chance d'obtenir une chance
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Détenteur d’un baccalauréat en comptabilité, Sébastien Leblanc a opté pour la finance à la maîtrise. Très intéressé par les chiffres et les mathématiques, il souhaitait également pratiquer un métier qui lui offrirait un contact avec le public.

Après ses études à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et à l’Université Laval, Sébastien Leblanc a opté pour un retour dans sa région natale pour se joindre à un conseiller déjà bien établi dans la région, Louis Khalil.

« C’était vraiment une décision familiale, prise avec ma conjointe puisque nous sommes tous les deux natifs d’ici, indique-t-il. J’avais aussi l’impression que, puisque mon métier en est un de contacts, il serait plus facile, même si c’est loin de l’être, de développer une clientèle dans un milieu que je connaissais.»

Sébastien Leblanc amorce donc sa carrière en 2008, à l’âge de 24 ans, alors que la crise financière est sur le point de commencer: « J’ai eu mon permis en juin 2008 et le sommet du marché a été atteint en juillet 2008. Ensuite, la crise est arrivée et je me suis rendu compte que j’avais commencé dans une période très difficile. Toutefois, il y avait de bons côtés: puisque je n’avais presque pas de clients, ils n’ont pas perdu d’argent.»

Des mois difficiles allaient quand même suivre: « On entendait partout aux nouvelles que c’était la mort des actions. Il fallait convaincre les clients de ne pas abandonner les marchés alors même que les banques étaient menacées de faillite. Il fallait, d’une part, faire comprendre aux clients que ce n’était pas la catastrophe et, d’autre part, il fallait aussi les convaincre de faire affaire avec moi.»

Sébastien Leblanc a réussi à passer à travers ces premières années plus difficiles grâce à un mantra simple: « Ce sont dans les périodes d’adversité que se trouvent souvent les opportunités. Il faut travailler fort, travailler bien, mettre beaucoup d’énergie et de minutie tout en essayant de dépasser les attentes des gens. Il faut se donner la chance d’obtenir une chance et la saisir lorsqu’on l’obtient.»

Il attribue aussi une partie de son succès à la présence de son mentor Louis Khalil, de qui il est maintenant l’un des associés: « C’est un excellent mentor, il travaille très bien et m’a fait confiance en plus de m’apprendre beaucoup. C’était mon mentor, mais c’était aussi quelqu’un à qui j’avais quelque chose à prouver.»

Sébastien Leblanc raconte d’ailleurs un appel de son mentor lui disant qu’une porte s’était ouverte chez un client potentiel à Chicoutimi: « Je me voyais très mal dire non, c’était un portefeuille intéressant, et quelle image j’aurais donné si j’avais refusé de m’y rendre. C’était un portefeuille intéressant et, aujourd’hui, je suis très content d’y être allé!»

Gestionnaire de portefeuille discrétionnaire depuis 2010, Sébastien Leblanc prêche aussi pour l’équilibre. Père de deux enfants, il remercie d’ailleurs sa conjointe de comprendre les exigences de son métier: « Il faut travailler fort, mais le travail seul n’est pas nécessairement la meilleure solution. Il faut la famille, les amis, le sport et le travail. Je crois que ce sont les gens équilibrés qui réussissent le mieux. »