Conseiller : un métier de coeur

«Ceux qui réussissent dans le domaine, c’est parce qu’ils aiment le monde », dit-il.

Les conseillers qui embrassent l’industrie des services financiers avec pour seul désir de faire de l’argent frapperont un mur et ne resteront pas longtemps dans le milieu, selon celui qui a aussi occupé les fonction de directeur général du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ).

D’après lui, la clé, pour les conseillers, c’est de veiller à la santé financière des clients.

« Quand j’étais dans le milieu de la santé, je m’occupais de la santé physique et mentale des gens, explique René Rouleau. Il faut également s’occuper de leur santé financière, parce que si on s’en occupe, ils seront en meilleure santé physique et mentale ».

Son autre conseil est de s’assurer d’avoir une constance dans son travail, afin d’éviter les mauvaises surprises.

« Il y aura de super bonnes années, où tu peux devenir euphorique et tout d’un coup, il se passe un phénomène dans l’industrie, ça devient moins facile dans tes produits et tu peux te décourager, dit-il. Pour réussir, il faut être persévérant, courageux et être en mesure de vivre avec l’incertitude ».

René Rouleau considère qu’au-delà des qualités de ventes et de l’approche du conseiller, ses qualités humaines primeront et feront la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent dans l’industrie financière.