Un homme d'affaire posant son doigt sur une étoile, pour donner son appréciation.
nicoelnino / 123rf

Alors que les défis de la distribution par les courtiers en matière de cotes de risque se poursuivent, AIMA et AICA ont mis à jour les données qui sous-tendent leur système de cotes de risque pour une quatrième édition. Le but étant de préconiser un meilleur alignement des cotes de risque de détail des sociétés de courtage en valeurs mobilières avec les rendements historiques ajustés au risque des fonds au sein des indices de stratégie.

Depuis la publication de la première édition en janvier 2019, il y a eu un certain alignement positif des notations de risque internes avec les rendements historiques ajustés au risque des fonds d’investissement, mais des défis subsistent, et il y a de nombreux cas où les fonds privés sont automatiquement notés à haut risque, malgré une faible volatilité historique. Il en résulte une limitation du nombre d’investisseurs de détail qui peuvent investir dans ces produits, ainsi que du montant qu’ils peuvent allouer, bien que ces stratégies affichent souvent une volatilité inférieure à celle des grands indices.

Pour faciliter l’accès équitable des investisseurs à des structures de fonds diversifiées, réduisant le risque et offrant des rendements non corrélés, les associations préconisent que les systèmes internes de notation du risque des courtiers soient révisés afin de mieux refléter les données historiques ajustées au risque des fonds au sein des indices.

Dans les quatre éditions, aucune stratégie n’a changé de catégorie, bien que les marchés aient connu une volatilité accrue tout au long de la période. Les stratégies d’arbitrage convertible et d’arbitrage de volatilité ont été ajoutées à cette édition.

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L’accès équitable aux plates-formes de courtage reste une question centrale pour les gestionnaires d’investissements alternatifs et, une fois l’accès obtenu, des notations de risque souvent trop élevées ou des limites d’allocation alternatives rendent la distribution aux investisseurs canadiens encore plus difficile. Il s’agit là d’une question centrale pour AIMA, qui s’efforce de garantir un accès équitable aux produits pour les investisseurs canadiens.